7 avril 2002
In english here : http://france.indymedia.org/front.php3?article_id=14040&group=webcast
or here : http://www.copvcia.com (Original in english is here. L'original en anglais se trouve sur ce site nommé FTW)
Témoignage d'un espion
  sur le 11 septembre 2001
Mike Vreeland avait prévenu les Américains de ce qui allait ce passer et il en a les preuves !
De : « Mike Ruppert »
Date : Jeudi 4 avril 2002, 8H33
Sujet : MESSAGE URGENT DE « FROM THE WILDERNESS »
(FTW)  Mike Vreeland parle depuis le Canada  Le site de FTW a été piraté dans le but apparent de bloquer cet article.
La survie de From The Wilderness dépend peut-être de la rapidité avec laquelle ce message sera distribué sur Internet.
SVP DIFFUSEZ-LE LARGEMENT.
ENTRETIEN DE FTW : DELMART « MIKE » VREELAND.
          Ce 
  que la CIA ne veut pas que vous sachiez.
            Par Michael C. Ruppert
[Note de l'éditeur : Juste avant la publication de ce texte, le site FTW a été piraté pour la deuxième fois en un mois. Ce piratage  mené avec des méthodes sophistiquées  avait apparemment pour but de nous empêcher de publier l'entretien suivant. Par mesure provisoire d'urgence, n'envoyez s'il vous plait QUE les messages e-mail urgents à mikeruppert@earthlink.net. FTW sera de retour et fonctionnera de manière encore plus sécurisée dans un avenir proche.  MCR]
4 avril 2002, 13H00 « PST » (FTW)  Si tous ses recoins sombres étaient explorés, l'affaire Delmart Joseph « Mike » Vreeland pourrait donner lieu à un livre qui rivaliserait avec « Guerre et Paix ». Cette affaire a suscité des attaques répétées contre FTW et contre moi personnellement, et elle a sérieusement perturbé beaucoup d'officiels à Washington. Ces attaques donnent une indication sur la menace que Vreeland fait peser sur la crédibilité du gouvernement états-unien. Il n'existe qu'une question vraiment importante : comment cet homme a-t-il été capable d'écrire des renseignements qui décrivaient les événements du 11 septembre alors qu'il était enfermé dans une cellule, plus d'un mois avant que les attaques ne surviennent ?
La « ménagère du Kansas » ne sera peut-être pas intéressée de savoir que les charges portées contre Mike Vreeland sont très confuses  certaines sont très contradictoires et semblent fabriquées  pour une série de délits mineurs dont la fraude. Mais cela peut être une affaire de la plus haute importance pour la même ménagère si l'on sait que cet homme a eu connaissance d'informations précises concernant les attentats, qu'il a essayé d'avertir aussi bien le gouvernement états-unien que le gouvernement canadien à ce sujet, et qu'on l'a ignoré. Si un fou accourt vers vous dans la rue et vous affirme qu'une maison est en feu avec des enfants pris au piège à l'intérieur, et que vous sentez de la fumée, qui est le plus fou si vous décidez de ne pas enquêter ?
L'US Navy prétend que Vreeland, arrêté au Canada le 4 décembre 2000 et qui lutte actuellement contre une demande d'extradition venant des États-Unis, a été renvoyé pour performance insuffisante après seulement 4 mois de service en 1986. Mais une pile croissante de preuves, dont la plupart ont été classées dans des comptes-rendus d'audiences et ne sont contestées ni par les autorités canadiennes ni par les autorités états-uniennes, établissent clairement que Vreeland était exactement ce qu'il prétendait être : un espion.
Dans trois articles précédent, FTW a décrit comment on a falsifié son dossier militaire, dont il est reconnu par tous qu'il comporte 1200 pages de trop. Nous avons décrit comment, lors d'une audience publique sur un haut-parleur de téléphone, ses avocats ont obtenu la confirmation directe du Pentagone qu'il était un officier de la Navy. Nous avons encore rapporté que, depuis le 14 mars, toutes les charges retenues au Canada contre Vreeland ont abouti à un non-lieu. Il a été libéré sous caution et il a obtenu du gouvernement canadien le statut provisoire de réfugié, jusqu'à ce que sa bataille contre la requête états-unienne d'extradition soit réglée.
Une chose que les autorités canadiennes n'ont jamais contesté est que Vreeland a écrit son avertissement de mauvaise augure, gribouillé à la hâte, plus d'un mois avant les attentats, et que cet avertissement a été emporté et scellé par ses gardiens, hors de sa portée, jusqu'au 14 septembre, 3 jours après les attentats.
S'il perd son combat contre l'extradition, Vreeland tout comme ses avocats pensent qu'il sera assassiné dans les jours qui suivront son retour sur le sol états-unien.
Mike Vreeland n'est pas un saint. Les agents secrets ne sont pas fait de ce bois-là, et les gouvernements ne recrutent ni ne sélectionnent les candidats à ce poste pour leurs qualités de sainteté. De son propre aveu dans les documents de la cour de justice canadienne et dans plusieurs conversations avec FTW, Vreeland admet avoir commis de vilaines choses. Il a été mis en liberté surveillée pour des délits mineurs, et il s'est comporté comme les agents secrets se comportent dans le monde réel  pas comme ceux de Hollywood.
J'ai eu l'occasion d'étudier, d'entrer en contact et de discuter avec des agents secrets depuis plus de 25 ans. C'est pour cette raison que j'évite certaines questions soulevées par les journalistes dilettantes et néophytes qui s'accrochent à tous les fils des histoires de Vreeland, et qui les suivent à travers un maquis dont aucun journaliste professionnel ne pourrait émerger de manière crédible. Oui, je l'ai écouté parler du dénommé « mercure rouge », de bombes atomiques de la taille d'une balle de baseball, et des systèmes d'armement de la guerre des étoiles. Oui, je l'ai entendu parler de bien des choses, et je crois que ce qu'il m'a dit était vrai concernant sa connaissance des événements et concernant les documents qu'il a rapportés de Moscou en décembre 2000.
Même selon ses propres déclarations, Vreeland, qui a 35 ans aujourd'hui, était un officier de grade relativement bas et un agent de renseignement de terrain. Jamais dans l'histoire de l'espionnage un gouvernement n'a confié à ses agents de terrain une connaissance stratégique totale, parce que la connaissance détenue par ceux qui font les plans est compartimentée et vérouillée. Peut-être 80 % de tout le travail de renseignement est de la désinformation, et les gouvernements savent que leurs agents de terrain risquent d'être capturés, interrogés et torturés. Assez souvent les agents de terrain sont eux-mêmes désinformés de manière à ce que, s'ils parlent, ils aillent quand même répandre des mensonges qui servent un but stratégique plus large. Assez souvent ils transportent des documents qui sont délibérément inexacts et leur capture est manigancée pour donner de la crédibilité à ces documents.
Pour le gouvernement des Etats-Unis, Vreeland n'est qu'un pion qu'on peut sacrifier. Et ceux qui se précipitent sur chaque information qu'il a dévoilée seront eux-mêmes bernés dans un jeu de dupes.
Mais il reste une question. Et c'est une question que le temps et les événements ont maintenant justifiée. Avant qu'ils ne surviennent, il savait quelque chose à propos des attentats du 11/09 avec une exactitude qui fait froid dans le dos. Et s'il savait quelque chose en se basant sur des documents fournis par des fonctionnaires russes qui montraient la connaissance qu'en avaient les Etats-Unis, et si le gouvernement américain a employé les grands moyens pour le discréditer, au lieu de le mettre à l'abri, alors il y a vraiment là matière à réflexion pour les journalistes, le gouvernement américain et l'ensemble du genre humain.
Je lui ai posé 35 questions, et maintenant vous pouvez lire les réponses de Mike Vreeland qui parle en son nom propre. Les 32 premières questions ont été adressées conjointement à Vreeland et à son avocat, Paul Slansky, pour examen. Les trois question restantes ont été posées après le dernier piratage du site de FTW, dont nous pensons qu'il a été perpétré par la CIA. C'est ce qui a rendu urgente la publication de cet article et ceci est aussi une déclaration pour la survie de la presse libre en Amérique :
          1. 
  Pour quelle partie du gouvernement états-unien travailliez-vous ? 
  Etait-ce la CIA ?
                
