Message urbi et orbi du laboratoire de cosmoénergétique pour l'an 2010
Date: 11 janvier 2010
Laboratoire de Cosmoénergétique |
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« L'impression de certitude est un témoignage certain de folie et d'incertitude extrême. »
MONTAIGNE
« Si l’on considérait une théorie comme parfaite, et si on cessait de la vérifier par l’expérience scientifique, elle deviendrait une doctrine »
CLAUDE BERNARD
« Ne changez pas le climat, changez le système! »
HUGO CHAVEZ à Copenhague le 17/12/2009
Lorsque, entre deux chocs pétroliers vers la fin des années 1970, je me suis reconvertie de l'électrotechnique dans l'économie d'énergie, en portant une attention particulière sur l'énergie solaire; on parlait alors, non pas de réchauffement climatique mais de refroidissement. Non, vous l'aviez oublié ? Tout le monde admettait que nous allions vers un petit « âge de glace ». Et les médias, qui en absence d'Internet n'étaient pas encore main stream à l'époque mais régnaient simplement sans partage, sculptaient l'opinion publique selon laquelle nous nous dirigions vers un an 2000 des plus glagla.
Alors, qu'a-t-il bien pu se passer pour que la courbe des températures s'envoie subitement en l'air de la sorte, finissant en décembre 2009 dans l'apothéose hystérique du Grand Carnaval de Copenhague ? Alors que les agrumes de Floride gèlent et que le nombre des morts de froid dans la rue ne cesse d'augmenter chaque hiver ?
Tant que les variations climatiques restaient un phénomène naturel observé sans qu'on cherche à en titrer quelque oracle profitable, elles demeuraient un paramètre anecdotique dans notre modeste activité d'audit énergétique. Les variations des degrés-jours, qui nous servent à corriger climatiquement les consommations de chauffage des variations saisonnières, oscillaient gentiment autour de leur moyenne trentenaire. Aussi l'inversion de signe dans la doxa d'une température moyenne globale - concept que la thermicienne a du mal à saisir, nouveau-né déposé dans notre jardin par la cigogne de la mondialisation - passa inaperçu au point que mon souvenir est incapable de dire quand elle a eu lieu. Je n'avais pas eu, jusqu'à un passé récent, à considérer ce faux problème parmi tant d'autres.
Les oscillations climatiques à échelle de temps géologique n'avaient guère de quoi soucier une gestion énergétique à échelle de temps économique. Même si rétrospectivement on peut se dire que l'opinion, car c'en est une, selon laquelle le climat allait en se réchauffant plutôt qu'en se refroidissant ne doit pas être étrangère au fait que les campagnes « anti-gaspi » des années 1980 ne furent qu'un feu de paille sans effets ni lendemain. De ce point de vue, nous sommes moins bien avancés 30 ans plus tard!
La motivation aux économies d'énergie, et notamment de chauffage, n'est évidemment plus la même dans la perspective d'un réchauffement durable du climat, surtout si le prix du pétrole baisse dans le même temps et qu'à la fois un programme de centrales nucléaires, irréversible par son gigantisme, se trouve engagé suivant le slogan « on n'a pas de pétrole mais on a des idées », radioactives en l'occurrence, au point de se chauffer à l'électricité par patriotisme!
En tant qu'artefacts, les chocs pétroliers n'avaient pas non plus pour objet de réduire la consommation énergétique, mais de conforter la position des puissances militaires et financières qui contrôlent les ressources, et de faire payer par tous un lourd tribu à la déesse Croissance au prétexte d'économies d'énergie. C'est la fameuse, plutôt fumeuse, stratégie « gagnant-gagnant » dans laquelle ce ne sont pas les deux parties qui gagneraient sans qu'il y ait de perdant, les principes de la thermodynamique ne le permettent pas, mais la même qui gagne deux fois tandis que l'autre est à la double peine.
Ces phénomènes géopolitiques n'ont rien de naturel. Mais il y a un pas à franchir des chocs pétroliers successifs au gré des conflits entre puissants, jusqu'à imaginer et mettre en scène un choc climatique global donnant l'apparence que la responsabilité en incombe solidairement à tous les habitants de la Planète. Et nul besoin que ce choc climatique ait une réalité puisqu'un consensus « scientifique » suffit, apparemment, à emporter le consentement des masses à une « gouvernance mondiale » qui se pose comme seule planche de salut. Le gouvernement mondial, qui se fantasme depuis longtemps dans les « think tank » et s'affirme maintenant ouvertement dans chaque discours présidentiel des deux côtés de l'Atlantique, a franchi ce pas depuis longtemps. Il en vient même à s'auto-exhorter à « changer de braquet » (discours de Sarkozy à Copenhague).
Pour que le spectre du réchauffement de la Planète (rien que ça!) devienne ce levier efficace de « gouvernance mondiale », il fallait encore que le gouvernement mondial, qui n'est encore qu'un hologramme manipulé, devant une opinion publique sidérée, par une oligarchie mondiale qui est, elle, bien réelle, donne l'illusion de pouvoir agir dessus et qu'il en rende responsable l'humanité entière pour la contraindre à aller dans le sens qu'il souhaite.
Parmi les nombreux paramètres thermodynamiques qui règlent le climat, système chaotique par excellence, il fallait donc en isoler un sur lequel l'homme, donc la politique, serait susceptible d'agir. De ces paramètres, l'effet de serre est un agent moins sensible comparé à la circulation atmosphérique et à l'albédo par exemple, celui dont on connaît le plus mal l'influence sur le climat terrestre, le plus difficile à saisir, le plus ésotérique, donc le mouton le plus facile à dessiner pour le petit prince de Saint Exupery, c'est à dire à placer sous la responsabilité de l'homme.
