17 mai 2007

Action Barbès 16 mai 2007

http://mai68.org/ag/1155.htm
http://cronstadt.org/ag/1155.htm
http://kalachnikov.org/ag/1155.htm
Lien originel : http://paris.indymedia.org/article_propose.php3?id_article=81640

    150 personnes ont suivi l'appel à manifester à Barbès (ouf ! on quitte Bastille)

    22h, on quitte le métro Barbès et tous les vendeurs de marlboro direction Pigalle, en bloquant le boulevard. Cinq minutes plus tard, sous les cris de "sarko facho" et "Paris, réveille-toi !" (1), première bonne cible prise à parti : "Darty" situé à cent mètres

    Pas de flic en civil visible, et ceci pendant les 20 minutes suivantes, confirmé par la suite sur les ondes radio des multiples patrouilles circulant dans le quartier

    Hésitation sur le boulevard Rochechouart, mais la manif continue et bifurque par la rue des Martyrs.

    En chemin nombreuses bonnes cibles attaquées : plus de quinze boutiques brisées (uniquement les banques, agences immobilières et un garage Peugeot). Les personnes attablées, dans les différents bars et restaurants, sont médusées et ne soutiennent pas le mouvement (seuls les vigiles des différents bars dégagent les poubelles et autres de la rue)

    À l'angle des rues Navarin et Martyrs (500 m du point de départ) un homme indique à un fourgon de police la direction prise par les manifestants

    22h20 - 22h25 Des flics en civils et en uniforme débarquent de partout en panique. À priori les manifestants sont déjà dispersés, à hauteur Notre Dame de Lorette

    22H25 Je ne donnerai pas plus d'indication aux RG sur la manière dont se sont séparés les manifestants

    Jusqu'à 23h une seule personne entr'aperçue dans un fourgon de police. D'autres petits groupes éparpillés et passant se font contrôler.

    Conclusion : si les cibles sont bonnes l'efficacité n'y est pas : effectivement il faut montrer d'où vient le problème (banques et autres ) en les fracassant bien ! Mais, sérieusement, à 150 équipés de super-glu on fait mieux que quinze vitrine ! ! ! ! (on pourrait ruiner un millier de distributeurs)

    Proposition : Donnons nous des RDV avec mission précise : engluer les distributeurs automatiques ou les PUB... Et attendons effectivement les prochains GRANDS RDV : Premières réformes de notre dictateur qui, je l'espère, mobiliseront

    (1) Note de do : ce slogan fait référence à la "belle nuit parisienne", célèbre manif-sauvage nocturne "AntiCPE" du 31 mars 2006 dont le slogan marquant était : « PARIS, DEBOUT, REVEILLE-TOI, LE PEUPLE EST DANS LA RUE ! ». Pour en savoir plus cliquer ici.

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COMMENTAIRES de divers personnes :

1°) Interpellations

J'étais avec un groupe d'une dizaine de personne, on essayait de retrouver les autres après la dispersion, bref j'vais pas vous raconter ma vie mais on s'est tous fait embarquer.

Pour certains ce fut juste une simple vérification d'identité ; pour d'autres, qui avaient des antécédents ou qu'il était prouvé qu'ils avaient cassé, c'est un peu plus chaud, mais je n'en sais pas plus.

J'ai seulement entendu dans le micro d'un keuf qu'ils avaient attrapé celui qui avait cassé le concessionnaire peugeot.

Pas plus d'info... D'autres arrestation ? ? ? Comparution ? ? ?

2°) Article Libé

Silence dans les medias, censure des rédactions, car des journalistes étaient là et suivaient (en retard) le cortège, les dégats ont été filmés et photographiés par plusieurs agences de presse ; mais, après, aucun journal n'a voulu en parler...

Sinon, soyez pas naïf y avait au moins un flic en civil qui filmait avec un petit appareil photo numérique (les autres j'ai pas vu en tout cas)

Entrefilet paru dans Libération :

« Raid sur les vitrines de la rue des Martyrs à Paris : Une trentaine de personne ont été interpellées, mercredi soir, après qu'un groupe a brisé des vitrines dans deux arrondissements du centre de Paris. Une vingtaine de vitrines de magasins ont été détruites et deux véhicules détériorés par un groupe de jeunes dans le IXème arrondissement de la capitale. Au total, une trentaine de personnes ont été interpellées : une quinzaine ont été relachées et quinze ont été placées en garde à vue. »

3°) En GAV

J'étais en garde à vue, puis ils m'ont relaché dans la nuit. Je sais pas ce qui m'attend. En tout cas, ils étaient paniqués et submergés.

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