   Je travaillais pour les renseignements de l'US Navy. Ce que la CIA 
  nous ordonne de faire, c'est leur affaire, aussi nous n'avons pas de moyen de 
  savoir si nous travaillons pour elle ou pas.
          2. 
  Est-ce que votre mission était essentiellement liée aux affaires 
  de terrorisme et de pétrole ?
                 Oui, 
  à ces deux sujets entre autres.
          3. 
  Pourquoi étiez-vous à Moscou et en Russie fin 2000 ?
                
    J'avais été envoyé là-bas par le gouvernement 
  des États-Unis et par l'ONI [Office of Naval Intelligence]. J'ai reçu 
  mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. Marc Bastien est parti 
  pour la Russie le 7 septembre 2000. J'avais pour ordre de le rencontrer. 
  Bastien devait travailler à l'ambassade canadienne sur des diagrammes 
  et des projets concernant un système d'armes défensives [weapons 
  defense system]. Le gouvernement états-unien avait une influence directe 
  sur sa mission. Le nom de ce système de défense est SSST [Stealth 
  Satellite System Terminator - Système de satellite furtif Terminator]. 
  Le système a cinq possibilités différentes, individuelles 
  et uniques, de défense et de frappe. La seule partie dont j'ai parlé 
  publiquement est un élément relatif à des satellites réellement 
  en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété 
  du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat je ne peux pas parler 
  des autres composants.
                      Ce 
  composant-là est un système satellite. Dans les limites du système 
  se trouvent de multiples missiles déployables spatial/orbital EMP [à 
  impulsion électromagnétique] qui ne sont pas dirigés vers 
  le sol. Ils ont pour cible les satellites de tous les autres pays. Ils pourraient 
  détruire les communications du monde entier. Les satellites de certains 
  pays qui sont renforcés au titanium sont protégés contre 
  ces armes. Les pays ainsi protégés sont la Russie et la Chine, 
  mais les satellites états-uniens sont vulnérables et Poutine a 
  affirmé à Bush que le système états-unien de défense 
  par missiles ne fonctionne pas, et que Bush le sait.
                      La 
  raison pour laquelle je suis allé en Russie était que j'avais 
  besoin de rencontrer Bastien et une autre personne du ministère russe 
  de la Défense, nommé Oleg. Le but était de joindre le diplomate 
  canadien qui était entré en contact avec Oleg afin d'obtenir le 
  livre des plans de la section Recherche & Développement du ministère. 
  Cela a été fait. Nous avons recopié le livre en entier. 
  Puis nous avons pris certains documents, et nous avons changé de grandes 
  parties du plan de défense de manière à ce que le programme 
  ne fonctionne pas. Ils le savent maintenant.
                      En 
  plus de cela je devais recueillir des documents d'autres agents et les rapporter.
          4. 
  Quand avez-vous déclaré aux autorités canadiennes que Bastien 
  avait été assassiné ?
                  