Parmi les différents agents de l'effet de serre atmosphérique, nonobstant que l'atmosphère n'est pas une serre, mais faisons pour l'instant comme si elle l'était, on a pris soin de n'en retenir qu'un seul, le , car un mythe se doit d'être d'autant plus simple que sa vocation est universelle; l'inatteignable universel étant en effet le stade ultime du simplisme. Le est de ce point de vue le candidat idéal:
Cela ne peut certes pas faire grand mal à la Planète que nous connaissons d'ailleurs mal, pas plus d'ailleurs que l'émission de , qui est bénéfique au monde végétal (photosynthèse). Mais ce n'est pas la Planète qui est en danger, contrairement à ce qu'on nous rabâche au point que ça devrait sembler suspect au plus grand nombre, à commencer par les écologistes, si tant est qu'ils soient vraiment écologistes ?
L'idée qui veut que l'homme détruise la Planète permet en effet à l'écologisme malthusien déjà évoqué [1] d'instiller son idéologie: la pensée unique selon laquelle l'homme en tant que tel (homo sapiens) détruit la nature dont les magiciens AL MONSANTO GORE, TOTAL NICOLAS EDF HULOT POULENC et autres groupe PPR YAB déroulent le spectacle merveilleux sous nos regards contrits. Mais ce spectacle de nature en danger n'a pas grand chose à voir avec la nature réelle à laquelle nous appartenons. Et ce sont ces mêmes promoteurs de « homo capitalistus industrialis », de l'industrie qui empoisonne l'écosystème humain, qui nous font payer leurs ravages de nos propres vies.
Car c'est nous, c'est l'humanité qui est en danger de mort, atteinte de cette pathologie suicidaire qui s'appelle le capitalisme, à commencer par ses couches inférieures qui n'ont pas les moyens de se protéger. C'est ainsi que 6 milliards d'habitants surnuméraires sur la Planète doivent être éliminés afin que les 500 millions restant aient un meilleur niveau de vie, selon les plans du club de milliardaires réuni par DAVID ROCKEFELLER Jr et BILL GATES [2].
Jusqu'au début des années 2000, ces histoires de perturbation du climat par l'activité humaine n'avait pas de quoi attirer particulièrement mon attention dans la mesure où j'étais entièrement absorbée par le problème de gaspillage énergétique dont le stade industriel où il était rendu, à mesure que grandissaient les problèmes de ce qu'on appelait l'environnement, allant de son empoisonnement nucléaire, bactériologique et chimique à la perspective d'un proche épuisement des ressources fossiles, en passant par une agriculture devenue folle ne sachant plus produire que famines et suicides; me faisait apparaître de manière de plus en plus saillante une seule et même cause à tous ces problèmes: la prédation industrielle relevant d'une économie qui considère que la nature est un bien libre, donc gratuit, donc inépuisable... Erreur qui découle d'une absence d'identification des conditions aux limites et d'un manque de discernement entre stock et flux, respectivement entre énergie fossile finie et énergie solaire à intensité limitée mais constante, et qui viole ainsi les principes de la thermodynamique avec pour conséquence une explosion de la production d'entropie interne du système thermodynamique fermé que constitue la planète Terre avec la complexité de sa biosphère qui fait sa singularité.
Après avoir formalisé ce constat dans mon théorème d'économie cosmoénergétique [3], les solutions qui en découlent pour l'économie humaine visent la fin de l'exploitation de ressources fossiles d'énergie pour ne plus utiliser d'énergie que d'origine solaire extraite et renouvelée à une échelle de temps humain (typiquement la vie d'un arbre). Cela implique que ces solutions ne peuvent se développer qu'au sein d'une économie humaine libérée du capital et de son arme de prédation massive qu'est l'industrie. Un corollaire est la fin de l'agriculture industrielle: dans une économie cosmoénergétique, l'agriculture est de l'énergie 100% solaire, c'est à dire biologique, extensive et diversifiée.
Dans un tel tableau, une perturbation du climat par l'activité humaine, si elle était établie, proviendrait de même du caractère capitaliste et industriel de cette activité. Dès lors que ce caractère est appelé à disparaître pour guérir l'humanité d'une catastrophe écologique (donc sociale) avérée, la question de la réalité même de cette perturbation devient sans objet. Une telle perturbation humaine du climat existerait-elle que, dans une économie cosmoénergétique, elle serait abolie et non marchandée au poker menteur comme actuellement avec les crédits carbone. L'explosion conjuguée des cancers et maladies dégénératives en tous genres, des famines, des guerres etc. nous montrent que cette catastrophe est bien là. Pourtant la climatocratie a besoin de nous menacer de châtiments à venir bien plus terribles encore pour nous mobiliser sur ce problème virtuel et nous détourner des solution aux problèmes réels dont elle est responsable.
L'idée d'une injection industrielle de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, équivalant à une perturbation des cycles naturels de l'eau et du carbone, était à priori évidente et le dénoncer irait dans le sens d'une économie cosmoénergétique; du moins, tant qu'elle restait un détail dans le champ de ruines laissé par le capitalisme dans son sillage. Mais la climatomania réchauffiste vient de loin et de haut, comme nous venons de le voir, et s'est instituée en climatocratie mondiale. Elle vient jusque dans nos associations nous sommer, toutes affaires cessantes, de « sauver le climat » (sic! comme si nous n'avions pas plus urgent que de courir après des moulins à vent) avec le capital pour seule planche de salut, de rengainer notre social et son milieu naturel pour les soumettre au dieu Économie dans la grand messe du développement durable, Amen!
Ainsi, j'étais encore dans l'association locale du réseau SORTIR DU NUCLéAIRE où nous essayions de glaner laborieusement des informations et tisser des liens de compréhension sur les innombrables anomalies qui ressortaient des opérations de démantèlement de la centrale de Brennilis, quand nous fûmes invités à participer à l'AG de création du réseau (un de plus!) finistérien d'initiatives action climat (RIAC-29). Je me suis rendue au nom de mon association à cette réunion pour poser la question: pourquoi créer un réseau sur une question aussi spécialisée, et pour moi pas centrale dans le problème global, alors qu'il existe dans le département nombre d'associations environnementalistes aux spécialités diverses et parfois pointues qui ont besoin d'une mise en réseau pour croiser leurs problématiques dont l'incidence, elle, est bien globale ? La réponse négative à ma proposition tenait en ce que le sujet était porteur et cette création répondait à une attente d'un public non encore sensibilisé, exprimée lors de réunions d'essaimage du RACF. Je préfère laisser à TOQUEVILLE le soin de traduire une telle position:
« Les complications fatiguent l'esprit humain et il se repose volontiers avec une sorte d'orgueil dans l'idée d'une seule cause produisant à elle seule une infinité de grands effets. »C'est tellement vrai que j'entendais récemment, dans l'émission de France Culture consacrée aux sciences, un allergologue expliquer sans rire, après avoir fustigé les bouleaux, que la recrudescence d'allergies au printemps était due à l'apparition précoce des pollens due réchauffement climatique!
