3 décembre 2007 PROCÈS DE MOSCOU, LE RETOUR ! YVAN
COLONNA EST INNOCENT http://mai68.org/ag/1264.htm Procès Colonna : les drôles de manières de la justice antiterroriste À l'occasion de la tenue du procès Colonna, la Ligue Bretonne des Droits de l'Homme http://www.lbdh.org tient à réagir sur quelques éléments révélateurs des manières de la justice spéciale « anti-terroriste » en France. Tous ceux qui, ces dernières années, ont eu à subir la répression juridico-policière ne s'étonneront pas de la manière dont plusieurs témoins ont relaté leurs gardes à vue : il est de notoriété publique que celles-ci sont l'occasion de pressions sur les personnes interrogées. Ainsi de Michèle Alessandrini qui rapporte "les souffrances et les humiliations subies lors de la garde à vue". "J'avais peur de prendre des coups, j'entendais pleurer dans le couloir... des bruits de bottins" ou encore : « la juge m'a dit que mes enfants iraient à la DDASS ». Ou encore Nicole Huber-Balland qui décrit des interrogatoires où elle est "malmenée et manipulée", où on lui "crie dessus". Pour finalement asséner : « Je suis très étonnée par mes déclarations... On me soufflait les choses ». Mais de telles manipulations n'ont-elles pas déjà eu lieu concernant des affaires s'étant déroulées il y a quelques années en Bretagne ? Rappelons aussi, comme cela a eu lieu ici il y a quelques années, l'empressement de quelques responsables politiques, et singulièrement Nicolas Sarkozy à l'époque ministre de l'Intérieur à désigner un coupable, cela au mépris de tout respect de la présomption d'innocence :
Rien de vraiment étonnant finalement, quand on voit que lors de son audition du 26 novembre, Roger Marion répond "non" à la question "Oui ou non, êtes-vous présent lorsque Maranelli donne le nom de Colonna ?", alors que dans son livre paru cette semaine au Seuil il écrit : « J'entends alors moi-même Didier Maranelli raconter qu'il fait partie d'un groupe de sept activistes qui ont décidé de provoquer un électrochoc en tuant le plus haut représentant de l'État en Corse (...). » Et au fait, pourquoi Roger Marion, témoin cité par la défense, a-t-il été convoqué à l'Élysée par Claude Guéant, bras droit du président de la République, fin octobre ? Un debriefing de dernière minute, peut-être ? Quid aussi des propos du médecin légiste ayant affirmé que Colonna ne pouvait être le tireur, compte tenu de sa taille. Une fois de plus, comme il semble être la règle dans ce genre d'affaires, comme dans le cadre de l'instruction, le procès se fait principalement à charge. Comme si pour l'accusation et la partie civile l'accusé était bien le coupable idéal. Ajoutons enfin que la mission d'observation de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), chargée de suivre l'intégralité du procès, n'est pas en mesure d'accéder librement à la salle d'audience, comme le souligne une dépêche AFP du 30 novembre. Cette mission est notamment composée de deux avocats qui rédigeront un rapport destiné à la FIDH à l'issue du procès. La justice spéciale anti-terroriste française aurait-elle quelque chose à cacher ? Pour la LBDH , Michel Herjean L'objet de l'association est de combattre l'injustice et toute atteinte arbitraire aux droits d'un individu, d'un peuple ou d'une nation. _____________________ Procès de Moscou, le retour ! Ils n'ont absolument rien contre lui ! Il n'y a rien contre Colonna. Rien de juridiquement valable. Rien de rien ! Ils doivent le relâcher immédiatement ! Salut à toutes et à tous, Ce n'est pas à l'accusé de prouver son innocence. C'est à l'accusation de prouver sa culpabilité ! Or qu'en est-il ? Les témoins qui avaient témoigné n'avaient témoigné que devant la police, donc sous la contrainte, c'est pourquoi ce genre de témoignage n'a absolument aucune valeur juridique : Seul un témoignage fait au tribunal et devant tout le monde a une valeur juridique ! Or, justement, les témoins se sont tous rétractés. Quand on sait la pression subie par les personnes placées en garde à vue, quand on sait qu'on les empêche de dormir, de pisser, quand on sait les mots et les menaces qui sont utilisés contre eux, il n'y a rien d'étonnant que dans cette affaire, tous les témoins ses soient rétractés. Leurs anciens témoignages, faits devant la police, n'ont aucune valeur juridique ! Quant aux preuves matérielles, il n'y en a tout simplement aucune.Il n'y a rien contre Colonna. Rien de juridiquement valable. rien de rien ! Si la "justice" ose le condamner quand même, ce sera au plus grand mépris des lois qu'elle est censé faire respecter ! Il est en prison pour rien depuis des années ! Il doit être relâché le plus vite possible ou sinon une justice qui condamne sans preuve ni témoignage juridiquement valable n'est pas la justice. Mais tout le monde le sait : Il n'y a pas de justice ! Bien à
vous, _____________________ 1°) Il porterait bien le costume... ... c'est juste ce que qu'a trouvé un de ces clowns (je ne sais plus lequel) : « il aurait bien le profil... » a-t-il dit. De qui se moque-t-on ? 2°) Zones d'ombres C'est inadmissible ! cette enquête ne tient pas la route ! de nombreux témoignages semblent innocenter Colonna : alors, que fait notre grande justice ? ne peut elle reconnaitre ses erreurs ? faute de preuves on devrait laisser Colonna, l'acharnement risque de réanimer le feu aux poudres....
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