Selon le journaliste Thierry Meyssan, aucun avion ne serait tombé le 11 septembre 
sur le Pentagone et l'ensemble de la version officielle américaine sur les attentats 
serait fantaisiste. Une thèse particulièrement bien étayée dans son dernier ouvrage, 
" l'Effroyable imposture ", qui sort cette semaine aux éditions Carnot.
À lire Thierry Meyssan, on se croirait en plein roman de politique-fiction. Pour 
ce défenseur des libertés individuelles, principal animateur du Réseau Voltaire, 
l'attentat sur le Pentagone du 11 septembre dernier serait une mise en scène, 
Oussama bin Laden un membre actif de la CIA agissant en tant que banquier et recruteur 
de l'organisation, Mohammed Atta, chef désigné du commando, un membre des services 
secrets pakistanais et George Bush un pantin aux mains d'un groupe de conspirateurs 
désireux de renforcer l'arsenal militaire américain. 
Délirant ? Au contraire. L'ouvrage d'investigation démontre preuves à l'appui 
la plupart des affirmations qui précèdent. Par exemple, les photos prises au Pentagone 
par le service de presse du DoD lui-même, peu après le prétendu crash sont exemptes 
de débris de Boeing. Or un tel engin n'aurait pas eu la place physique de percuter 
la façade de l'immeuble sans que ses ailes ne s'y encastrent. "L'avion s'est désintégré 
sous le choc " affirme t-on à Washington. "Ridicule", rétorque Thierry Meyssan 
pour qui les rares témoins oculaires directs sont hautement suspects du fait de 
leurs fonctions officielles. Aucun débris sérieux en dehors de la boîte noire 
et d'un phare n'ont pu en effet être retrouvés. Et même le témoignage des pompiers, 
publié sur le site du Pentagone, ne permet pas d'accréditer la version officielle. 
Etrange. 
Très troublant également, le tissu de "preuves" rendues publiques par le FBI peu 
après les événements, basé sur des pièces d'identités retrouvées miraculeusement 
intactes dans les débris des Twin Towers ainsi que sur des cassettes vidéo issues 
des bagages du chef désigné des terroristes. Un surplus assez encombrant lorsqu'on 
souhaite se suicider remarque avec ironie l'auteur. Par ailleurs, des radioamateurs 
auraient capté des balises peu avant les impacts des avions à Manhattan leur assurant 
de ne pas rater leurs cibles. Pas besoin, donc, de cours de pilotage... 
Autre mystification, selon l'auteur, la traque contre bin Laden, mise en scène 
de toutes pièces alors que des sources concordantes relayées par la presse française 
affirment que le 10 septembre, l'ennemi public numéro un de Washington est sous 
dialyse dans un hôpital pakistanais et reçoit la visite du chef de bureau local 
de la CIA. Nous sommes loin de la grotte des montagnes afghanes. Sans parler de 
la rocambolesque fuite du Mollah Omar à mobylette sous les yeux des satellites 
américains. Un ensemble d'éléments devenant limpides si l'on considère que le 
milliardaire saoudien travaille en réalité pour Washington à la lutte contre l'influence 
soviétique en Asie centrale et en Afrique, sous couvert de terrorisme international. 
Un bouc émissaire finalement jamais inquiété véritablement. 
À défaut d'asséner une vérité définitive, l'enquête de Thierry Meyssan, vérifiable 
point par point par des liens vers des sites Internet officiels ou de différents 
médias, jette un sérieux discrédit sur la thèse officielle des Etats-Unis, qui 
vont sans doute devoir s'exprimer. Derrière ces événements troubles se dissimuleraient 
"un clan particulier de l'US Air Force souhaitant développer une arme spatiale" 
comme quatrième arme après la marine, l'armée de terre et l'armée de l'air. Une 
conclusion loin d'être fantaisiste au regard de la dernière annonce belliqueuse 
de George W Bush évoquant de possibles frappes nucléaires sur huit ennemis désignés 
de Washington. Peut-être faudra-t-il en ajouter un neuvième avec l'auteur de "l'Effroyable 
imposture". 
Au plan méthodologique, ce dernier affirme avoir travaillé avec une mystérieuse 
équipe d'une vingtaine de personnes dont-il souhaite préserver l'anonymat pour 
leur sécurité. Car le travail minutieux présenté dans l'ouvrage n'est "bien entendu 
pas celui d'un homme seul". S’il a reçu des menaces parce qu'il professe des opinions 
à l'encontre de certains intérêts, il a également bénéficié de certains soutiens, 
y compris aux Etats-Unis, en provenance d'intérêts différents de ceux de Washington. 
À suivre… 
Philippe Blanchard ©Digipresse 2002 
  
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