28 mai 2002
In english here : http://www.fromthewilderness.com/free/ww3/050702_killthe.html
                      or 
  here if the original link 
  is dead.
traduction libre d'un article de Michael Davidson paru sur http://www.FromTheWilderness.com
Tuez le porteur de nouvelles
Les 
    réactions publiques à l’appel de la Député McKinney's 
    demandant une enquête sur le 11 septembre 
    anéantissent le massacre prémédité par les médias 
par 
    Michael Davidson, membre de la rédaction de FTW
Le 
    6 Mai 2002, 12:00 P.m. PDT (FTW) -- Ce n'est pas une bonne idée que de se 
    dresser  contre les puissances 
    établies avec une idée qui met en question la sagesse généralement admise. 
    Galilée a contredit l'église catholique quand il a dit que la terre tournait 
    autour du soleil. Il a été mis en prison, et il a fallu quelques centaines 
    d’années pour que l'Eglise l'exonère et admette qu'il avait raison. 
Si tout 
    va bien, Cynthia 
    McKinney échappera à un destin semblable à celui de Galilée. 
McKinney 
    est la représentante du 4ème district de Géorgie. Le district comprend Decatur, 
    juste à l’extérieur d’Atlanta. McKinney est une démocrate, une noire, et, 
    évidemment, une femme. Trois strikes dans une région qui a envoyé des 
    gens du goût de Newt 
    Gingrich et de Bob 
    Barr au congrès. 
Le 25 mars 
    McKinney a été interviewée par téléphone par FlashPoints, 
    une radio indépendante produite et hébergée par Dennis 
    Bernstein et diffusée sur la station Pacifica KPFA 
    à Berkeley, Californie. La congressiste a lu un rapport pendant une dizaine 
    de minutes, puis elle a répondu à des questions et a causé avec Bernstein 
    pendant encore environ 16 minutes. Une partie importante du rapport de McKinney 
    concernait les actions des Etats-Unis en Afrique, et contenait des attaques 
    acérées contre l'administration Clinton, en particulier contre l’ancienne 
    secrétaire d'état Madeleine Albright. 
    Elle a également discuté du taux élevé d'incarcération de noirs, de leur traitement 
    par la police, et des mécanismes réels de la fraude électorale massive en 
    Floride qui a bénéficié à George W. Bush pendant les élections présidentielles 
    de 2000. La députée McKinney a également précisé comment l'administration 
    courante a créé un climat dans lequel les élus doivent se censurer de peur 
    que leur patriotisme soit remis en cause. Dans cette séquence de presque 30 
    minutes, seules quelques phrases étaient des commentaires sur la nécessité 
    d’une enquête à propos de ce que l'administration Bush savait avant les événements 
    du 11 septembre. 
Deux semaines 
    ½ plus tard, le 12 avril, un article paraissait dans le Washington 
    Post au sujet du passage de McKinney's sur FlashPoints. L'article a été 
    écrit par Juliet 
    Eilperin, un rédacteur du Post qui déclara qu’un collègue avait reçu la 
    transcription de l'émission dans un e-mail anonyme, et la lui avait fait passer. 
    L'article d'Eilperin était intitulé « Une démocrate dénonce un complot 
    de l'administration dans le 11 septembre » 
Ce que McKinney 
    a réellement dit était que les Américains méritent une enquête pleine, complète 
    et sans omission sur les événements entourant le 11 septembre, sur ce que 
    l'administration Bush savait et quand elle l'a su. Chaque question soulevée 
    par McKinney était basée sur des informations directement disponibles à travers 
    les médias traditionnels. Parmi les questions soulevées à propos du 11 septembre 
    : 
- les avertissements 
    que plusieurs gouvernements étrangers ont transmis aux niveaux les plus élevés 
    du gouvernement des Etats-Unis, avertissements qui ont été ignorés; 
- les bénéfices 
    énormes faits dans des transactions sophistiquées impliquant plusieurs lignes 
    aériennes, sociétés de courtages et compagnies d'assurance dont le cours des 
    actions a été nettement affectés par le 11 septembre; 
- les relations 
    entre la compagnie pétrolière Unocal 
    et les dirigeants Taliban de l'Afghanistan; 
- les relations 
    entre l'administration et le groupe 
    Carlyle, une société de placement en valeurs mobiliéres ayant des avoirs 
    majeurs dans l’industrie de défense et pour qui travaille le père du président; 
    
- les demandes 
    faites par président et le vice-président que toute enquête parlementaire 
    sur le 11 septembre ne soit ni particulièrement approfondie ni prolongée; 
    
- les prises 
    de bénéfices énormes que des personnes proches de l'administration feront 
    grâce à l’accroissement des dépenses pour la défense. 
