Voici un texte à diffuser un maximum car refuser
par les médias.
Merci.
27/01/2000 Rapport de Depistage GC/MS -
Contenu de l'Erika Nous venons de terminer l'expertise d'un échantillon
du rejet pétrolier provenant de l'épave de l'ERIKA (prélevée 4/1/2000 sur les
cotes de l'île de Groix). Cette analyse a ete conduite a notre initiative,
afin de déterminer la toxicité et la nature exacte de ces
rejets.
1.Toxicite des rejets: Le rejet analyse contient
une multitude de substances hautement cancérogènes (classe des HAP Hydrocarbures
Aromatiques Polycycliques) - connues et inconnues - a une teneur comprise
certainement supérieure a 1000 ppm (parties par million) = 0.1%. En
d'autres termes, si 15.000 tonnes du chargement de l'ERIKA ont été
rejetées a ce jour, 15 tonnes de produits hautement cancerogenes y sont
présents!!! Pour les professionnels de la manipulation de produits chimiques
toxiques que nous sommes, il est invraisemblable que les dispositions adéquates
n'aient pas ete prises d'urgence par TOTAL-FINA et/ou les " autorités "
impliquées dans les operations de depollution, dont ils se sont ainsi
decharges sur un public benevole et laisse dans l'ignorance la plus complete de
la toxicite inherente aux fractions pétrolières lourdes (pourtant reconnues
cancerogenes par le reste du monde).
2.Nature des rejets: La composition détaillée
du rejet provenant de l'épave de l'ERIKA a ete etudiee, pour determiner
s'il s'agit effectivement (version officielle) d'un chargement de carburant de
basse qualite (type Fuel lourd N.2 selon TOTAL-FINA) destine a une centrale
thermique italienne peu regardante, et non pas d'un chargement de DIS (Dechets
Industriels Spéciaux) dont TOTAL-FINA aurait cherche le moyen de se debarrasser
a bon compte, vers l'Italie - ou ailleurs – " économisant
" ainsi le cout de l'incinération obligatoire légalement pour les DIS
(1.500 F par tonne environ). Cette etude a donc ete realisee par comparaison
avec un échantillon de fuel lourd N. 2 (provenant de la Raffinerie de Provence
TOTAL-FINA).Nos resultats demontrent que la composition du rejet analyse
est tres differente de celle du fuel N.2 de reference, et tres proche
de celle du residu laisse par une operation de raffinage pousse d'un fuel
N.2, afin d'en récupérer les dernières fractions valorisables (voir Tableau
et graphique sur le site
http://analytika.free.fr/article_erika.html http://analytika.free.fr/article_erika.html).
En
d'autres termes, si la composition du rejet analyse est identique celle du
chargement de l'ERIKA, celui-ci transportait indubitablement une cargaison de
DIS (Dechet Industriel Speciaux) et non un chargement de carburant. Les
resultats de nos analyses sont suffisamment troublants pour que nous
tentions d'alerter les journalistes et l'opinion publique. Une equipe de FRANCE
2 a visite notre laboratoire le 25 Janvier 2000 et nous lui avons presente
nos premiers resultats, mais il semble que la rédaction de cette television
prefere surseoir a la diffusion du document télévisuel enregistre a
cette occasion.
Il nous reste donc a esperer que vous voudrez bien
nous aider a en assurer la diffusion.