  Je ne leur ai jamais dit qu'il avait été assassiné. J'ai 
  écrit une lettre à Bastien vers juin 2000 depuis ma cellule. Je 
  l'ai envoyée au CSIS [Canadian Security and Intelligence Service] à 
  Ottawa, à l'attention du directeur exclusivement. J'avais restructuré 
  le diagramme pour le remettre dans son état originel. Mais je n'ai jamais 
  dit à personne comment exactement le remettre en place et comment le 
  construire. Le CSIS savait déjà que Bastien était mort. 
  Il est mort six jours après mon arrestation le 6 décembre. J'ai 
  été libéré le 9 décembre. Il a été 
  tué le 12 décembre. 
                     Le 
  CSIS a envoyé la RCMP [Royal Canadian Mounted Police - Police montée] 
  (le sergent Mabe et le caporal Kispol) pour me rendre visite le 8 août 
  2001. Et ils m'ont appris qu'il était mort. Ils n'ont pas dit qu'il avait 
  été assassiné. Ils m'ont dit qu'il était mort. Je 
  leur ai dit que si Bastien était mort, c'était un meurtre, et 
  qu'ils devraient établir un rapport de toxicologie. Et je vous dirais 
  comment cela a été fait, et qui l'a fait.
          5. 
  Quand ont-ils finalement admis que Bastien avait été assassiné ?
                 Ils 
  ont admis que j'avais raison à la mi-janvier.
          6. 
  Quand avez-vous obtenu pour la première fois des renseignements sur les 
  attaques qui devaient survenir le 11 septembre ? 
                 Dans 
  la première semaine de décembre 2000.
          7. 
  Comment avez-vous obtenu ces renseignements ?
                 Un 
  document a été écrit en anglais par un agent états-unien, 
  qui avait récupéré la copie d'un document qui avait été 
  envoyé à V. Poutine par K. Hussein, le fils de Saddam Hussein. 
  C'est ce que la traduction du document indique. Les Irakiens savaient en juin 
  2000 que j'arrivais. Je n'ai pas reçu mes ordres avant août. La 
  lettre disait que Bastien et Vreeland seraient traités « d'une 
  manière qui nous convienne ». La lettre déclarait spécialement 
  en page 2 : « Notre officiel américain nous le garantit ».
          8. 
  Qui a placé l'information sur les attentats dans la valise diplomatique, 
  et quels auraient été leurs mobiles pour le faire ?
                 Je 
  ne suis pas autorisé à répondre à cela. Je mettrais 
  en danger les vies d'agents actifs, et je violerais le National Security Act 
  de 1947.
          9. 
  Après avoir obtenu les renseignements au sujet des attentats imminents 
  sur le World Trade Center et le Pentagone, combien de temps avez-vous attendu 
  avant d'essayer de notifier cette information aux autorités canadiennes 
  et états-uniennes ?
                 Le 
  6 décembre 2000 j'ai dit sans détour aux autorités canadiennes 
  que j'avais besoin de contacter les militaires canadiens immédiatement. 
  Je l'ai mis par écrit. Elle [le fonctionnaire canadien] s'est moquée 
  de moi, alors j'ai écrit que j'étais un espion russe et un expert 
  en systèmes d'armements, et que je voulais leur parler AUJOURD'HUI. J'ai 
  dit que j'étais un Russe car je m'imaginais que ça allait attirer 
  leur attention. Le nom sous lequel ils me connaissaient était Mikhail 
  Cristianov (Michael Christian), parce que j'avais une carte d'identité 
  qui utilisait ce nom.
          10. 
  Quelle a été leur réaction ?
                   Les 
  canadiens sont devenus bleus, ils sont partis et je ne les ai jamais revus.
          11. 
  Quel a été votre sentiment sur cette attitude ?
                  
   J'en avais ras le cul. C'est sur la vidéo [référence 
  à une vidéo de surveillance de la cellule].
          12. 
  Est-ce que la réponse des Etats-Uniens et des Canadiens vous a mené 
  à certaines conclusions ? Si oui, lesquelles ?
                  J'ai 
  pensé que j'avais affaire à des idiots qui n'avaient pas idée 
  de ce qui était sur le point d'arriver. Cela m'a suggéré 
  (*) qu'il y avait certains officiels qui voulaient que les attentats se produisent. 
  Personne n'a jamais eu l'intention de construire le système dont je m'occupais, 
  car le budget de la défense aurait été insuffisant. Une 
  chose qui s'est produite à la suite du 11 septembre est que le budget 
  du Pentagone a grimpé en flèche.
          13. 
  Votre avertissement écrit contient la déclaration : « Laissez-en 
  un se produire, stoppez les autres ». Qui allait en laisser un se 
  produire ? Qui allait stopper les autres ?
                  Je 
  ne peux faire de commentaire, sur le conseil de mon avocat.
          14. 
  Cette déclaration implique-t-elle que les Etats-Unis ou quelque autre 
  agence de renseignement était parvenue à infiltrer complètement 
  les cellules terroristes ?
                  La 
  question ne se pose même pas. Parfois certains gouvernements élaborent, 
  créent des réseaux comme Al Qaida, qui était le véritable 
  gouvernement de l'Afghanistan. Ces entités suscitent des problèmes 
  spécifiques [pour les orientations du gouvernement en formation ?**]. 
  [Note de do : quelqu'un propose la traduction suivante pour cette phrase : 
  Ces entités créent des problèmes spécifiques à 
  la direction du gouvernement créateur.]
          15. 
  Savez-vous qui est parvenu à cette infiltration ?
                  
