8 juin 2006
GRÈCE
Très
puissante grève étudiante soutenue par les ouvriers, et qui n'hésite
pas à se défendre physiquement contre les nervis du pouvoir. La
répression du pouvoir est féroce.
http://mai68.org/ag/1011.htm
http://cronstadt.org/ag/1011.htm
http://kalachnikov.org/ag/1011.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/1011.htm
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=62420
En Grèce, le mouvement contre la privatisation de l'éducation continue dans une dimension jamais vue encore. Toutes les facs sont totalement blocquées et 88 départements TEI (IUT), en gros plus des 320 départements académiques, ce qui represente 75% des l'enseignement superieur. La première série des examens commancée lundi mais n'a pas eu lieu. Les ouvriers soutienent les étudiants en participant à leurs actions et en faisant grève aux chantiers et aux usines. À chaque fin de manif des affrontements violents ont lieu avec la police, les organisations des professeurs des facs appellent à "la grève durable" des facs ; et le gouvernement qui veut pas reculer.
La semaine dernière, on a fait une occupation du département de l'éducation nationale grec en solidarité avec les Grecs que vous pouvez voir en photo.
Voila, en gros, ce qui ce passe en Grèce ; des infos plus détaillées et des photos ici :
http://athens.indymedia.org/?lang=en
Mouvement
des étudiants Grecs
http://paris.indymedia.org/article_propose.php3?id_article=62435
La Grèce connaît son plus important mouvement étudiant depuis les années 1970, contre un projet de loi du gouvernement actuel de droite prévoyant :
— La création des facs privées (la Constitution sera modifiée pour lever l'obstacle à ce niveau...)
— Le fonctionnement des facs publiques selon des critères de management du secteur privé
— La remise en cause de l'« asile »universitaire (impossibilité pour la police d'intervenir sur le campus sauf accord des CA des universités)
— La réduction drastique de la possibilité des étudiants de repasser des examens et de progresser d'une année sur l'autre.
Actuellement, 186 départements sont occupés, donc la quasi-totalité des facs est paralysée. Les enseignants, conformément aux consignes de leur puissant syndicat POSDEP, votent, AG par AG, en faveur de la proposition de grève illimitée.
Une manif imposante a lieu le 28 mai (8 mille personnes) et une mega-descente nationale est prévue pour demain, 1er juin. Le slogan principal des étudiants est "ici, on fera comme en France". Le mouvement se structure autour des AG par département et de coordination d'AG par ville. Il exprime un rejet radical de la logique de privatisation de l'enseignement supérieur, dans un milieu qui n'a pas connu de mobilisation importante depuis une quinzaine d'années.
Par son ampleur, il n'est d'ores et déjà comparable qu'avec le mouvement (victorieux) des occupations de 1979, qui avait durablement marqué tout une génération.
Politiquement, il est dirigé par un front entre les EAAK (qui regroupe la plupart des orgas d'extrême-gauche, 8,5% aux dernières élections étudiantes), le DARAS (liste des jeunes du Synaspismos, 2,5% aux dernières élections étudiantes) et les forces réduites mais bien structurées de Gênes 2001 (front syndical du SEK, section grecque de l'IST, O,3% des voix aux dernières élections étudiantes). Le PC grec, principal force à gauche de la social-démocratie dans les universités (15% aux dernières élections étudiantes), suit une ligne très sectaire en essayant de structurer ses forces et les très rares AG qu'il contrôle autour de "ccordinations" séparées, complètement fantoches. Sa ligne est hostile aux occupations et grèves reconductibles. Il paraît très isolé et incapable de saisir l'enjeu de ce qui se passe. Le PASOK (25% aux dernières élections étudiantes) soutient l'essentiel du projet de privatisation du gouvernement, aux prix de quelques dissensions internes, essentiellement dans son organisation de jeunesse, elle-même en pleine "reprise en main" par la direction du parti.
PS. avec plus de 70% de participation, les élections étudiantes, qui ont lieu chaque année en mars, peuvent être considérées comme un indicateur valable du rapport de forces. La première force est la droite (ND), avec près de 40% des voix. http://athens.indymedia.org/?lang=en
Signé : Los solidarios
Réponse anonyme à Los solidarios :
ton texte c'est de la merde mon pote les orgas et les syndicats ne font pas partie de la mobilisation, c'est une mobilisation anar autonome et independante et un plus il date de tres long temps.
ATHENES
SOUS LE FEU
http://paris.indymedia.org/article_propose.php3?id_article=62446
En ce moment même athènes est sous le feu, des étudiants sont blessés et un mort n'est pas encore confirmé. La police a coupé en deux le cortège des étudiants sans que la manif soit finie ; des pierres et des cocktails molotovs ont eclaté de partout ; les flics ont frappé tout le monde, même les caméramans qui étaient sur place pour filmer.
À peu près 8000 personnes sont enfermées dans l'école polytechnique d'athènes et un seul mot existe : « RÉVOLUTION ! », les travailleurs et les ouvriers vont arriver sur place bientôt pour brûler toute la capitale, une occupation aussi du parlement est à confirmer, j'ai des nouvelles toutes les 2 secondes !
A+
Jeudi 8 juin 2006 à 17h54
ATHENES
SOUS LE FEU (2)
http://paris.indymedia.org/article_propose.php3?id_article=62460
En ce moment entre 3000 et 4000 étudiants ouvriers travailleurs sont devant la préfecture de police d'athènes et ils sont prêts à foncer dedans pour la libération de 3 détenus après les émeutes de l'après-midi. Normalement, la personne qu'on croyait morte elle est à l'hopital dans un état grave ; en effet, la police l'a gardée pendant une heure par terre et les flics faisaient un barrage pour pas que l'ambulance arrive sur place. Il y a eu aussi l'occupation du parlement grec avec une grosse banderole a l'exterieur qui disait :
À BAS L'ÉTAT !
Des nouvelles bientôt
A+
Jeudi 8 juin 2006 à 20h10
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou : http://kalachnikov.org
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net
