28juillet 2000
Définition simple du néo capitalisme : libéralisme
La première définition du capitalisme remonte à l’antiquité, son sens primaire signifié tout simplement échange de capitaux. Les produits d’échange pouvaient aussi bien être juste un produit brute ou l’énergie du travail fournie (définition du capitalisme selon Marx ; Der Kapital). Ce système semble juste et réside sur un équilibre force productive force marchande. Mais cet équilibre fut souvent rompu par la classe bourgeoise qui contrôlait les forces marchandes. L’appât du gain, et la quête sans fin vers le toujours plus de profit conduit la politique économique globale à dévaloriser la valeur du travail des ouvriers, l’objectif était simple faire plus d’argent et l’équation facile : diminuer le coût de production pour augmenter le profit net. Le capitalisme valorisant cette engouement pour le profit se nomme libéralisme, il est contraire à tout principe Kénésien et s’éloigne de la doctrine capitaliste d’A.Smith. Mais la course aux profits n’est pas si simple, elle répond à une méthodologie complète qui s’oppose souvent à tout concept humain ainsi l’application d’un système capitaliste entraîne irrémédiablement la création d’une résistance idéologique humaine considérée comme humaniste et parfois utopiste (à l’image du socialisme). D’ailleurs Marx disait : le communisme naît de l’échec du capitalisme. Mais voyons plutôt comment se compose globalement la méthode du capitalisme moderne :
1) Maintenir dans la misère les forces productives leur travail aura peu de valeur. En Europe tous le grands patrons jusqu’au milieu du 20~siècle se sont efforcé de maintenir ce statut, la classe ouvrière était très proche de la précarité sur un plan social.
2) Augmenter les capacités de production par la robotisation, ainsi l’état Français a pu augmenter de 40% son P.N.B. en moins de 40 ans tout en diminuant sa masse salariale. Prenons un exemple industriel simple celui des sucrières, ces usines traitant des tonnes de sucre par jour ne sont gérées que par 10 hommes par usine le prix du sucre étant fixé, le profit net enregistré atteint plus de 90%.
3) Il faut se montrer apolitique et opportuniste des avantages proposés par les régimes politiques, ce n’est pas juste une question d’éthique pour les capitalistes c’est surtout un moyen d’augmenter leur profit à l’image des industries d’armements qui s’enrichissent lors des guerres. Un exemple plus ciblé : celui des entreprises allemandes comme Wolswagen, Schimdt, Schneider qui durant l’Allemagne nazie ont installé leurs usines près des camps de concentrations bénéficiant ainsi d’une main d’œuvre abondante, et d’aucune valeur. Comme exemple moderne on peut citer les grandes firmes comme Nike Lacoste qui ont délocalisé leurs usines en Asie et qui emploient des enfants, cette exploitation est comparable presque l’esclavagisme lorsque l’on connaît les conditions de travail et les salaires perçus.
4 ) Maintenir les masses des pays exploitant dans l’ignorance la plus totale, le système libéral étant inhumain, il est important de maintenir les masses dans l’inculture les rapprochant ainsi plus du stade animal que du stade humain, à l’exemple de l’Américain moyen qui représente plus pour le système une machine de consommation plutôt qu’un individu.
Cette méthodologie me semble bien objective, appuyée sur des exemples concrets, et facilement accessible à tous les esprits. (J’attend de votre part des remarques, des éléments globaux manquants,…)
Michka
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