    Je ne peux pas faire de commentaire.
          16. 
  Est-il possible que les cellules terroristes aient été « pilotées » 
  sans savoir par qui ?
                   Absolument.
          17. 
  Le prétexte le plus courant qu'on utilise pour vous discréditer 
  est que vous avez été d'abord arrêté pour fraude, 
  et il y a de nombreux articles dans la presse qui vous relient à des 
  activité criminelles avérées. Comment expliquez-vous cela ?
                   Les 
  accusations d'American Express sont des foutaises, et Amex (American Express) 
  a déclaré dans un procès-verbal que les paiements spécifiques 
  en question ont été approuvés. Ils admettent qu'il n'y 
  a pas eu de fraude sur cette carte. Cette carte a été adressée 
  au Lieutenant Delmart Michael Vreeland. Les gens d'Amex ont admis que la carte 
  était une carte de l'US Navy.
                      Certains 
  m'ont accusé d'usurpation d'identité. Si quiconque faisait une 
  recherche dans les département de police aux Etats-Unis, on trouverait 
  qu'il n'y a pas un seul rapport de police de la part d'un seul individu aux 
  Etats-Unis qui a prétendu que j'aurais usurpé son identité. 
  Il n'y a pas une seule victime identifiée à aucun endroit. Trois 
  juges au Canada ont rejeté mes requêtes pour obtenir la communication 
  et la divulgation de ces prétendues accusations.
                      Les 
  articles de presse qui ont circulé à propos de mon passé 
  sont des mensonges. Les passages des articles allèguant fraude et usurpation 
  d'identité sont des mensonges. J'ai menacé de poursuivre ces journaux, 
  et les articles ont été retirés. 
                      Je 
  travaille avec l'ONI. Certains officiels du gouvernement  politiciens, 
  hauts fonctionnaires, et militaires hauts gradés  bénéficient 
  des privilèges du 11e amendement et ne peuvent être poursuivis. 
  Une autre agence gouvernementale doit enquêter sur des activités 
  liées à la contrebande d'armes, au crime organisé et au 
  trafic de drogue. Ils utilisent leur pouvoir pour outrepasser la loi, et nous 
  ne sommes pas autorisés à enquêter sur eux. C'est pourquoi 
  certaines sections du gouvernement états-unien ont conçu une entité 
  appelée UID (Unofficial Intelligence Investigation Division - Division 
  non-officielle de renseignement et d'investigation). Elle a été 
  conçue par l'Amiral Jeremy Michael Boorda, qui s'est soi-disant suicidé. 
  Boorda a mis tout ça au point avant de devenir CNO [Chief of Naval Operation]. 
  Ce n'était pas un mauvais gars.
                      Les 
  officiers du renseignement sont parfois mis dans des positions où ils 
  reçoivent des instructions pour infiltrer des organisations spécifiques 
  qui sont assez puissantes pour vérifier le passé d'un nouvel arrivant. 
  La page 335 du Charter Application à la Cour de justice du Canada montre 
  une copie des ordres du Commandement du sud [Southern command]. Ces ordres sont 
  datés du 18 avril 2000, concernant une opération anti-drogue 
  que nous étions en train de monter. À peu près au même 
  moment les médias ont diffusé largement des histoires selon lesquelles 
  j'étais un criminel recherché. C'était un moyen de me fournir 
  une couverture et une crédibilité par rapport aux gens que j'infiltrais.
          18. 
  Combien de fois avez-vous été arrêté pour des infraction 
  pénales ?
                  
    Peut-être trois. Parfois pour des choses que j'avais commises, 
  comme une accusation de conduite en état d'ivresse à NewYork. 
  J'étais allé à l'ONU, et je m'étais saoulé.
          19. 
  Combien de fois avez-vous été condamné ?
                  Je 
  n'ai jamais été légalement condamné pour quelque 
  activité criminelle ou quelque forfait ou que ce soit. L'accusation de 
  conduite en état d'ivresse est toujours en suspens, et j'ai admis en 
  procès public que j'étais coupable.
          20. 
  Le mandat du Michigan pour fraude à la carte de crédit est basé 
  sur l'utilisation de votre propre carte de crédit. Comment expliquez-vous 
  cela ?
                  C'est 
  un coup monté.
          21. 
  Est-ce que vos cartes de crédit ont été autorisées 
  ou facilitées par l'US Navy ou une autre section du gouvernement états-unien ?
                   Oui.
          22. 
  Le gouvernement des Etats-Unis ou n'importe laquelle de ses agences de renseignements 
  pouvaient-ils « insérer » les accusations par l'intermédiaire 
  d'agences d'Etats et d'agences locales ?
                  Oui.
          23. 
  Vous étiez en garde à vue à New York à la date de 
  la prétendue infraction au Michigan. Quelles étaient les charges, 
  et quelles étaient les dispositions de cette affaire ?
                  
   C'était l'affaire de conduite en état d'ivresse.
          24. 
  Est-ce qu'une partie de vos fonctions à la Navy consistait à travailler 
  avec des familles du crime organisé ?
                  
   Oui.
          25. 
  Certaines de ces familles étaient-elles dans le Michigan ?
                  