Lorsque j'ai appris il y a à peine un an que le RIAC-29 s'était auto-dissout, j'ai naïvement cru que son assemblée générale avait constaté l'extinction de son objet. Hélas, on apprenait au printemps 2009 la naissance d'un nouveau RIAC-BREIZH. Il s'agissait sans doute de faire peau neuve en vue du grand carnaval de Copenhague de décembre 2009. Tout récemment, lors d'une réunion dans une salle mal chauffée, je disais en plaisantant que Copenhague avait été vraiment efficace pour faire chuter aussi spectaculairement la température. On me rétorqua sans rire que la TV avait dit qu'il ne faillait pas confondre la météo avec le climat, ce n'était pas la même chose! Décidément, les mythes ont la peau dure!
Au début, comme la majorité des gens, y compris de scientifiques illustres [4], j'admettais donc sans me poser de questions l'idée que ça se réchauffe et qu'une injection industrielle de GES dans l'atmosphère puisse en être la cause. Toutefois ce n'était qu'un corollaire à la prédation industrielle dont les éventuels effets néfastes n'ont rien d'évident contrairement à ceux avérés et très graves dont je viens de parler. Mais l'agitation réchauffiste étant venue à la rescousse du « développement durable », une autre tarte à la crème en perte de vitesse, elle envahit nos champs de vie et d'action au point de nous en détourner, il ne m'était plus suffisant ni tenable de dire que je n'avais pas besoin d'un hypothétique réchauffement climatique pour justifier la nécessité d'arrêter de brûler l'énergie de la Terre. Je me vois donc acculée à me colleter avec ce fichu effet de serre.
Au moment où j'ai quitté le cabinet d'audit énergétique où j'œuvrais depuis 25 ans, début 2004, l'ADEME commençait à nous imposer de produire, dans les diagnostics, en plus de l'équivalent en tep, l'équivalent en carbone évité par l'économie d'énergie induite par nos prescriptions, en imposant pour ce faire des coefficients à appliquer forfaitairement et dont les valeurs laissaient soupçonner un mode de calcul encore plus exotique que pour les tep. Le méthane et autres GES (lesquels ?) étaient parait-il pris en compte dans ces coefficients dont la recette (car je découvris plus tard qu'il s'agit bien là de cuisine) demeure semble-t-il secrète.
Mais il n'a jamais été question de la vapeur d'eau (v.e.) qui est pourtant l'agent de 55% (selon MÉTÉO FRANCE) à 95% (selon MARCEL LEROUX [5]) de l'effet de serre! La première explication du GIEC que j'ai trouvée sur Internet expliquait que la v.e. n'était pas prise en compte car son temps de vie dans l'atmosphère n'est que de 8 jours, alors que celui du serait pile-poil de 100 ans! ce qui est invérifiable et controversé. Évidemment une « durée de vie » en atmosphère de 100 ans est très pratique pour caler sur le l'importance relatives des autres GES et évacuer en même temps ceux qui, comme le vent,« ne font que passer » (même s'ils sont l'absolue majorité!) et notamment la si encombrante v.e.. Cet argument présageait la fumisterie, car évidemment une molécule de ou de n'ajuste pas son spectre d'absorption des rayons infrarouges selon son ancienneté dans l'atmosphère, il est intrinsèque à la nature de la molécule ou !
c'est la notion même de température moyenne globale, celle que les lobbys et l'ONU ont soutirée au GIEC pour que l'ADEME puisse nous bassiner « faisons vite ça chauffe! ». La température est une grandeur thermodynamique intensive, c'est à dire qu'elle ne dépend pas de l'extension du système. Dès lors, si on peut faire la moyenne de la température d'un même lieu sur une durée de temps, par exemple un hiver, on peut en tirer un écart de température moyen (intérieur - extérieur intégré dans le temps), qui multiplié par la déperdition d'un bâtiment (en ) et le nombre d'heures de chauffage dans l'hiver donnera une estimation juste des à dépenser pour chauffer le bâtiment car on on s'est contenté de moyenner dans le temps une fonction d'état intensive d'un même système thermique, en un seul lieu climatique; par contre faire la moyenne (donc additionner) des températures de systèmes de natures différentes (terrestre et maritime), de tailles (maillage) différentes, de microclimats hétérogènes etc. revient à additionner les températures de certaines parties (en ignorant les autres!) d'un système hors équilibre, non homogène. C'est bien sûr mathématiquement possible, mais c'est une faute physique fondamentale des modèles numériques du GIEC. Ça n'a aucune signification physique, c'est une ineptie thermodynamique.
Nous pourrions donc nous arrêter là en concluant avec MARCEL LEROUX [10,11,12], un [vrai] climatologue français décédé en 2008 dans l'ignorance générale et au grand soulagement des « climatologues numériciens » dont il dénonçait les absurdités:
« Il n'y a pas de climat global, donc il n'y a pas de réchauffement global. Ça n'existe pas. Ce n'est pas parce qu'on utilise ces courbes moyennes de températures... on additionne des torchons et des serviettes. » [5].
On savait depuis un moment que la fameuse courbe de températures en crosse de hockey avait subi quelques coups de marteau pour redresser le manche, notamment pour aplatir la bosse de l'optimum médiéval, époque à laquelle les chars à bancs n'émettaient pas de GES (aire rouge sur la courbe du bas); et combler la dépression du petit âge glaciaire qui a suivi (aire bleu sur la courbe du bas).
