2 novembre 2001
Original en anglais : http://www.larouchepub.com/other/2001/2842us_alqaeda_kla.html
Copie de l'original en anglais : http://globalresearch.ca/articles/PAS111A.html
In english here, here, or here.
Adaptation en français :
Les USA protègent les terroristes
d'Al-Qaïda au Kosovo
Alors que les USA bombardent sans arrêt l'Afghanistan dans le but officiel de mettre la main sur Ben Laden, un des principaux collaborateurs de Ben Laden dirige un camp d'entraînement situé dans une région du Kosovo sous contrôle US.
Cette choquante révélation a été confirmée par de multiples sources : Les agences de renseignement macédoniennes, comme rapporté par plusieurs organes de presse macédoniens, notamment le journal bien connu Dnevnik ; les agences de presse russes, en particulier Novosti et Itar Tass ; et le journal londonnien " The Independant ".
Cela corrobore l'opinion de Lyndon Larouche que les attaques du 11 septembre ont été conduites en secret par un ennemi au sein des services de sécurité US et " alliés ", dans des buts géopolitiques.
Les médias russes ont pour sources de leurs révélations détaillées les troupes russes stationnées non loin du camp d'entraînement en question. C'est en soit exceptionnel, dans le sens où ce sont les troupes russes elles-mêmes qui rapportent des évènements d'une telle gravité aux agences de presse.
Ces révélations, et la position claire prise par les services secrets macédoniens, qui les ont confirmées et développées, rouvrent la question explosive de la protection et de la sponsorisation des narco-terroristes par les agences anglo-américaines.
Mais
c'est seulement une petite part de la nouvelle géostratégie mise
à nue par ces révélations. Le point politique le plus dérangeant
concerne le fondement de la " guerre contre le terrorisme "
lancée après les attaques du 11 septembre et la concentration
immédiate contre Ben Laden et l'Afghanistan comme auteurs de ces attaques
— et la menace d'étendre la " guerre infinie "
à la Syrie, l'Irak, etc... Si les Anglo-Américains sont en " guerre
" contre le terrorisme de Ben Laden, pourquoi les membres d'Al-Qaïda
au Kosovo peuvent-ils s'entraîner dans une région totalement contrôlée
par l'OTAN ? Qui plus est, dans la zone US du Kosovo ? Des investigations
sur les relations de Ben Laden dans les Balkans et au Kosovo pourraient, selon
les experts, amener à brève échéance des vérités
encore plus explosives.
Le 16 octobre Novosti
rapporte : « Un camp d'entrainement de militants Albanais fonctionne
près du village de Ropotovo, près de Kosovska Kamenica, dans la
province yougoslave du Kosovo, qui est contrôlé par les forces
américaines. Le camp entraîne actuellement 50 moudjahidins
Afghans et Algériens, dirigés par Zaiman Zawahiri, qui est le
frère d'un des plus proches associés de Ben Laden dans le réseau
terroriste. Ce camp prépare des militants pour des formations terroristes
au Kosovo et en Macédoine. Leurs " instructeurs "
sont des officiers albanais qui, en 1991-1992, ont déserté de
l'armée Yougoslave. »
Le journal The Independant déclara le 21 Octobre qu'Interpol a établi des liens entre Ben Laden et les gangs criminels de l'armée de libération du Kosovo (UCK) et que Ben Laden a " fourni un de ses plus grands commandants pour créer une unité d'élite " au Kosovo.
Ce n'était qu'un début. Le but du déploiement de ces gangs terroristes en Macédoine : prévenir, par la violence, le retour des réfugiés macédoniens dans les villages " nettoyés " par l'UCK cette année ; et s'emparer des ressources hydrauliques dont dépend Skopje, la capitale de Macédoine.
Au delà de ça, ces extrémistes veulent rallumer la guerre ethnique dans les Balkans, écraser la résistance grandissante de la Macédoine et poursuivre dans un futur proche en direction de la Bulgarie ou de la Grèce.