   Oui.
          26. 
  Pour quelle raison travailliez-vous avec le crime organisé ?
                   J'avais 
  pour ordre de le faire durant 90 % du temps. Le crime organisé fournit 
  les armes et la drogue qui vont aux gens sur lesquels nous enquêtons.
          27. 
  Avez-vous peur de vous faire tuer si vous êtes extradé vers les 
  Etats-Unis ? Pourquoi ?
                   Oui. 
  Parce que j'ai parlé.
          28. 
  Pouvez-vous expliquer pourquoi les tribunaux canadiens ne permettent pas à 
  votre avocat d'introduire les preuves qui confirment votre position dans l'US 
  Navy ?
                   Oui. 
  Les Canadiens sont totalement soumis aux intérêts du renseignement 
  états-unien. Ils ont peur de l'Oncle Sam. Cela prouverait aussi 
  prouver que le CSIS a couvert la mort de Marc Bastien, et qu'on a étouffé 
  une affaire impliquant un membre d'une organisation majeure de trafic de drogue 
  qui avait planifié des assassinats de Canadiens influents. En fait, une 
  personne a été retrouvée morte dans une cuve d'acide. C'était 
  un tueur à gage.
          29. 
  Que voulez-vous ?
                   Je 
  veux récupérer mon uniforme, mes arriérés de salaire 
  à 4210,90 $ par mois, et mon honneur. Je veux que le Président Bush 
  m'accorde une grâce pleine et entière et l'amnistie du gouvernement 
  des États-Unis. On me le doit bien. Je veux que Bush sache personnellement 
  ce que je sais, et quelles sortes de menaces pèsent sur les États-Unis. 
  Cela n'arrivera jamais, donc je cherche maintenant un statut de réfugié 
  permanent au Canada et la protection des Nations Unies. 
          30. 
  Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans votre procès ?
                   Je 
  ne sais pas. Mon avocat est à la cour et cherche à obtenir un 
  report du procès d'extradition, parce que le gouvernement canadien ne 
  m'autorisera pas à assigner des témoins états-uniens très 
  importants, issus du Pentagone ou d'autres endroits. 
          31. 
  Est-ce que la guerre contre le terrorisme a d'autres buts que ce qu'on en a 
  dit aux peuples du monde ?
                   Quelle 
  guerre contre le terrorisme ?
          32. 
  Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans la guerre contre le terrorisme ?
                   Il 
  faudra bien que quelqu'un finisse par dire la vérité. Une fois 
  que ces gens seront traités selon la loi, il n'y aura plus de faux terrorisme 
  répandu autour du globe.
          33. 
  Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste 
  américain nommé Rick Wiles. Quelle est votre opinion de Wiles 
  et quelle fut votre expérience ?
                   Mon 
  opinion de Wiles est qu'il s'agit d'un psychopathe, qui est prêt à 
  imprimer tout ce qui peut lui faire gagner de l'argent. Mon expérience 
  avec lui, c'est que j'ai eu des conversations privées avec lui, qu'il 
  a enregistrées, sans me dire qu'il allait les mettre en ligne sur Internet 
  et les vendre au monde entier. Alors, une fois, je l'ai contacté et je 
  lui ai dit qu'il ne devait pas faire ça, il a répondu qu'il allait 
  les retirer immédiatement. Au lieu de les retirer il a placé une 
  publicité encore plus grande. Il a fait une plus grande publicité ! 
  D'après mon opinion, ce n'est ni un homme d'honneur ni un professionnel. 
  Il a placé mon histoire juste à côté d'un article 
  sur quelqu'un qui a parlé aux extra-terrestres pendant 25 ans. Ouais, 
  c'est vraiment là que je veux voir mon histoire, juste à côté 
  d'un zozo qui parle aux extra-terrestres. Quel idiot ! Alors, maintenant, 
  il vend cet entretien audio avec moi pour 20$ et il garde tout l'argent. Il 
  n'a jamais eu ma permission pour le faire.
          34. 
  Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste 
  américain nommé J.R. Nyquist. Quelle est votre opinion de 
  Nyquist et quelle fut votre expérience ?
                   Ne 
  me lancez pas là-dessus. Mon opinion : Je pense qu'il doit travailler 
  pour le gouvernement. Je ne savais pas qu'il écrivait un article sur 
  moi. Il m'a posé quelques questions. J'ai répondu à quelques 
  questions. Je l'ai enregistré, et alors il est parti dans une digression 
  délirante sur des conneries psychologiques, et je n'ai même pas 
  lu tout l'article tellement ça m'a rendu fou. Il s'est mis à parler 
  des Russes, et tout ça, c'est des foutaises. Il m'a envoyé ce 
  fax sur vous, disant que Ruppert n'était pas mon ami. Il disait que les 
  Russes m'avaient enfermé. La vérité, c'est que c'est le 
  gouvernement américain qui m'a enfermé. C'est un salaud.
          35. 
  Est-ce que toutes ces déclarations sont sur l'enregistrement ?
                   Oui 
  !
* « 
  It's been put to me that there were certain officials who wanted the attacks 
  to happen. » : d'après le contexte, j'estime qu'il veut dire « 
  cela me suggère que. », mais on peut aussi comprendre « On 
  m'a suggéré que. » (NDT) 
  ** « Those entities create specific problems at the creating government's 
  direction. ». Pas compris. (NDT)
---- Suite aux récents piratages les ventes et les entrées d'argent de FTW ont été interrompues tandis que nous dépensons les milliers de dollars nécessaire pour améliorer notre sécurité et nos services sur la Toile. Les sympathisants de FTW qui veulent nous adresser des dons dans cette situation d'urgence peuvent le faire en appelant le 818-788-8791.
Note de do : Pour voir une photocopie du document original de Vreeland voulant prévenir de ce qui allait ce passer, cliquer ici.
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FTW INTERVIEW: DELMART MIKE VREELAND 
  
  What the CIA Doesnt Want You to Know 
  by Michael C. Ruppert 
From: "Mike Ruppert" <mruppert@c...> 
  Date: Thu Apr 4, 2002 8:33 pm 
  Subject: EMERGENCY MESSAGE FROM FTW -- Mike Vreeland Speaks from Canada -- FTW 
  Web Site Hacked in Apparent Attempt to Block This Story 
The survival of From The Wilderness may depend upon how quickly this message 
  can be distributed throughout the Internet. 
  PLEASE DISTRIBUTE WIDELY
 
