7 février 2008
TCHAD
et ARCHE DE ZOË
Pour Deby,
les opposants tchadiens enlevés sont « des détails »
Le dictateur pense en revanche pouvoir « pardonner »
les membres de lArche de Zoé !
http://mai68.org/ag/1305.htm
http://cronstadt.org/ag/1305.htm
http://kalachnikov.org/ag/1305.htm
http://www.afrik.com/article13567.html
Pour Deby, les
opposants tchadiens enlevés sont « des détails »
Le président pense en revanche pouvoir « pardonner »
les membres de lArche de Zoé
Idriss Deby considère larrestation violente de ses principaux adversaires politiques, avec lesquels il avait entamé un dialogue, comme « un détail ». Le chef de lÉtat tchadien, acculé dans son palais présidentiel par la rébellion armée, a néanmoins eu le loisir de songer au sort des Français condamnés de lArche de Zoé, quil pourrait « pardonner ».
« Des détails », cest ainsi que le président tchadien Idriss Deby Itno a qualifié les arrestations violentes et selon toutes vraisemblance illégales, depuis le 3 février dernier, de plusieurs éléphants de lopposition nationale tchadienne. « Je moccupe des choses essentielles (...) Ça, cest des détails », a-t-il insisté ce mercredi au micro de RFI, assurant quil ne savait pas qui avait été arrêté mais que les traîtres, quils soient militaires, politiques ou civils, seraient jugés « le moment venu ». Le chef de lÉtat, retranché dans son palais, dernière enclave contrôlée de sa puissance légitime au Tchad, accordait sa première conférence de presse depuis lattaque de la rébellion armée.
Lol Mahamat Choua, ancien président de la République tchadienne, député RDP (Rassemblement pour la démocratie et le progrès), Ngarlejy Yorongar, député du FAR (Fédération action pour la République), Ibni Oumar Mahamat Saleh, secrétaire général du PLD (Parti pour les Libertés et le Développement ) et porte-parole de la coalition de lopposition, et Wadel Adbelkader Kamougué, ancien président de lAssemblée nationale et député URD (Union pour le Renouveau et la Démocratie), sont « libres de leur mouvement », avait déclaré lundi un ministre tchadien, avant que le Premier ministre ne déclare le lendemain quil ne pouvait répondre aux questions concernant leur sort.
Le dialogue politique en miette
Cest quIdriss Deby est très méfiant vis-à-vis de son propre entourage, alors que de nombreuses personnalités politiques et militaires du premier cercle du pouvoir sont passées en rébellion depuis quelques années. En 2006, après lattaque du FUC (Front uni pour le changement) sur NDjamena, le régime tchadien se serait déjà livré à « des arrestations arbitraires, des actes de torture et des exécutions sommaires de civils soupçonnés dêtre affiliés aux rebelles, ainsi que de membres de leurs familles », à en croire Human Rights Watch, qui rapporte lenlèvement de sept opposants et non de quatre.
Les prisonniers pourraient même actuellement être retenus au palais présidentiel, indique Amnesty International, qui craint quils ne soient torturés ou quils rejoignent la longue liste des personnes disparues au Tchad. Tous les hommes politiques enlevés avaient pourtant accepté daller au dialogue en signant un « accord politique global visant à renforcer le processus démocratique au Tchad », le 14 août 2007, sous les auspices de lUnion européenne.
Un pas important dans un pays miné par les dissensions, où lalternance politique se fait depuis lindépendance par les armes et où les régimes se maintiennent, quand ils y parviennent, en éliminant ou en phagocytant leurs opposants. Si la disparition des chefs politiques se confirme, le Tchad pourrait être reparti pour un long cycle de violences, avec le soutien de la France, parfaitement informée du déplacement des colonnes rebelles mais pas du sort des députés tchadiens, à en croire le ministère des Affaires étrangères.
Les opposants après les membres de lArche de Zoé
Cest pourquoi leur arrestation ramenée à un « détail » peut choquer. Dautant que le président tchadien, occupé à bouter les rebelles hors de NDjamena, a trouvé le temps de réfléchir au sort des Français condamnés de lArche de Zoé. « À partir du moment où la Constitution tchadienne me donne le droit délargir qui que ce soit, tchadien ou étranger, ce nest pas impossible. Si la France le demande, bien sûr, que jexamine cette question », a-t-il répondu à un journaliste qui linterrogeait mercredi sur la possibilité de grâcier les condamnés, avant de confirmer sur la radio française Europe 1 quil était « prêt à pardonner ».
Dur en affaire, il a néanmoins insisté sur le fait que la France devait officiellement en faire la demande. Ce que lElysée est prêt à faire, selon le porte-parole de la présidence française. Paris, pour montrer les muscles face aux rebelles, navait même pas attendu que le président tchadien en fasse la demande, selon le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui répondait mercredi aux questions de la commission des Affaires étrangères de lAssemblée nationale.
Signé : Saïd Aït-Hatrit
Pour suivre le fil des événements :
6 février
: Paris hausse le ton, les rebelles aussi
4 février
mi-journée : Tchad : le régime dIdriss Deby sur des charbons
ardents
3
février mi-journée : Tchad : NDjamena en flammes, mais Déby
tient bon
3 février
au matin : Le Président tchadien cerné par les rebelles
2 février
mi-journée : Les rebelles prennent NDjamena
1er février
mi-journée : la bataille de Massaguet
31 janvier
: Percée spectaculaire de la colonne rebelle au Tchad
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REMARQUE
de do :
ARCHE DE ZOË - déclencher une guerre au Tchad pour obtenir une amnistie ?
Salut à toutes et à tous !
Comme c'est curieux, cette guerre au Tchad juste après l'affaire de l'Arche de Zoë qui a eu lieu elle aussi au Tchad. Comme c'est curieux qu'au tout début de cette guerre le sarkonazi ait dit qu'il n'interviendrait pas et qu'il laisserait les rebelles prendre le pouvoir. Puis, comme c'est curieux... après qu'Idriss Déby, le "président" du Tchad, ait finalement été sauvé par la fRANCE, il a déclaré qu'en fait il n'était pas hostile à amnistier l'Arche de Zoë ! comme c'est curieux !
Ne devrait-on pas se demander si notre sarkonazi chéri n'aurait pas déclenché une guerre au Tchad juste pour pouvoir faire du chantage à Idriss Déby : « Si tu veux que je te sauve, il faut que tu amnisties les gens de l'Arche de Zoë ! » ?
N'oublions pas que François Sarkozy, le petit frère de Nicolas, est sacrément mouillé dans cette histoire d'Arche de Zoë !
Voici maintenant un article écrit, justement, par l'un des opposants que le dictateur tchadien vient de jeter en Prison :
Dans les secrets de l'Arche de Zoë :
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou : http://kalachnikov.org
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net