En haut: température moyenne globale
trafiquée en crosse de hockey, la seule
montrée dans tous les médias mondiaux. En bas: idem avant élimination des valeurs gênantes par le GIEC, ayant servi à fabriquer la crosse de hockey chauffante. Noter que ce sont des données partielles (Europe) de l'hémisphère Nord qui servent à prouver un réchauffement global. |
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Il faut encore noter que cette température n'augmente plus depuis 1998 et que toutes les courbes honnêtes sont plates de cette date à nos jours. Mais la courbe en crosse présentée par le GIEC ne tient plus compte des relevés après 1990 mais prolonge la pente 1960-1990 jusqu'à aujourd'hui! D'autre part l'année la plus chaude du siècle n'a pas été 1998 mais 1940.
Ah oui! j'allais oublier, peut-être l'essentiel: les relevés de température qui alimentent ces courbes ne sont pas les températures de l'air au niveau du sol, qui caractérise vraiment le climat, mais les températures de surface, du sol et pareillement des océans (!), effet de serre oblige. Et tout ça mélangé, la pleine mer, avec un lieu relevé pour des milliers de km², les villes, les campagnes, avec des écarts considérables. Par exemple, on trouve facilement 2° à 3° d'écart entre les stations de Brest-Guipavas et Brest-St Jacques ou entre Paris-Orly et Paris-Montsouris, ce qui n'a rien à voir avec l'effet de serre mais avec l'usage des sols. Imaginez le maillage des mesures faites dans le pacifique Nord par rapport à celui obtenu en Europe et en Amérique du Nord. On mélange tout ça en une cuisine indigeste et on prétend en tirer une quelconque température moyenne de l'hémisphère Nord. L'étendre à l'hémisphère Sud, composée majoritairement d'océans et où la force de Coriolis s'inverse, enlève tout reste éventuel de crédibilité en l'existence d'une température globale.
car c'en est une, a fait la une de tous les journaux à l'étranger sous l'appellation de « climategate », mais en France cette affaire a été présentée comme un piratage de courriels internes au GIEC par quelque hacker indélicat, comme un complot (seul le pouvoir a le droit d'en former les théories!) pour empêcher notre président de « changer de braquet » et faire capoter COPENHAGUE, mais ces e-mails n'auraient en fait pas de quoi casser la patte d'un hockey stick. Plus que quelques e-mails piratés, il s'agit d'un dossier structuré de 6500 fichiers dont seulement 1073 e-mails qui a été mis sur le Net sous forme d'une archive nommée FOI2009 de 297,7 mégaoctets (FOI est un clin d'œil de la part du « hacker » au Freedom Of Information Act). Un hacker extérieur aurait difficilement pu pirater les ordinateurs du CRU (Climate Research Unit, East Anglia, le Vatican du GIEC), cibler précisément et classer logiquement autant de documents. Il s'agirait plus probablement d'un membre du CRU qui, pris dans la tourmente, a craqué [7].
Que voilà une belle démonstration de la puissance mythologique des mathématiques et de l'ordinateur! Le climat est l'archétype de système chaotique complexe où les interactions sont si nombreuses (5 millions de variables différentes!) que l'oubli des conditions initiales est précoce et atteint une limite temporelle infranchissable. C'est pourquoi les prévisions météo ne peuvent être fiables à plus de 5 jours. Même si on augmentait à l'infini la puissance des ordinateurs, on améliorerait la finesse des mailles, c'est à dire la précision locale des prévisions, mais pas la longueur du terme. Cela ne permettrait en aucun cas de prédire le climat à cent ans comme le font les éco-politico-catastrophi-réchauffistes, ce que le GIEC lui même ne fait pas.
J'appelle une fois de plus à la barre mon maître PRIGOGINE pour pointer la raison de l'impasse climato-modéliste:
« "Pourra-t-on un jour vaincre le second principe" ?: telle est la question que des hommes posent de génération en génération, de civilisation en civilisation, à l'ordinateur géant imaginé par Isaac Asimov dans The Last Question. Et l'ordinateur répond imperturbablement: les données sont insuffisantes. Des milliards d'années s'écoulent, les étoiles, les galaxies meurent, mais l'ordinateur, désormais directement attaché à l'espace-temps, continue à rassembler les données manquantes. Bientôt, aucune ne peut plus être recueillie, rien n'existe plus que l'innommable chaos, mais l'ordinateur, lui, continue à calculer, à construire des corrélations. Et, finalement, il tient la réponse. Nul n'est plus là pour l'apprendre mais l'ordinateur sait maintenant comment vaincre le second principe. Et la lumière fut... »
Dès qu'on y regarde un peu de près, on constate que transposer au climat terrestre le modèle de la serre de jardin, ou du capteur de chaleur solaire, relève d'un simplisme ahurissant. Dans la serre, on a une surface absorbante dans tout le spectre solaire (appelée insolateur dans un capteur) et une couverture solide (généralement une vitre) transparente à la lumière visible (qui véhicule le plus gros de l'énergie solaire) mais opaque au rayonnement infrarouge (IR) qu'elle absorbe. L'absorbeur et la couverture sont séparés par un espace, idéalement vide pour éviter la convection et la conduction calorifique, qui sont des pertes d'énergie, afin que l'échange entre les deux se produise essentiellement par rayonnement.
Une petite partie de l'énergie rayonnée par le Soleil est réfléchie par la couverture (albédo), une autre petite partie est absorbée (diffusion) par celle-ci, mais 80 à 95% restant du rayonnement la traverse (transmission) et est absorbé à la surface de l'insolateur qui s'échauffe. Tout corps plus chaud que (zéro thermodynamique ) rayonne de l'énergie proportionnellement à la puissance quatrième de sa température thermodynamique et en s'échauffant l'insolateur, ou le sol de la serre, augmente donc son rayonnement proportionnellement à la puissance quatrième de son échauffement. Mais, vu sa température (de l'ordre ), ce rayonnement s'effectue dans l'infrarouge et est absorbé par la couverture qui s'échauffe à son tour et rayonne de même, dans les deux directions vers le sol et vers le ciel. Finalement, l'insolateur ou le sol voit sa perte par rayonnement limitée: grâce à ce retour par la couverture sélective, il absorbe une fraction plus grande de l'énergie rayonnée par le Soleil et s'échauffe à une température plus élevée que s'il n'y avait pas cette couverture. C'est cela, et pas autre chose, l'effet de serre.