  FTW INTERVIEW: DELMART MIKE VREELAND 
  What the CIA Doesnt Want You to Know 
  by Michael C. Ruppert 
  [Ed. Note: Just prior to the publication of this article the FTW web site was 
  hacked for the second time in a month. This hacking -- accomplished via sophisticated 
  methods -- has been apparently intended to prevent us from publishing the following 
  interview. As a temporary emergency measure ONLY please direct emergency e-mail 
  correspondence to mikeruppert@earthlink.net. FTW will be back up and running 
  in an even more secure manner in the near future.-- MCR] 
April 4, 2002, 1:00 PM PST (FTW) -- If all of its dark alleys were explored, 
  the case of Delmart Edward Joseph Mike Vreeland is one which is 
  worthy of a book that would rival War and Peace. It is a case that 
  has sparked zealous attacks on FTW and me personally, and one which has seriously 
  disturbed many officials in Washington. These attacks are an indication of the 
  threat Vreeland poses to the credibility of the U.S. government. Only one question 
  of any relevance exists. How was this man able to write details that described 
  the events of Sept. 11 while locked in a jail cell, more than a month before 
  the attacks occurred? 
  It matters little to a housewife in Kansas if Mike Vreeland has a very confusing 
  criminal arrest record -- some of it very contradictory and apparently fabricated 
  -- for a variety of petty criminal offenses including fraud. But it may be a 
  matter of the gravest importance for the same housewife if this man knew accurate 
  information about the attacks, tried to warn both the U.S. and Canadian governments 
  about them, and was ignored. If a crazy man runs up to you on the street and 
  says that a house is on fire with children trapped inside, and you smell smoke, 
  who is the crazy one if you decide not to investigate? 
  The U.S. Navy says that Vreeland, arrested in Canada on Dec. 4, 2000 and currently 
  fighting a U.S. extradition warrant, was discharged for unsatisfactory performance 
  after only four months of service in 1986. But a growing pile of evidence, much 
  of it filed in court records and undisputed by Canadian or U.S. authorities, 
  establishes clearly that Vreeland was exactly what he says he was -- a spy. 
  
  In three previous stories, FTW has described how his military records, acknowledged 
  to be in excess of 1,200 pages, have been tampered with. We have described how, 
  in open court on a speakerphone, his lawyers obtained direct confirmation from 
  the Pentagon that he was a Navy officer. We have also reported that, as of March 
  14, all Canadian charges against Vreeland were dismissed. He was released on 
  bail and also granted temporary refugee status by the Canadian government until 
  his battle to beat the U.S. extradition request is settled. 
  Something that Canadian authorities have never disputed is that Vreeland wrote 
  his ominous and hastily scribbled warning a full month before the attacks, and 
  that the warning was sealed away by his keepers, beyond his reach, until Sept. 
  14, three days after the attacks. 
  If he loses his extradition fight, both Vreeland and his attorneys believe that 
  his assassination will occur within days of his return to U.S. soil. 
  Mike Vreeland is not a saint. Covert operatives are not made from such material, 
  and governments do not recruit or screen candidates for saintly qualities. By 
  his own admission in Canadian court documents and in several conversations with 
  FTW, Vreeland says he has done bad things. He has been on probation for petty 
  offenses, and he has behaved the way covert operatives behave in the real world 
  -- not in Hollywood. 
  I have been studying, interacting with, and talking to covert operatives for 
  more than 25 years. It is for that reason that I avoid some of the questions 
  being raised by dilettantes and neophyte journalists who take all of the threads 
  of Vreelands stories and run with them into a wilderness from which no 
  professional journalist could credibly emerge. Yes, I have listened to him talk 
  about so-called red mercury, baseball-sized atom bombs, and Star 
  Wars weapons systems. Yes, I have heard him talk about a great many things, 
  and I believe that what he told me was truthful according to his knowledge of 
  events and the documents he brought back from Moscow in December 2000. 
  Even by his own statements, Vreeland, now 35, was a relatively low ranking officer 
  and an intelligence field operative. Never in the history of covert operations 
  has any government entrusted field operatives with total strategic knowledge 
  because the knowledge held by those who make the plans is compartmentalized 
  and locked away. Perhaps 80 percent of all intelligence work is disinformation, 
  and governments know that their field operatives risk capture, interrogation 
  and torture. Quite often field operatives are themselves fed disinformation 
  so that if they talk, they will still spread lies that serve a larger strategic 
  purpose. Quite often they carry documents that are deliberately inaccurate and 
  their capture is engineered to give those documents credibility. 
  To the U.S. government, Vreeland is totally expendable. And those who run with 
  every piece of information he has disclosed will themselves be proven fools 
  in a fools game. 
  But one question remains. And it is a question that now stands vindicated by 
  time and events. He knew something chillingly accurate about the 9-11 attacks 
  before they happened. And if he knew something, based upon documents given to 
  him by Russian officials indicating U.S. knowledge, and if the U.S. government 
  went to great lengths to discredit him, rather than bring him in from the cold 
  -- then there is real meat on the plate for journalists, the American government, 
  and all of mankind. 
  I have asked him 35 questions, and now you can read Mike Vreelands answers 
  as he speaks for himself. The first 32 questions were jointly submitted to both 
  Vreeland and his attorney, Paul Slansky, for review. The remaining three questions 
  were asked after the most recent hacking of FTWs website, which we believe 
  was perpetrated by the CIA. This made the publication of this story an emergency 
  and also made a statement about the survival of a free press in America: 
  1. What part of the U.S. government did you work for? Was it the CIA? 
  I worked for U.S. Naval intelligence. What the CIA directs us to do is their 
  business, so we have no way of knowing whether were working for them or 
  not. 
  2. Was your assignment primarily connected to terrorism/oil? 
  Yes, on both issues, in part. 
  3. Why were you in Moscow and Russia in the latter part of 2000? 
  I was sent there by the U.S. government and the ONI [Office of Naval Intelligence]. 
  I got my orders between Sept. 4 and Sept. 7, 2000. 
  Marc Bastien departed for Russia on Sept. 7, 2000. I had orders to meet him. 
  Bastien was going to work at the Canadian embassy regarding diagrams and blueprints 
  of a weapons defense system. The U.S. government had a direct influence on his 
  mission. The name of the defense system is SSST [Stealth Satellite System Terminator]. 
  There are five different individual and unique defensive and strike capabilities 
  of the system. The only portion that I have publicly spoken on is one frame 
  regarding actual current orbiting satellites, which are not at this time owned 
  by the US government. On advice of counsel I cannot discuss the other components. 
  