Le
fait qu'une telle opération ait lieu en pleine " guerre contre
le réseau Al-Qaïda et les Talibans ", et le fait que Georges
Robertson, secrétaire de l'OTAN, James Pardew, ambassadeur US, et le
leader européen, Javier Solana, insistent pour que la Macédoine
accepte l'ultimatum de l'UCK qui inclut la perversion de la constitution Macédonienne,
dévoilent une contradiction dramatique. Cette contradiction éclaire
la réalité virtuelle qui a suivi le 11 septembre
Qui dirige Al-Zawahiri ? le journal macédonien Dnevnik rapporta le 19 Octobre que le groupe conduit par le frère du Dr. Ayman al-Zawahiri, le plus proche associé de Ben Laden, a franchi la frontière macédonienne depuis le Kosovo. Citant des sources du renseignement, Dnevnik écrit : « Le plus jeune frère du chef de l'état-major d'Al-Qaïda dans les Balkans, Ayman al-Zawahiri, avec environ 50 moudjahidins, est entré en Macédoine et a commencé à construire des fortifications dans la région de Skopska Crna Gora. Le but du groupe terroriste est d'attaquer l'approvisionnement en eau » de la capitale.
Le journal rapporta que le gang avait résidé précédemment dans le camp d'entraînement près du village de Ropotovo au Kosovo – Comme Novosti le rapporta aussi – et reçu l'ordre d'entrer dans la ville macédonienne de Matejce. Le 16 Octobre, un convoi de réfugiés, conduits par l'Organisation de Sécurité et de Coopération en Europe, qui désiraient rentrer dans leurs maisons détruites fut avisé qu'ils auraient à subir le feu de cinquante combattants s'ils osaient pénétrer dans le village de Matejce. L'OSCE donna l'ordre au convoi de faire demi-tour.
Mais qui est ce Dr Ayman al-Zawahiri, dont le frère Zaiman dirige des camps de terroristes sous la protection de l'OTAN dans la zone US du Kosovo ? Comme l'écrivit récemment le Guardian de Londre, " même dire qu'il est le bras droit de Ben Laden serait peut-être minimiser son importance ". Il est considéré par beaucoup comme la tête réelle de ce qui est connu comme le groupe Ben Laden. " Certains analystes croient que dans son rôle actuel en Afghanistan, al-Zawahiri a énormément pris le contrôle des finances, opérations, projets, et ressources du groupe terroriste de ben laden ", écrivait le Guardian. Sa carrière connue de terroriste ne commenca pas plus tard qu'en 1981, avec sa participation à l'assassinat du président egyptien Anouar el-Sadate ; elle comprend le massacre de 70 touristes à Louxor en 1997 en Egypte, et la tentative d'assassinat du président égyptien Hosni Moubarak en 1995.
Assez étrangement, selon un expert qui a témoigné devant un comité du congrès en janvier 2000, Al Zawahiri s'est vu gratifier de l'autorisation de résidence aux USA par le Service d'Immigration et de Naturalisation — chose presqu' impossible à obtenir pour bien des immigrants légitimes. Devrions-nous être surpris que l'un des centres d'opérations d'Al Zawahiri fut Londres, où résida l'un de ses plus proches parents ? On croit que c'est à lui que se référait le président Moubarak quand, après le massacre de Louxor, il déclara : « Il y a des gens qui ont commis des crimes et qui furent condamnés en Egypte et qui vivent sur le sol britannique ».
Umberto Pascali, 2 novembre 2001
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English original :
The Executive Intelligence Review, 2 November 2001
Centre
for Research on Globalisation (CRG), Montréal, 21 November 2001
While the United States is relentlessly bombing Afghanistan with the official aim of getting Osama bin Laden, one of bin Laden's top collaborators is running a terrorist training camp in an area of Kosovo that is under U.S. control.
The shocking revelation has been confirmed by multiple sources: Macedonian intelligence agencies, as reported by several Macedonian media, including the leading daily Dnevnik; Russian press agencies, including Novosti and ItarTass; and the London Independent.
This intelligence coheres with Lyndon LaRouche's assessment of the Sept. 11 attacks on the United States, as a strategic covert operation by an enemy within the U.S. and "allied" security services, for geopolitical purposes.
The Russian media quoted, as the source of their detailed revelation, the Russian troops stationed not far from the reported terrorist training camp. This is in itself exceptional, in the sense that there is hardly a precedent of the Russian military in Kosovo reporting events of such gravity to the leading news agencies.
These revelations, and the clear position taken by Macedonian intelligence in confirming and expanding them, are now reopening the explosive question of the protection and sponsorship granted to the narco-terrorists by Anglo-American agencies.
But this is only a small part of the new strategic geometry opened up by the revelations. The red-hot political point concerns the very basis for the "war against terrorism" launched after the war-like attacks of Sept. 11, and the immediate concentration on bin Laden and Afghanistan as the perpetrators of those attacks—and the threatened extension of the "infinite war" to Syria, Iraq, and so on. If the Anglo-Americans are at "war" with bin Laden's terrorism, why are bin Laden operatives active in Kosovo in an area totally controlled by NATO? Furthermore, in the U.S. zone in Kosovo? Investigations on the bin Laden connection into the Balkans and Kosovo could, according to experts, lead to even more explosive truths in a very short period of time.
