2 mai 2002

 

                    Bonjour,

          Suite au premier tour des présidentielles françaises qui ont vu Le Pen être sélectionné pour le second tour, il est intéressant de noter que divers appels à un changement de contitution ont été lancé :

          1°) Cliquer ici pour lire un premier appel qui avait été lancé sans se camoufler

          2°) Cliquer ici pour lire un appel à un changement constitutionnel (par DSK) caché en une critique du futur président.

          3°) Cliquer ici pour lire un appel à une 6° République lancé par collectif d'élus de tous bords (de droite comme de gauche) et de " penseurs " à gages. Il est à remarquer que cet appel est camouflé et appuyé par un débat sur Le Pen. ce qui a tendance à montrer que la note conclusive que j'ai mise en bas de cette page est loin d'être hors sujet !

          4°) Cliquer ici pour lire ma note conclusive.

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3eme appel :

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020502/202/2knm5.html

Jeudi 2 mai 2002, 7h31

Elus et penseurs ont débattu de Le Pen

PARIS (AFP) - Oui à un vote massif pour Chirac le 5 mai, non à un front républicain: penseurs et élus de droite et gauche se sont retrouvés sur ces points mercredi soir, à Paris, en débattant, à l'invitation de Marianne, sur le thème "Le Pen pourquoi, Le Pen et après".

Jean-François Kahn, patron de l'hebdomadaire, avait réuni un plateau exceptionnel au Bataclan, rempli d'une foule frémissante qu'il a appelée sans relâche à la tolérance: plus de 1.300 personnes venues sans doute de la manifestation anti-FN qui passait juste à côté de ce théâtre parisien.

Etaient présents ex-trois candidats - François Bayrou, Noël Mamère, Corinne Lepage - et plusieurs proches d'autres postulants: Jean-Pierre Raffarin pour Chirac, Dominique Strauss-Kahn pour Jospin, Michel Suchod pour Chevènement, aux côtés de l'économiste Nicolas Baverez, du philosophe Alain Finkielkraut ou du journaliste Edwy Plenel.

Les politiques se sont battus la coulpe, s'assignant comme Lepage, un "devoir d'humilité". La voix entendue le 21 avril est celle d'une "caste humiliée", selon l'UDF Bayrou: "Ca fait cinq ans que, tous ensemble, nous faisons comme si le chômage n'existait plus, que les cités, nous en parlons poétiquement et que du monde rural, nous n'avons plus rien à faire".

"Il y a eu un maximum de votes Le Pen à Chaulnes contre le troisième aéroport: on ne peut plus continuer à décider comme si les gens d'en bas ne savaient rien", a relever Lepage.

Tout en se disant "fier d'avoir retrouvé mercredi une gauche joyeuse, populaire, vivante, enfin mobilisée", DSK a jugé qu'elle n'avait pas su "retissé le lien social". "Nous avons répondu principalement en comblant des trous dans la redistribution", "nous n'avons pas donné espoir dans l'avenir à de larges pans de la population", "nous n'avons pas été proches", a regretté l'ex-ministre de l'économie.

Le DL chiraquien Raffarin a pointé "notre impuissance administrative", "la lourdeur de nos mammouths réunis." Au-delà du vote Chirac "sans restriction" - "chaque vote blanc sera un vote brun", "le grand gagnant du premier tour doit être le gand perdant du second", selon Baverez - les intervenants se sont interrogés sur les remèdes.

Très applaudi, Bayrou à affirmé: "Nous devrions être en 1958. La cinquième république est arrivée à son terme, en tous cas sous cette forme". "Elle a été voté dans un autre siècle", a fait valoir le Vert Mamère. "Il faut que la majorité au pouvoir demain s'engage pour la 6ème république". Jean-Pierre Raffarin évoquait une "république des proximités".

Foin d'un front uni républicain: il a été admis qu'après le 5 mai, "le débat droite-gauche doit réapparaître", les Français ayant été "floués à la présidentielle de ce débat légitime"', selon DSK. Au-delà des choix tactiques, Finkielkraut a appelé à se défier de "l'extase" devant une "union sacrée" anti-Le Pen qui dessinerait une France "de la haine" et une "de la générosité. "Ce n'est pas la peur qui est lepéniste, c'est son exploitation", a-t-il dit sous de vifs applaudissements couvrant quelques contestations.
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2eme appel :

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020501/202/2kmbu.html

Mercredi 1 mai 2002, 11h20

DSK: si la gauche gagne, le président ressemblerait à la reine d'Angleterre

PARIS (AFP) - Dominique Strauss-Kahn (PS) a assuré mercredi que si la gauche remportait les législatives, la France aurait un président "qui ressemblerait plus au président portugais, à la reine d'Angleterre".

Le député du Val-d'Oise et ancien ministre, affirmant à France Inter que Jacques Chirac va être élu "grâce à la gauche", a ajouté: "ceux qui pensent que la cohabitation est mauvaise, qu'elle a été à l'origine de l'émergence du Front national au niveau que nous avons eu, ne doivent pas craindre que la gauche gagne les élections".