  This one component is a satellite system. Within the confines of the system 
  there are multiple, deployable space/orbital EMP [Electromagnetic Pulse] missiles 
  that are not aimed at the ground. They are targeted at everyone elses 
  satellites. These would kill worldwide communications. The satellites of some 
  countries that are shielded with titanium are protected from these weapons. 
  The protected countries are Russia and China, but U.S. satellites are vulnerable 
  and Putin has told Bush that the U.S. missile defense system doesnt work, 
  and that Bush knows it. 
  The reason why I went to Russia was because I needed to meet with Bastien and 
  another individual from the Russian Ministry of Defense named Oleg. The purpose 
  was to get the Canadian diplomat who had made contact with Oleg to get the book 
  of designs out of the ministrys R&D. That was done. We copied the 
  entire book. Then we took certain documents, and we changed serious portions 
  of the defense design so the program wouldnt work. They know this now. 
  
  Additionally I was to pick up docs from other agents and bring them back. 
  4. You told Canadian authorities that Bastien was murdered when? 
  I never told them he was murdered. I wrote a letter to Bastien around June of 
  2000 from jail. I sent it to CSIS [Canadian Security and Intelligence Service] 
  in Ottawa, to the director for his eyes only. I had restructured the diagram 
  to put it back in its original state. But I never told anyone exactly how to 
  turn it on and how to build it. CSIS already knew that Bastien was dead. He 
  died six says after I was arrested on Dec. 6. I was discharged on Dec. 9. He 
  was killed on Dec 12. 
  CSIS sent RCMP [Royal Canadian Mounted Police] (Sgt. Mabe, Corporal Kispol) 
  to visit me in jail on Aug. 8, 2001,
and they advised me that he was dead. 
  They didnt say he was murdered. They told me he was dead. I told them 
  that is Bastien was dead, it was murder, and that they should get a toxicology 
  report. And I would tell you how it was done, and who did it. 
  5. When did they finally admit that Bastien was murdered? 
  They admitted that I was correct in mid-January. 
  6. When did you first learn details of the attacks that were to happen on Sept. 
  11? 
  In the first week of December 2000. 
  7. How did you learn of the details? 
  One document was written in English by a U.S. agent, who had picked up a copy 
  of a document that had been sent to V. Putin by K. Hussein, Saddam Husseins 
  son. This is what the translation of the doc indicates. The Iraqis knew in June 
  2000 that I was coming. I didnt get my orders until August. The letter 
  said that Bastien and Vreeland would be dealt with in a manner suitable 
  to us. The letter specifically stated on page two, Our American 
  official guarantees this. 
  8. Who put the information on the attacks into the pouch, and what would have 
  been their motive for doing so? 
  I am not allowed to answer that. It would jeopardize the lives of active agents, 
  and it would violate the National Security Act of 1947. 
  9. After having learned of the details of the impending attacks on the WTC and 
  the Pentagon, how long did you wait before trying to notify Canadian and U.S. 
  authorities of the information? 
  On Dec. 6, 2000 I told Canadian authorities to their face that I needed to contact 
  the Canadian military immediately. I wrote it down. She [the Canadian official] 
  was playing games, so I wrote down that I was a Russian spy and a weapons systems 
  expert, and that I wanted to talk to them TODAY. I said I was a Russian because 
  figured it would get their attention. The name they had on me was Mikhail Cristianov 
  (Michael Christian), because I had ID that used this name. 
  10. What was their reaction? 
  The Canadians turned blue, walked away, and I never saw them again. 
  11. How did it make you feel? 
  I was pissed off. Its on video [referring to a standard jail surveillance/security 
  video]. 
  12. Did the U.S. and Canadian response lead you to reach any conclusions? If 
  so, what were they? 
  I thought I was dealing with idiots who had no clue about what was about to 
  happen. Its been put to me that there were certain officials who wanted 
  the attacks to happen. No one ever had any intention of building the system 
  I was after because it would have made the defense budget obsolete. One thing 
  that happened after 9-11 was that the Pentagon budgets soared. 
  13. Your written warning contains the statement, Let one happen, stop 
  the rest. Who was going to let one happen? Who was going to stop the rest? 
  
  I cant comment on the advice of counsel. 
  14. Does that statement imply that the U.S. or some other intelligence agency 
  had achieved complete penetration of the terrorist cells? 
  That goes without question. Sometimes certain governments design, create networks 
  like AlQaeda, which was really the government in Afghanistan. Those entities 
  create specific problems at the creating governments direction. 
  15. Do you know who had achieved this penetration? 
  I cannot comment on that. 
  16. Is it possible that the terrorist cells were being run without 
  knowing by whom? 
  Absolutely. 
  17. The most common excuse people use to discredit you is that you have prior 
  arrests on fraud charges, and there are several press stories linking you to 
  alleged criminal activity. How do you explain this? 
  The American Express charges are b.s., and Amex has stated on tape that the 
  specific charges in question were approved. They admit that there was no fraud 
  on this card. That card had been issued to Lt. Delmart Michael Vreeland. The 
  Amex people admitted that the card was a U.S. Navy card. 
  People have accused me of identity theft. If anybody checked with the police 
  departments in the U.S., they would find that there is not one police report 
  form any individual in the U.S. who has alleged that I have stolen any identities. 
  There is not a single identified victim anywhere. Three judges in Canada have 
  denied my requests to have discovery and disclosure on these alleged charges. 
  