Que 
    les jeux commencent !
Presque 
    immédiatement à la suite de l'article du Washington Post, l'administration, 
    les médias traditionnels et leurs pontifes appuyèrent du pied sur l’accélérateur, 
    écrasèrent la pédale, et firent monter le régime moteur jusqu’à la ligne rouge. 
    Il est à noter que personne n’a contesté l'exactitude d'un seul mot de ce 
    qu’a dit McKinney. Ce qui a été dit, par une multitude de moyens, est que 
    son appel pour une enquête complète est une indication que McKinney est "folle" 
    ou "déloyale" 
Dans l'article 
    originel du Washington Post, le porte-parole de Bush, Scott McLellan a été 
    cité comme disant « les Américains connaissent les faits, et ils écartent 
    de telles vues risibles et sans fondement. » Le porte-parole Chris 
    Ullman, du groupe Carlyle a posé la question « il disent ces choses 
    du haut d’une butte gazonneuse à Roswell, au Mexique? » 
Ce même 
    jour, le 12 avril, l’article "épouvantablement 
    représentatif " a été mis en ligne sur le site National Review Online 
    par Jonah Goldberg, fils de Lucianne 
    Goldberg -- agent littéraire, courtisane de Linda 
    Tripp, et anciennement confident des basses-oeuvres de Nixon. La National Review 
    a été fondée par William 
    F. Buckley, dont la fortune de famille a été faite dans le pétrole. Goldberg 
    a écarté la suggestion d’enquête de McKinney's en disant : "je ne sais 
    pas s’il y est prouvé que Mme. McKinney a assassiné plusieurs enfants ou qu'elle 
    a personnellement tiré profit pour avoir couché avec l’ensemble du peloton 
    défensif des faucons d'Atlanta au complet" Il continue alors en disant que 
    la députée est souffrante « paranoïaque, a la haine de l’Amérique, a 
    des délires de conspiration crypto-Marxistes" 
Quiconque 
    se rappelle des auditions en appel de Clarence Thomas se rappelleront que 
    Anita Collins 
    a été décrite comme "un peu neu-neu, un peu garce." Apparemment, Goldberg 
    a appris quelques gros mots pour reprendre à son compte ce type de souillure 
    facile à utiliser contre toute femme noire à la gauche de Condoleezza 
    Rice. Gardez à l'esprit que dans une attaque du 29 octobre contre McKinney 
    Goldberg a écrit, "Prendre les politiciens noirs au sérieux c’est leur faire 
    un compliment" 
Puis ce 
    fut au tour du journal de la ville natale de McKinney de passer à la charge. 
    Un article du 13 avril de l'Atlanta 
    Journal-Constitution (AJC) par la journaliste Melanie Eversley signala 
    que Zell Miller, sénateur démocrate de Géorgie, avait publié une déclaration 
    « contrariée »" disant que ses commentaires à la radio étaient « dangereux 
    et irresponsables ». Non content d’écarter les idées américaines légitimes 
    de dissentiment et doute (dissent and question), Miller fit un commentaire 
    sarcastique à propos d’une tentative de McKinney d'obtenir un baiser du Président 
    Bush. Selon le secrétaire de presse de Bush, Ari 
    Fleischer, « Tout ce que je puis vous dire c'est que la parlementaire 
    doit concourir pour le grand prix de la Société de la butte gazonneuse. ». 
    Intéressante n’est-ce pas cette allusion à la « butte gazonneuse » 
    faite deux fois par des personnes liées à l'administration, et pourtant aucune 
    ne contestera les faits qu’elle rapporte. 
L'article 
    de l'AJC cite également le spécialiste de sciences politiques de l’Emory University, 
    Merle Black: 
    « Cela ne fait que renforcer l’opinion partagée par les personnes sérieuses 
    de son district qu'elle est une représentante très inefficace si c'est comme 
    ça qu’elle choisit de dilapider son capital politique ». Apparemment 
    il y a très peu de personnes « sérieuses » dont Black pourra « renforcer 
    l’opinion » avec son avis totalement « non scientifique », 
    car McKinney a remporté cinq élections à la suite, avec 58% comme marge la 
    plus basse. 