Le modèle de la serre ne peut être transposé simplement à l'atmosphère terrestre. C'est pourtant ce que font grosso-modo les modélistes numériques de l'église de climatologie, et c'est un clou de taille en plus dans le cercueil de leurs modèles. D'abord, les vitres de nos serres et capteurs solaires sont solides et homogènes, bien délimitées dans l'espace (4 à 8mm), avec des coefficients de transmission constants et connus. Ils peuvent être modélisées comme un système rayonnant simple. Dans l'atmosphère, ce rôle est joué par des gaz, certes émissifs, mais qui se promènent dans toute la colonne d'air, de la troposphère (0 à 10 km) à la stratosphère (10 à 46 km) c'est à dire sous des pressions allant de 1 à 1000 mbar (ou hPa pour les puristes), de caractéristiques et en concentrations variables, dans des compartiments ouverts de tailles variables et mobiles... Définir un effet de serre comme nous venons de le faire est impossible dans de telles conditions.
Qu'à cela ne tienne, les climatologue patentés ont fixé ces conditions par trop mouvantes à leur goût. Il suffit d'abord d'écarter le principal et trop turbulent GES qu'est la vapeur d'eau en décrétant que l'albédo des nuages compense exactement l'effet de serre de la vapeur selon la célèbre équation d'ATTILA , nul besoin d'ordinateur puissant pour la résoudre! Ensuite, il ne reste plus qu'à ne pas tenir compte de la trop turbulente troposphère avec ses nuages indomptables. Elle fera, bien que plus dense, mathématiquement office du vide (à rideaux ?!) dans la serre et de ne mesurer les concentrations de GES que dans la stratosphère beaucoup plus calme et qui remplira seule le rôle de la vitre de la serre, avec en plus la sophistication d'une émissivité variant selon les cours du CCX (Chicago Climate eXchange). Eh bien voilà, ça n'était pas si difficile!
Pour illustrer la puissance calorifique de l'effet de serre atmosphérique, les réchauffologues répètent à l'identique que la température moyenne de surface terrestre serait de 33°C plus basse si l'atmosphère était purgée de tout GES, c'est à dire qu'il gèlerait quasiment partout sur la planète avec une moyenne à -18°C. Encore une linéarisation simpliste! YVES LENOIR, dans son excellent ouvrage « climat de panique » [9] montre que la procédure de calcul qui a produit un tel résultat consensuel est grossièrement fausse. Notamment, après avoir rappelé que la température moyenne de surface est une donnée dénuée de signification climatique, il constate que la méthode universellement retenue qui conduit à cette différence de -33°C consiste à moyenner le flux solaire pour en déduire une température moyenne en appliquant la loi de Stephan-Bolztmann inversée. C'est une erreur car cette loi de radiance du corps noir n'est pas linéaire mais exponentielle et ne peut s'appliquer qu'à un flux instantané. L'appliquer à un flux moyen, qui aplatit le temps, c'est confondre l'effet de la cause moyenne (flux) avec l'effet moyen (température) avec une erreur de +77% qui est renouvelée en déduisant de la même manière de cette température moyenne fausse le flux moyen infrarouge émis par le sol vers la voûte céleste, induisant une nouvelle erreur de -89%.
La température moyenne calculée à partir d'un flux moyen est donc surestimée. Inversement, le flux moyen émis calculé à partir d'une température moyenne d'émission sera sous-estimé. La méthode juste étant de calculer individuellement chaque température pour chaque valeur instantanée de flux, puis d'intégrer si on tient à annoncer une valeur moyenne qui sera logiquement juste mais parfaitement dénuée de sens! Bien que dénoncée depuis au moins 2001, cette erreur semble toujours faire partie des dogmes de l'église de réchauffologie universellement admis.
Mais ce n'est pas tout. Pour reproduire (c'est ça la science) la simulation de planète sans effet de serre, YVES LENOIR part d'une planète pelée, telle la Lune où, sans atmosphère, la notion de climat n'a pas grand sens. Mais on en mesure précisément la température et il pose les linéaments d'un bilan radiatif sans biais. Puis, pour étudier le cas d'une atmosphère sans effet de serre, là où le modèle officiel se contente de mettre à zéro les coefficients radiatifs (excluant la v.e.!) de l'atmosphère terrestre, il débarrasse la Terre de son atmosphère et de toute son eau, la rendant semblable à la planète pelée précédente. Puis il ajoute à cette planète asséchée, d'abord supposée lisse comme une boule de billard, une atmosphère composée uniquement d'azote, seul gaz non radiatif des composants de l'air. Cette atmosphère d'azote, contrairement au vide entourant la planète pelée, va posséder une température correspondant à l'énergie que peut lui communiquer le point le plus chaud de la planète. Ah bon, pourquoi ?
En effet, dans cette planète sèche sans effet de serre, à l'atmosphère parfaitement transparente, seul le sol communique en quelque sorte avec le cosmos en absorbant le rayonnement solaire et en émettant un rayonnement infrarouge vers l'espace. Seul le sol va s'échauffer et se refroidir suivant ce bilan radiatif selon une sinusoïde de période diurne avec une amplitude adoucie par son inertie thermique (stockage-déstockage). Le seul échange d'énergie qu'a une atmosphère claire, est intraplanétaire, à l'interface atmosphère-sol. C'est en l'occurrence un échange de chaleur par convection et conduction ( ) le jour, et par conduction seule ( ) la nuit. Cet échange est donc dissymétrique: intense le jour quand le sol charge l'atmosphère de chaleur, faible la nuit quand l'atmosphère se décharge dans le sol. Le système se comporte donc comme si le sol était un générateur de tension sinusoïdale et l'atmosphère un condensateur, les deux étant reliés par une diode passante dans le sens sol-air en parallèle avec une résistance de forte valeur. Sur les alternances positives (diurnes) un courant maximum charge le condensateur à travers la diode et la résistance tandis que durant les alternances négatives (nocturnes) le condensateur se décharge très faiblement dans le sol à travers la résistance.
