2 décembre 2001
Coordination Anti-Répressive de Bretagne
  Le porte-parole,
  Claude Le Duigou
  
  http://www.prizonidi.org (nouveau 
  site)
  http://www.chez.com/carb 
  (ancien site)
  
  Communiqué de presse.
  
  PROCES BONNET : QUAND JEAN-PIERRE CHEVENEMENT AFFIRME
  DEFENDRE LA PRESOMPTION D'INNOCENCE.
  
  La lecture du quotidien « Aujourd'hui en France » de
  ce vendredi 30 novembre 2001 nous apprend que l'ancien
  ministre de l'Intérieur justifie le soutien qu'il a
  apporté au préfet ( préfet, et non ex-préfet, placé «
  hors-cadre » avec plein traitement.) Bonnet par le
  respect de la présomption d'innocence », ce qui est
  certainement parfaitement louable. Cela a déjà
  d'ailleurs coûté fort cher aux contribuables  : à la
  veille de l'ouverture du procès des Paillotes, les
  notes d'honoraires des avocats du préfet Bonnet, notes
  payées par le ministère français de l'Intérieur,
  atteignaient déjà la coquette somme de 1,2 millions de
  Francs, soit l'équivalent de soixante années de R.M.I.
  .     
  Il est tout à fait dommage que cette préoccupation
  n'ait pas guidé Monsieur Chevènement, candidat à la
  plus haute fonction dans son pays, quand il est
  intervenu à deux reprises au moins pour justifier la
  répression contre des militants indépendantistes
  bretons.
  Ainsi, le 20 novembre 1999, il désignait publiquement
  sur T.F. 1 un militant indépendantiste breton en
  détention « provisoire » suite au vol d'explosifs de
  Plévin comme étant le chef de l'Armée Révolutionnaire
  Bretonne ! 
  http://www.chez.com/carb/communi/29_03_01.htm
  
  
  
  Cette affaire n'est toujours pas jugée. Attribuer à ce
  militant une infraction pénale viole bien évidemment
  ses droits.
  De même, le 25 avril 2000, devant l'Assemblée
  Nationale française
  http://www.communi/29_03_01.htmm 
  
  http://www.chez.com/carb/articles/quevert.htm 
  , il
  orientait publiquement l'enquête sur l'Affaire de
  Quévert uniquement vers les milieux indépendantistes
  bretons.
  En agissant ainsi, Monsieur Chevènement a donc
  délibérément violé la présomption d'innocence des
  militants bretons poursuivis.
  Monsieur Michel Poniatowski avait agi de même en
  décembre 1976 dans l'affaire de Broglie, amenant
  finalement une sévère condamnation de la France en
  Cour Européenne des Droits de l'Homme.
  La Coordination Anti-Répressive de Bretagne souligne
  que ces interventions de Monsieur Chevènement, que la
  calamiteuse Marylise Lebranchu relaiera avec constance
  les 24 décembre 2000
  http://www.chez.com/carb/communi/26_12.htm
  http://www.chez.com/carb/Reactions/udb1.htm
  http://www.chez.com/carb/articles/lebranchu2.htm
  http://www.chez.com/carb/communi/06.01.01.htm 
  
    et 27 janvier 2001, privent incontestablement les
  militants d'Emgann (gauche indépendantiste bretonne)
  poursuivis du droit à un procès équitable, droit
  garanti par l'article 6 de la Convention Européenne
  des Droits de l'Homme.
  La Coordination Anti-Répressive de Bretagne exige la
  mise en liberté immédiate des militants d'Emgann, en
  détention « provisoire » depuis plus de deux ans pour
  deux d'entre eux.
  
  Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
  Le porte-parole,
  Claude Le Duigou. 
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