"Si elle gagne les élections législatives, ce qui me paraît bien possible", a poursuivi DSK, "nous ne serons pas dans une cohabitation ancienne manière".

"Nous aurons, a poursuivi le député de Sarcelles, un président élu par la droite et par la gauche - je ne veux pas dire un président qui se résoudrait à inaugurer les chrysanthèmes - mais enfin un président qui ressemblerait plus au président portugais, peut-être à la reine d'Angleterre, et puis enfin cette évolution vers la VIème république", avec "un gouvernement qui orientera la politique de la nation".

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1er appel :

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020427/108/2ki0g.html

Dimanche 28 avril 2002, 1h34

Vers une VIème République

Le C6R, Comité pour une sixième République, appelle de ses voeux à une réforme en profondeur de nos institutions. Un débat initié voici près d'un an mais qui prend toute sa dimension au regard de la situation particulière du second tour des élections présidentielles.

Julien, 21 ans, comédien et militant associatif à Mantes la Jolie, tenait à affirmer samedi 27 avril son appartenance au Comité pour la sixième République lors de la manifestation anti Le Pen organisée à l'appel de nombreux collectifs de gauche. «Vivre un second tour d'élection présidentielle ou près de 20% des gens ne seront pas représentés marque véritablement un dysfonctionnement de nos institutions. C'est la preuve que la Vème République a vécu et qu'il est temps de la remplacer» affirmait-il sans hésiter tandis que ses collègues brandissaient un des rares drapeaux bleu blanc rouge de l'immense cortège.

Initié en mai 2001 par le député PS de Saône et Loire Arnaud Montebourg, qui s'était déjà illustré en demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute Cour de justice, le C6R revendique aujourd'hui plus d'un millier d'adhérents répartis en une quarantaine de comités régionaux. Il porte un projet de nouvelle Constitution prévoyant de renforcer les pouvoirs du Parlement, supprimer l'élection au suffrage universel du président de la République, élu par un Parlement réuni en Congrès et confier l'essentiel de l'exécutif au Premier ministre. Une idée qui commence à intéresser de nombreux politiques de gauche comme de droite, Noël Mamère et François Bayrou s'étant ralliés aux travaux de réflexion du C6R. Ceux-ci ont d'ailleurs été transmis à l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle.

Le Comité s'appuierait aussi, selon Julien, sur un ensemble d'associations et d'acteurs de la vie civile, même si les noms ne fusent pas spontanément de la bouche du jeune homme. Un travail de fond que certains analysent comme une nécessaire réflexion sur le sort d'une institution qui a vécu et qui constituerait plus prosaïquement les prémices d'une formation politique transverse conduite par M. Montebourg pour d'autres.

Quoi qu'il en soit, le C6R avait bien sa place au milieu du cortège des manifestants anti-Le Pen, puisque qu'il s'oppose frontalement aux idées du canddat FN, qui souhaite au contraire renforcer les pouvoirs du Président face à un Parlement cantonné à un rôle consultatif, débordé par la soumission au référendum de nombreuses décisions de l'exécutif.

Il manquait cependant aux militants en faveur de cette réforme constitutionnelle leur figure emblématique, puisque «Arnaud» ne figurait hélas pas parmi eux. Avant de bouleverser les institutions françaises, il devra d'abord briguer une ré-élection dans une circonscription réputée délicate. Une bataille qui s'avère suffisamment serrée pour le retenir sur le terrain alors que ses partisans défilent à Paris.

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NOTE CONCLUSIVE de do :

TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT ?

Salut,

Au premier tour, je n'ai pas voté parce qu'aucun candidat ne m'avait semblé suffisamment à gauche, et on voudrait aujourd'hui me faire voter Chirac ? Ils (les gens du pouvoir qui savent faire bon usage de la catastrophe) se foutent de nous : ils ne s'en foutrons pas longtemps !

Je n'irai pas voter dimanche !

A+
do
http://mai68.org

Post Scriptum :
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De plus, en prenant le prétexte du triste événement qui vient d'arriver (Le Pen au second tour) et qui a été permis par la 5° République, un appel à fonder une 6° République a été lancé PAR DES GENS DU POUVOIR sous prétexte d'empêcher que ça recommence. Mais ça fait des années qu'on veut nous changer notre constitution afin de la remplacer par une autre qui permettrait plus facilement la dissolution du pays dans cette Europe qui nous a imposé il y a deux mois à Barcelone une privatisation d'EDF et une augmentation de 5 ans de l'âge de la retraite.

Méfions-nous. Il se peut que le premier tour des présidentielles françaises n'ait été que la première étape d'un coup d'État destiné à nous inféoder plus encore a cette Europe.

Plus la victoire de Chirac dimanche qui vient sera faible, et moins il sera en mesure de nous imposer ce coup d'État fasciste!


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