Le condensateur va donc se charger à sa capacité maximum permise par la tension de crête du générateur. Le courant représentant ici la chaleur et la tension représentant la température, l'atmosphère va accumuler autant de chaleur que le permettra le point le plus chaud de la planète (rappelons le sans relief pour l'instant), c'est à dire à l'équateur à midi. Cette chaleur est fossile, car piégée dans l'atmosphère depuis la constitution de la planète. Tenant compte de la constante solaire déduite de la diffusion RAYLEIGH de l'azote (responsable du bleu du ciel) et de l'albédo d'un planète sèche (type Lune), YVES LENOIR nous dit que cette température serait de 90°C.
La chaleur fossile ainsi stockée définitivement dans cette atmosphère est homogène à toute la masse de celui-ci, c'est à dire que toutes les molécules d'azote ont la même énergie, donc la même vitesse à masse constante. Mais la quantité de molécules par unité de volume (ou masse volumique) diminue avec l'altitude, accompagnée par une diminution linéaire de la température. Proche de 90°C au niveau du sol, elle diminue de 10°C/km nous dit YVES LENOIR, soit une atmosphère de 38 km d'épaisseur contre 120 km pour l'atmosphère oxygénée, humide et carbonée de la Terre.
Voilà posé un modèle réaliste, physiquement saisissable, d'une Terre sans GES. Elle est desséchée: pas d'eau, pas de nuages ni glaciers ni végétation, ce qui change considérablement sa réflectivité et le flux solaire qui touche le sol de notre Terre. Le sol y serait très froid la nuit, très chaud le jour mais l'air au niveau du sol y serait uniformément et constamment brûlant. Il y a donc une forte inversion de température au niveau du sol en absence de relief, une couche limite peu épaisse (qq dm à l'équateur à qq m aux pôles). Rien à voir donc avec les -18°C moyens calculés par les climatologues numériciens à partir d'un modèle faux qui utilise les mêmes coefficients de réflectivité de la Terre avec toute son eau. Aucun n'a eu la curiosité « d'aller voir » ce que serait un climat sans effet de serre, d'en entreprendre une exploration de pensée ? [9, p. 45] Peut-on être scientifique sans être curieux ?
Dans cette étuve sèche que serait cette Terre lisse et sans effet de serre, YVES LENOIR introduit maintenant le relief de notre Terre, mais toujours sans remplir d'eau les océans ni ajouter de gaz radiatif dans l'azote-sphère. Le point le plus chaud, nous dit-il serait maintenant la face sud du sommet de l'ÉVEREST, à 8840 mètres d'altitude où la température serait à peu près la même que celle du sol à midi à l'équateur. En conservant l'équilibre adiabatique supra, le gradient de température de la colonne d'air subit donc une translation de par rapport à celui vu pour une planète lisse. Ce qui porte la température de l'air, en l'absence de transfert thermique entre sol et atmosphère, à 175°C au niveau de « la mer » partout de l'équateur aux pôles, et 285°C au fond de la fosse des Ãles de la Sonde, à sous le niveau de « la mer ». Heureusement que nous avons l'eau et son effet de serre pour nous rafraîchir car nous ne pourrions pas survivre dans un tel four, alors que nous le pourrions sans doute aux -18°C de température moyenne de surface que donne la Bible comme on l'appelle familièrement à l'IPCC qu'on ne qualifie pas d'église à la légère.
Toujours en compagnie de YVES LENOIR, introduisons maintenant un peu de dans l'atmosphère d'azote. La planète devient avec effet de serre, mais reste une planète sèche (sans nuages ni océans, végétation, glaciers etc.). L'atmosphère va donc se mettre à rayonner dans toutes les directions, vers le sol mais aussi vers le cosmos, évacuant ainsi de son énergie fossile accumulée. Les raies d'absorption et d'émission du font qu'au dessus d'une température d'équilibre de 267°K (-6°C) il émet plus d'énergie qu'il n'en absorbe. L'effet de serre du tendra donc d'abord à stabiliser à cette température l'atmosphère qui le contient, donc à refroidir notre ci-devant four en azote. L'échange atmosphère-sol va devenir plus efficace grâce au rayonnement (dans la raie des 15µm) sans contact, à distance. Le sol va recevoir ce rayonnement la nuit. L'atmosphère échangeant désormais de l'énergie, un régime de circulation atmosphérique complexe va s'installer.
Le changement climatique (il s'agit plutôt d'installation d'un climat qui va présider aux conditions de la vie) le plus décisif de cet « effet de serre sec » s'opère au dessus des pôles et aux hautes latitudes: la température des basses couches d'atmosphère, qui reçoivent moins d'énergie qu'elles n'en dissipent, chute rapidement. L'air se densifie créant un appel d'air en altitude comblé par des arrivées des latitudes inférieures. « La couche d'air basse, refroidie et dense, migre vers l'équateur par paquets de forme lenticulaire, phénomène bien visible sur les clichés satellitaires de l'atmosphère terrestre... » [9, p. 49]
Nous venons d'assister en direct à la naissance du premier Anticyclone Mobile Polaire (AMP), concept apparu en 1980 dont l'importance fondamentale dans les changements climatiques a été mise en évidence en 1986 par MARCEL LEROUX qui s'est battu depuis et jusqu'à sa mort en août 2008 pour leur prise en compte dans les modèles météo qui les rejettent car ils écartent le recours à l'observation directe et prétendent se passer de concept. Il semblerait que MéTéO FRANCE, tout en continuant à les combattre ouvertement, prenne en compte les AMP pour ses prévisions depuis quelques années [10,11,12].
L'effet de serre tend donc à refroidir l'atmosphère dont le bilan radiatif est toujours négatif. Restituons maintenant son eau à notre Terre. Le déficit radiatif de l'atmosphère est comblé par l'énergie cédée par le sol sous forme de chaleur sensible (convection) et latente (évaporation).
