26 septembre 2008
La
crise, cest lorgasme du capitalisme !
http://mai68.org/ag/1458.htm
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Réaction
de la LCR aux propos de N. Sarkozy à Toulon
A Sarkozy et aux riches de payer la crise
Communiqué de la LCR.
A Toulon, Sarkozy a été obligé de reconnaître la gravité de la situation. Il reconnaît que la crise risque de passer de la sphère financière au secteur bancaire menacé dasphyxie. Il reconnait que la crise génère la baisse de la croissance, un nouveau bond en avant du chômage dopé par des plans de licenciements massif, une nouvelle dégradation des conditions de vie des classes populaires. Adepte de la méthode de la poudre aux yeux, il sest livré à un numéro purement démagogique pour tenter de dédouaner le capitalisme et contre le laisser-faire de la sphère politique vis à vis du marché. Cest le signe du puissant discrédit qui frappe le capitalisme. Aux Etats-Unis comme en France, la crise est tellement forte que les partisans du moins dEtat organisent désormais son intervention dans léconomie.
Derrière les discours, il y a la réalité dune politique toujours plus agressive contre les droits et les acquis sociaux. La politique quil annonce sur le terrain des services publics porte un nom, laustérité. Des dizaines de milliers demplois publics supprimés, cest à dire un plan de licenciements massif à faire pâlir de jalousie les grands patrons du privé, voilà la pierre angulaire du discours de Toulon. Et larbre de lannonce dune législation contre les parachutes dorés ne doit pas masquer la forêt dune politique visant à protéger les possédants et à faire supporter les conséquences de la crise aux classes populaires. Privatiser la Poste alors que les banques en faillite sont nationalisées, cest la vieille recette du capitalisme : privatiser les bénéfices, nationaliser les pertes.
Oui, le capitalisme vit une crise profonde. Et cest aux riches de la payer ! La charge à laquelle Sarkozy sest livrée « contre l anticapitalisme » souligne que le rejet du système monte dans la société, que les anticapitalistes gagnent du terrain. La seule alternative crédible face au désastre capitaliste, ce nest pas laménagement ni la réforme. Cest la rupture. Le capitalisme ne se moralise pas. Il se combat et doit être remplacé par une nouvelle organisation de la société, le socialisme démocratique et écologique. Cest notre projet. Le NPA doit devenir une grande formation politique utile à la fois pour tenir tête à Sarkozy et au Medef, pour défendre les intérêts de la majorité de la population, pour faire vivre lespoir et développer les luttes contre ceux qui exploitent, qui précarisent et qui licencient.
Le 26 septembre 2008.
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RÉPONSE de do :
Je cite la LCR : « La charge à laquelle Sarkozy sest livrée "contre l anticapitalisme" souligne que le rejet du système monte dans la société, que les anticapitalistes gagnent du terrain. »
Et je dis daccord !
Mais si je cite à nouveau la LCR : « Sarkozy a été obligé de reconnaître la gravité de la situation. Il reconnaît que la crise risque de passer de la sphère financière au secteur bancaire menacé dasphyxie. Il reconnait que la crise génère la baisse de la croissance, un nouveau bond en avant du chômage dopé par des plans de licenciements massif, une nouvelle dégradation des conditions de vie des classes populaires. »
Là, je dis NON ! et je le prouve en traduisant ainsi ces propos de la LCR : « Sarkozy nest coupable de rien, cest la crise qui est coupable de tout ! et comme la crise est coupable, il est inutile de faire grève ; car la grève ne supprimera pas la crise mais laggravera ! » Je sais que ce nest pas ce que la Ligue veut dire, mais cest ce quelle dit malgré tout sans même sen rendre compte. Et cest dramatique !
La "crise", cest avant tout un spectacle : largent ne sévapore pas, il passe de certaines poches dans dautres poches : les moyens requins de la bourse ont mangé les petits et les gros requins ont mangé les moyens et, actuellement, les gros se font eux-mêmes manger par les très gros.
Largent va à largent !
La "crise", cest quand les plus gros senrichissent dun seul coup sur le dos des moins gros !
En plus, avec le spectacle de la crise, les capitalistes peuvent faire croire au prolétariat quil ny a pas le choix, que cest la "crise", que tout le monde doit faire un effort, que le prolétariat doit faire de gros sacrifices, quil est inutile, voire nuisible de faire grève, que ça ira mieux demain, toujours demain...
Le capitalisme est un système fait pour enrichir les riches en appauvrissant les pauvres. Pendant la "crise" cet enrichissement des plus riches au détriment de moins riches queux se fait dun seul coup.
La crise, par conséquent, ce nest pas quand le capitalisme fonctionne mal, cest au contraire quand il fonctionne au mieux.
La crise, cest lorgasme du capitalisme !
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