15 mars 2002

 

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Le troisième est ci-dessous, comme vous l'aviez déjà vu :

11 Septembre : le grand mensonge des Etats-Unis

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Selon le journaliste Thierry Meyssan, aucun avion ne serait tombé le 11 septembre sur le Pentagone et l'ensemble de la version officielle américaine sur les attentats serait fantaisiste. Une thèse particulièrement bien étayée dans son dernier ouvrage, " l'Effroyable imposture ", qui sort cette semaine aux éditions Carnot.

À lire Thierry Meyssan, on se croirait en plein roman de politique-fiction. Pour ce défenseur des libertés individuelles, principal animateur du Réseau Voltaire, l'attentat sur le Pentagone du 11 septembre dernier serait une mise en scène, Oussama bin Laden un membre actif de la CIA agissant en tant que banquier et recruteur de l'organisation, Mohammed Atta, chef désigné du commando, un membre des services secrets pakistanais et George Bush un pantin aux mains d'un groupe de conspirateurs désireux de renforcer l'arsenal militaire américain.

Délirant ? Au contraire. L'ouvrage d'investigation démontre preuves à l'appui la plupart des affirmations qui précèdent. Par exemple, les photos prises au Pentagone par le service de presse du DoD lui-même, peu après le prétendu crash sont exemptes de débris de Boeing. Or un tel engin n'aurait pas eu la place physique de percuter la façade de l'immeuble sans que ses ailes ne s'y encastrent. "L'avion s'est désintégré sous le choc " affirme t-on à Washington. "Ridicule", rétorque Thierry Meyssan pour qui les rares témoins oculaires directs sont hautement suspects du fait de leurs fonctions officielles. Aucun débris sérieux en dehors de la boîte noire et d'un phare n'ont pu en effet être retrouvés. Et même le témoignage des pompiers, publié sur le site du Pentagone, ne permet pas d'accréditer la version officielle. Etrange.

Très troublant également, le tissu de "preuves" rendues publiques par le FBI peu après les événements, basé sur des pièces d'identités retrouvées miraculeusement intactes dans les débris des Twin Towers ainsi que sur des cassettes vidéo issues des bagages du chef désigné des terroristes. Un surplus assez encombrant lorsqu'on souhaite se suicider remarque avec ironie l'auteur. Par ailleurs, des radioamateurs auraient capté des balises peu avant les impacts des avions à Manhattan leur assurant de ne pas rater leurs cibles. Pas besoin, donc, de cours de pilotage...

Autre mystification, selon l'auteur, la traque contre bin Laden, mise en scène de toutes pièces alors que des sources concordantes relayées par la presse française affirment que le 10 septembre, l'ennemi public numéro un de Washington est sous dialyse dans un hôpital pakistanais et reçoit la visite du chef de bureau local de la CIA. Nous sommes loin de la grotte des montagnes afghanes. Sans parler de la rocambolesque fuite du Mollah Omar à mobylette sous les yeux des satellites américains. Un ensemble d'éléments devenant limpides si l'on considère que le milliardaire saoudien travaille en réalité pour Washington à la lutte contre l'influence soviétique en Asie centrale et en Afrique, sous couvert de terrorisme international. Un bouc émissaire finalement jamais inquiété véritablement.

À défaut d'asséner une vérité définitive, l'enquête de Thierry Meyssan, vérifiable point par point par des liens vers des sites Internet officiels ou de différents médias, jette un sérieux discrédit sur la thèse officielle des Etats-Unis, qui vont sans doute devoir s'exprimer. Derrière ces événements troubles se dissimuleraient "un clan particulier de l'US Air Force souhaitant développer une arme spatiale" comme quatrième arme après la marine, l'armée de terre et l'armée de l'air. Une conclusion loin d'être fantaisiste au regard de la dernière annonce belliqueuse de George W Bush évoquant de possibles frappes nucléaires sur huit ennemis désignés de Washington. Peut-être faudra-t-il en ajouter un neuvième avec l'auteur de "l'Effroyable imposture".

Au plan méthodologique, ce dernier affirme avoir travaillé avec une mystérieuse équipe d'une vingtaine de personnes dont-il souhaite préserver l'anonymat pour leur sécurité. Car le travail minutieux présenté dans l'ouvrage n'est "bien entendu pas celui d'un homme seul". S’il a reçu des menaces parce qu'il professe des opinions à l'encontre de certains intérêts, il a également bénéficié de certains soutiens, y compris aux Etats-Unis, en provenance d'intérêts différents de ceux de Washington. À suivre…


Philippe Blanchard ©Digipresse 2002

 


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