Sur le plan des températures, l'effet de serre ne refroidit l'atmosphère que dans la troposphère (domaine des nuages), le réchauffe dans la stratosphère (100 à 1 mbar). Est-ce pour cela que le GIEC localise l'effet de serre dans la seule stratosphère ? délaissant la basse atmosphère où pourtant l'essentiel se joue. Plus haut ça se refroidit de nouveau dans la mésosphère (de 1 à 0,01 mbar), pour se réchauffer de nouveau jusqu'à des valeurs élevées dans la... thermosphère (0,01 à 0,0001 mbar) jusqu'à 120 km d'altitude, car l'effet de serre dilate l'atmosphère.
« On voit donc à quel point le terme effet de serre, connoté couvercle est inapproprié pour évoquer la richesse des phénomènes engendrés par une atmosphère émissive. C'est pourquoi nous délaisserons désormais quelque peu les termes effet de serre et gaz à effet de serre pour ceux d'émissivité, de gaz émissifs, d'atmosphère émissive, etc. » [9, p. 51].L'équation d'ATTILA, plaisamment mentionnée supra, est quand même forte de café pour prétendre résoudre la balance albédo des nuages versus émissivité de la vapeur d'eau, sachant que cette dernière se condense pour former les premiers. Les modélisateur se débarrassent là à bon compte de ce qui demeure leur cauchemar. Or, un aspect passé sous silence pourrait bien donner raison au lobby nucléaire, non pour lutter contre un ésotérique réchauffement, mais bien pour aggraver le refroidissement en cours. Car s'il est un danger imminent, notamment pour l'agriculture des pauvres, c'est bien le refroidissement climatique que nous (surtout l'Asie) subissons de fait depuis quelques années, conjugué à une prédation capitaliste tous azimuts.
Qu'est-ce qui peut forcer la condensation de la vapeur d'eau atmosphérique ? Il est acquis que les rayons cosmiques, modulés par le magnétisme solaire, contrôlent la formation des nuages (projet CLOUD avec le CERN). On ne parle que de l'ajout de dans l'atmosphère par l'homme, mais l'atmosphère moderne a changé de composition avec l'augmentation de sa radioactivité via les émissions radioactives de l'industrie nucléaire ( ) qui ne peuvent que renforcer l'action des rayons cosmiques dans l'ionisation de l'air. C'est au moins aussi important que filmer les ours sur la banquise non ?
C'est ce que font de nombreux scientifiques que les prêtres réchauffistes qualifient d'hérétiques. Et les hérétiques leur répondent que lorsqu'on ne peut plus critiquer les thèses, on n'est plus en science mais en religion. Outre ceux cités précédemment, il faut mentionner VINCENT COURTILLOT et al. qui montre que l'évolution des températures observées à long terme est mieux corrélée aux cycles et éruptions solaires qu'au taux de dans l'atmosphère [4]; ou encore le géographe bordelais GEORGES ROSSI [1], et beaucoup d'autres y compris des membres du GIEC. Les nombreuse données publiées récemment dans le milieu « climato-sceptique », qui ne cesse de grossir, tendraient à montrer que là où il y a corrélation entre la température et le dans l'atmosphère, c'est la première qui pilote le second et non l'inverse comme le prêche la religion.
défroqué en 2005 de la NASA qui refusait de publier les résultats de ses travaux, FERENC M. MISKOLCZI [13] enterre à mon avis définitivement cette sinistre farce du réchauffement climatique anthropique (sic). Sans doute parce que MISKOLCZI, comme M. LEROUX et Y. LENOIR, fonde son analyse sur la thermodynamique, langage que je comprends mieux que celui qui nourrit de chiffres des modèles numérique, en méprisant les observations directes. Le modèle de MISKOLCZI n'est pas un modèle d'ordinateur dans lequel on rentre des équations plausibles aux paramètres plus ou moins ajustés pour obtenir le résultat désiré. Il s'agit au contraire d'un modèle analytique basé essentiellement sur les équations d'équilibre énergétique, la vraie vie quoi!
La conclusion la plus révolutionnaire du travail de MISKOLCZI, c'est que l'atmosphère est saturée en gaz émissifs, mettant un terme au fantasme d'un emballement avec une courbe de température qui montrait à l'infini, fantasme lui-même avatar du mythe du mouvement perpétuel où l'on retrouve le rêve prométhéen déjà évoqué de vaincre le second principe. Ayant travaillé exclusivement sur l'air humide de 1986 à 1990 pour mettre au point mon invention de régulation de la condensation, cette conclusion de MISKOLCZI tombe en accord avec mes conceptions de la thermodynamique de l'air, avant même que j'étudie en détail son papier.
MISKOLCZI arrive à ce résultat en appliquant simplement les équations d'équilibre énergétique et le théorème du viriel, c'est à dire en posant les conditions aux limites correctes, ce que ne font pas les modèles numériques. Il met en défaut nombre d'incohérences du modèle standard et apporte des réponses à des questions laissées au « miracle de la physique » par celui-ci.
Modèles (à ne pas suivre) du Climat Global (GCM) | Théorie de MISKOLCZI |
---|---|
Ajustent les paramètres d'évaporation et de précipitations pour obtenir
un taux d'humidité relative constant quel que soit le taux de
(viole la loi de conservation de l'énergie)
|
L'atmosphère maintien un effet de serre
saturé en ajustant son contenu en vapeur d'eau (évaporation du manque,
condensation en nuages de l'excédent).
|
Traite séquentiellement et : le ajouté
par l'homme augmenterait la température qui augmenterait l'évaporation
donc encore la température. C'est la v.e. qui serait responsable
du réchauffement mais aurait besoin du comme amorce. Inepte:
l'homme ajoute directement de la v.e. pourquoi les centrales
nucléaires ne réchaufferaient pas ?
|
Il y a un seul ensemble d'équations de la balance énergétique pour
la totalité de l'atmosphère incluant tous les GES. Cela n'a donc aucun
sens de choisir une règle arbitraire pour l'un des GES. Ajouter du
CO2 artificiellement à l'atmosphère évacue à peu près son équivalent
en vapeur d'eau. Confirmé par les relevés 1948-2007 du NOAA Earth
System Research Laboratory au niveau des 300 mbar.
|
Suppose une balance énergétique où l'émission totale de radiations
de grandes longueur d'onde est égale à la réception nette de radiation
de courtes longueur d'ondes.
|
Il existe une balance énergétique entre l'émission depuis le sol qui
est absorbée par l'atmosphère et le retour de radiations de l'atmosphère.