  The press stories that have circulated about my past are lies. Portions of the 
  stories alleging fraud and ID theft are lies. I have threatened to sue these 
  papers, and the stories have been pulled. 
  Im working with ONI. Certain government officials -- politicians, brass, 
  and high ranking military -- have 11th Amendment privileges and cant be 
  sued. Another government agency has to go investigate activities connected to 
  weapons smuggling, organized crime and drug trafficking. They use their power 
  to break laws, and were not allowed to investigate them. Thus certain 
  parts of the U.S. government designed an entity called UID (Unofficial Intelligence 
  Investigation Division). It was designed by Adm. Jeremy Michael Boorda, who 
  allegedly committed suicide. Boorda put this together prior to becoming CNO 
  [Chief of Naval Operations]. He was not a bad guy. 
  Intelligence officers are sometimes put into positions where they are given 
  assignments to infiltrate specific organizations that are powerful enough to 
  check out a newcomers background. Page 335 of the Charter Application 
  in Canadian Court shows a copy of orders from Southern Command. These orders 
  are dated April 18, 2000, concerning an anti-drug operation we were mounting. 
  At approximately the same time the media released widespread stories that I 
  was a wanted criminal. This was a means pf providing cover and credibility for 
  me with the people I was infiltrating. 
  18. How many times have you been arrested on criminal charges? 
  Maybe three. Some of this I did, like a DUI charge in New York. I had been at 
  the UN, and I had definitely been drinking. 
  19. How many times have you been convicted? 
  I have never been legally convicted of any criminal, felony activity anywhere. 
  The drunk driving charge is still pending, and I have admitted in open court 
  that I did it. 
  20. The Michigan warrant for credit card fraud is based upon the use of your 
  own credit card. How do you explain this? 
  It is a setup. 
  21. Were your credit cards authorized or facilitated by the U.S. Navy or any 
  part of the U.S. government? 
  Yes. 
  22. Could the U.S. government or any of its intelligence agencies have inserted 
  the charges through state and local agencies? 
  Yes. 
  23. You were in custody in New York on the date the alleged Michigan offense 
  took place. What was the charge, and what was the disposition of that case? 
  
  That was the DUI charge. 
  24. Was working with organized crime families a part of your duties with the 
  Navy? 
  Yes. 
  25. Were any of the organized crime families in Michigan? 
  Yes. 
  26. For what reason were you working with organized crime? 
  I was under orders to do so 90 percent of the time. Organized crime supplies 
  the weapons and drugs that go to the people we investigate. 
  27. Are you afraid that you will be killed if you are extradited to the U.S.? 
  Why? 
  Yes. Because I have spoken out. 
  28. Can you explain why the Canadian courts will not allow your attorneys to 
  introduce evidence that verifies your position with the U.S. Navy? 
  Yes. The Canadians are totally subservient to U.S. intelligence interests. Theyre 
  afraid of Uncle Sam. It would also prove that CSIS covered up Marc Bastiens 
  death, and that there was a cover-up involving a member of a major drug organization 
  that had planned assassinations against prominent Canadians. In fact, one individual 
  was found dead in a vat of acid. He was a hit man. 
  29. What do you want? 
  I want my uniform back, my back pay at $4,210.90 a month and my honor. I want 
  President Bush to give me a full and complete pardon and the amnesty of the 
  U.S. government. I am owed that. I want Bush personally to know everything that 
  I know, and what kind of threats there are against the U.S. 
  Its never going to happen, so I am now seeking permanent refugee status 
  in Canada and the protection of the United Nations. 
  30. What do you think will happen next in your case? 
  I dont know. My attorney is in court seeking a postponement of the extradition 
  case because the Canadian government will not allow me to subpoena very important 
  U.S. witnesses from the Pentagon and other places. 
  31. Is the war on terrorism about something other than what the people of the 
  world are being told? 
  What war on terrorism? 
  32. What do you think will happen next in the war on terror? 
  Eventually, someones going to have to tell the truth. Once those people 
  are dealt with according to law, there will be no more false terror spread across 
  the globe. 
  33. You have recently had dealings with an American journalist named Rick Wiles. 
  What is your opinion of Wiles and what was your experience? 
  My opinion of Wiles is that he is a psychopath, who will print anything that 
  will make him money. My experience with him was that I had private conversations 
  with him that he recorded, not telling me he was going to post them on the Internet 
  and sell them to the world. Then once I contacted him and told him that he was 
  not to do that, he said he would take them down right now. Instead of taking 
  them down he placed a bigger ad. He made a bigger ad! 
  In my opinion he is neither honorable nor professional. He has placed my story 
  right next to a story about someone who talked to aliens 25 years ago. Yeah, 
  thats right where I want my story to be, right next to some bozo who talks 
  to aliens. The idiot! 
  So now hes selling this phony exclusive interview with me for $20 and 
  hes making all the money. He never had my permission to do that. 
  34. You have recently had dealings with an American journalist named J.R. Nyquist. 
  What is you opinion of Nyquist and what was your experience? 
  Dont even get me started. My opinion: I think he might be working for 
  the government. I did not know that he was writing a story about me. He asked 
  me some questions. I answered some questions. I recorded it, and then he went 
  off on a wild tangent about psychological crap, and I didnt even read 
  the whole story I was so mad. 
  He went off about the Russians, and its all bs. He sent me this fax about 
  you saying that Ruppert was not my friend. He was saying that the Russians had 
  me boxed in. The truth is, the American government is boxing me in. Hes 
  full of shit. 
  35. Are all of these statements on-the-record? 
  Yes! 
  -- As a result of the most recent hackings FTWs sales and cash flow have 
  been interrupted while we are spending the thousands of dollars necessary to 
  upgrade our security and Web services. FTW supporters who wish to make donations 
  in this emergency may do so by calling 818-788-8791 
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