Keep The Clash Going
On Oct. 16 Novosti reported: "A training camp of Albanian militants functions near the village of Ropotovo, close to Kosovska Kamenica, in the Yugoslav province of Kosovo, which is controlled by the American force, sources from the Russian peacekeeping force in Kosovo reported on [Oct. 16]. According to [the sources], the camp is now training 50 Afghan and Algerian mujahideen, led by Zaiman Zawahiri. He is reportedly the brother of one of the closest associates of international terrorist Osama bin Laden. This camp prepares militants for terrorist formations in Kosovo and Macedonia. Their 'instructors' are former [ethnic] Albanian officers who, in 1991-92, deserted from the Yugoslav Army."
The Independent reported on Oct. 21 that Interpol has linked bin Laden to Kosovo Liberation Army (KLA) crime gangs, and that he "supplied one of his top military commanders for an elite KLA unit" in Kosovo.
That was only the beginning. The target of the terrorist gangs' deployment into Macedonia: to prevent, by violence, the return of Macedonian refugees into the villages "cleansed" by the KLA during this year; and to take over the water reserve on which the Macedonian capital, Skopje, depends.
Beyond that, these extremists are out to re-ignite the ethnic "Clash of Civilizations" in the Balkans, to crush the escalating resistance of Macedonia—which has been actively playing the LaRouche card in response to its national crisis (see EIR, Oct. 19)—and to continue the march of destruction, possibly triggering in the near future, an ethnic upheaval in Greece or Bulgaria.
The fact that such an operation is taking place in the middle of the "war on the Taliban and al-Qaeda"—the fact that NATO's Lord George Robertson, U.S. Ambassador James Pardew, and the European Union's Javier Solana insist, to this very day, that Macedonia has to surrender to the KLA ultimata, including the subversion of the Macedonian Constitution, opens up a dramatic contradiction. That contradiction throws light on the virtual reality the world has been propelled into after the Sept. 11 attacks.
Who Runs Al-Zawahiri ?
The Macedonian daily Dnevnik reported on Oct. 19 that the group led by the brother of Dr. Ayman al-Zawahiri, the closest associate of bin Laden, had crossed the border from Kosovo into Macedonia. Quoting intelligence sources, Dnevnik wrote: "The younger brother of the chief of the Balkan headquarters of al-Qaeda, Ayman al-Zawahiri, with around 50 mujahideen, has entered Macedonia and has started building fortifications in the Skopska Crna Gora region. The aim of the terrorist group is to attack the water supply" for Skopje.
The newspaper reported that the gang had been stationed earlier in the training camp near the village of Ropotovo, Kosovo—as Novosti also reported—and received orders to enter the Macedonian town of Matejce. On Oct. 16, a convoy of refugees, who were previously expelled by the KLA, were supposed to visit their destroyed houses. However, the observers from the Organization for Security and Cooperation in Europe entered the village first, and reported that at least 50 armed men had communicated they were going to fire on the convoy if they dared to enter Matejce. The OSCE order to the heartbroken refugees was: Go back, we cannot guarantee your security!
But who is Dr. Ayman al-Zawahiri, whose brother Zaiman is running terrorist camps under NATO protection in the U.S. zone in Kosovo? As the London Guardian wrote recently, "Even to say he is bin Laden's right-hand man may understate his importance." He is considered by many to be the real head of what is known as the bin Laden group. "Some analysts believe that in his current role in Afghanistan, al-Zawahiri has taken over control of much of bin Laden's terrorist finances, operations, plans, and resources," wrote the Guardian. His known terrorist career started no later than 1981, with his involvement in the assassination of Egyptian President Anwar Sadat; it includes the massacre of 70 people on a tourist bus in 1997 Luxor, Egypt, and the assassination attempt against Egyptian President Hosni Mubarak in 1995.
Strangely enough, according to an expert who testified before a U.S. Congressional committee in January 2000, al-Zawahiri was granted U.S. residence by the Immigration and Naturalization Service—something almost impossible for many legitimate immigrants to obtain. Should we be surprised that one of the centers of operation for al-Zawahiri was London, where one of his closest relatives resided? President Mubarak is believed to have referred to him when, after the Luxor massacre, he stated: "There are people who carried out crimes and who were sentenced [in Egypt] and live on British soil.
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