( loi de Kirchhoff et théorème du viriel, validés à la fois pour la
Terre et pour Mars)
|
Hypothèse d'une atmosphère semi-infinie, absence d'équation d'équilibre
énergétique => grande disparité de température (25°) entre
le sol et l'air sus-jacent: corrigé par bidouillages.
|
L'atmosphère est limitée. Les limites sol-atmosphère et atmosphère-espace
sont en équilibre énergétique => limite la température à une valeur
très proche de la température courante.
|
Prédit un hot spot tropical qui est toujours absent des observations.
S'est trompé sur le dernier
.
|
Expliqué par la baisse de HR en altitude liée à l'augmentation de
.
refroidissement suivant
confirme la réponse à une brusque augmentation de GES.
|
Même si je ne partage pas les conclusions politiques qu'il en tire, comme par exemple que les Chinois auraient le « droit » de continuer sans dommages à se développer sur le modèle mortifère de l'occident capitaliste, force m'est de constater que les propos de Claude Allègre sont scientifiquement fondés. Qui sont les véritables cassandres ?
Le physicien MIKLOS ZAGONI, ancien réchauffiste récemment acquis aux thèses de MISKOLCZI (ouf, l'intelligence existe encore!) déclare:
« C'est un non-sens de penser qu'un système attend nos émissions de pour élever sa température alors que les conditions énergétiques rendent ce fait possible et que les ressources nécessaires (un réservoir quasiment infini de GES sous forme de vapeur d'eau réside dans les océans) sont immédiatement disponibles »Mais bon sang, mais c'est bien sûr! pourquoi me suis-je donnée le mal de vous écrire tout ça moi ? alors qu'il suffisait de vous copier cette phrase! Mais combien de temps encore avant que les gourous appointés du GIEC/IPCC apprennent à lire la nouvelle théorie alors qu'ils n'ont toujours pas assimilé 30 ans après les AMP de MARCEL LEROUX ? Je crains qu'il nous faille renverser le capitalisme avant que ça puisse advenir car la création du GIEC dans l'ONU n'est qu'un truc dans le machin qui a transformé une science douteuse en technocratie fonceuse... dans le mur!
Alors, si ça ne se réchauffe pas, on peut continuer à brûler de l'énergie fossile ? Certainement pas! Le est un bouton universel sur lequel veut nous faire appuyer le capitalisme en nous faisant croire qu'il va déclencher le salut pour nous détourner des vrais problèmes posés par cette pratique intrinsèque au mode de production capitaliste.
D'après le Professeur BELPOMME, cancérologue et président de l'ARTAC (auteur du livre ces maladies créées par l'homme chez Albin Michel), 80% des cancers actuels sont dus à l'environnement, c'est à dire aux pollutions chimiques, biologiques, rayonnantes (ionisantes ou non)... dont nous sommes saturés, autant que l'atmosphère peut l'être en GES. Le mot environnement est un terme bien diplomatique ici pour désigner le terrain de jeu où l'industrie capitaliste exerce ses prédations. Comme si cela n'était pas suffisamment catastrophique, celle-ci se doit d'y ajouter encore l'épouvantail du changement climatique!
C'est que cet épouvantail est tellement nécessaire à l'industrie et à la banque qui nous carbone-niquent pour cacher leur dévastation et en faire porter la faute à l'innocent (mais vital) gaz carbonique que nous expirons à chaque souffle, seule cause du courroux de Chronos et de Gaïa réunis, selon les grands prêtres de la nouvelle église de climatologie. Et tandis que contrits de remords de tant « d'injustice climatique » (sic!) nous nous retenons de péter, de peur de déclencher les feux du ciel, RICHARD SANDOR, AL GORE & col. gonflent déjà de la prochaine bulle financière du CCX (Chicago Climate eXchange) et de son petit frère européen le ECX.
Alors, un échec COPENHAGUE ? Je dirais plutôt qu'on a évité le pire: d'étouffer les pays du Sud sous des capitaux, au nom de la « justice climatique » (à défaut de justice tout court), pour gaver en fait des MONSANTO et Cie à cultiver des nécro-carburants OGM « pour refroidir la Planète », au détriment de l'agriculture vivrière à laquelle un petit réchauffement de 2°C (et la pluie qui va avec) ne ferait pas de mal. Et un peu plus de carbone permettrait de se passer d'engrais et pesticides pétroliers [15].
Le tremblement de terre à HAïTI est tombé à point pour que les médias nous fassent oublier COPENHAGUE, le temps que les oracles trouvent un moyen de dire que c'est à cause du réchauffement climatoc de mes deux tiques et que les vautours se lèchent déjà les babines de la reconstruction. Mais ce tremblement de terre aurait fait beaucoup moins de victimes si l'habitat en Haïti avait été héliotrophe.
Si donc il faut vraiment faire un vœu en ce début d'année 2010, je forme celui que nous laissions tranquille le climat qui a plus de tours dans son sac que nous pauvres humains, et que nous nous occupions enfin du réel « effet de serre ». Arrêtons de tergiverser, de courir après les leurres à la sauce « développement durable » que nous envoie le capitalisme qui nous enserre toujours plus dans ses serres, pour nous en émanciper enfin. C'est une question de choix de société que nous devons faire d'urgence pour sortir de la barbarie qui a d'ores et déjà investi toutes les tranches de la société.
Copyright © 1993, 1994, 1995, 1996,
Nikos Drakos,
Computer Based Learning Unit, University of Leeds.
Copyright © 1997, 1998, 1999, Ross
Moore, Mathematics Department, Macquarie University, Sydney.
The command line arguments were:
latex2html -no_subdir -split 0 -show_section_numbers climanulard20100101.tex
The translation was initiated by Nicole Jacquin Casandra Pericoloso on 2010-01-22