Simultanément à 
    l'article d'Eversley, l’AJC a mis en place un scrutin sur son site web, posant 
    la question, « êtes-vous d’accord que l'administration Bush n'avait eu 
    aucun avertissement anticipée des attaques du 11 septembre? » Un visiteur 
    pouvait voter « Oui », « Non, je pense que des fonctionnaires 
    savaient ce qui allait arriver » ou « Je ne suis pas sûr. Le congrès 
    devrait faire une enquête » 
Grande 
    erreur 
Dans des 
    heures qui suivirent, le « Non, je pense que des fonctionnaires savaient 
    ce qui allait arriver » menaient, devançant le « Oui » par 
    51 contre 47 pour cent, avec deux pour cent « Je ne suis pas sûr ». 
    Le site web ultra-conservateur FreeRepublic.com 
    a alerté ses visiteurs et les a encouragées à voter contre McKinney, en vain. 
    Le vote oscilla en dent de scie dans les deux sens autour de 50 pour cent, 
    chaque côté maintenant une mince avance à divers moments de la journée. En 
    milieu d’après-midi, 23.145 personnes avaient voté « oui » (anti-McKinney) 
    avec 52 pour cent, « non » (pro-McKinney) avec 46 pour cent, et 
    « pas sûr » avec un pour cent. Quarante-sept pour cent de votants 
    ne croient pas l'histoire que l'administration Bush a racontée au monde. 
Puis, le 
    scrutin disparut. Parti. Evanoui. Pas là. Les gens se connectaient pour voter, 
    mais là il n’y avait plus de scrutin en ligne. L'article était là, mais de 
    scrutin il n’y en avait plus. Sans aucune explication. 
Le 21 avril, 
    l’éditorialiste de l'AJC, Mike King expliqua ce qui s'était produit : 
    « les réponses ont fait sauter le compteur que nous utilisions pour comptabiliser 
    les votes ». Ainsi pouvons-nous supposer que quand M. King a un pneu 
    crevé, il jette la voiture entière dans le fossé et abandonne son voyage ? 
    
King s'étend 
    là-dessus de manière approfondie pour aviser le lecteur que même si le scrutin 
    n'avait pas été interrompu en bas d'en raison de « problèmes mécaniques », 
    le scrutin était sans signification de toute façon parce que « les groupes 
    et les gens qui croient qu'il y a des preuves d'une conspiration dans les 
    attaques ont demandé instamment à leurs amis de voter sur ajc.com pour envoyer 
    au congrès un message de la nécessité de faire une enquête ». Ceci s'est 
    assurément produit, de même que les demandes faites par l'autre côté dont 
    King ne fait aucune mention. Il dit également que des votants n'ont pas été 
    sélectionnés « scientifiquement » afin de représenter une large 
    section transversale représentative des opinions et que « la plupart 
    des scrutins en ligne ne sont que des opportunités d'enregistrer une opinion ». 
    En quoi l’enregistrement d'une opinion diffère d'un vote, ce sera à Noah 
    Webster de l’expliquer. 
Un autre 
    scrutin en ligne avait fonctionné à propos de l'appel de McKinney's pour une 
    enquête complète. Celui-ci est sur truthout.com, 
    un sommaire en ligne des articles édités dans les médias traditionnels. Tandis 
    que les lecteurs de truthout sont assurément plus ouverts aux idées de McKinney 
    que le grand public, au moment de mettre sous presse, le scrutin indique 5.616 
    votes soutenant la parlementaire, contre 80 s'opposant à elle. Truthout rapporte 
    également que l'appel de McKinney's pour une enquête sur le 11 septembre est 
    soutenu par deux membres additionnels de la Chambre -- démocrates Loretta 
    Sanchez de la Californie et Major Owens 
    de New York. 
Il est intéressant 
    de noter que, alors que truthout est une organisation à but non lucratif entièrement 
    dépendante des donations, il n'a eu aucun problème continuer à faire fonctionner 
    son scrutin, alors que l'Atlanta Journal-Constitution, une société commerciale 
    faisant des profits, prétend qu'ils ne peuvent pas le faire.
OÙ 
    SONT LES CLOWNS? 
Le scrutin 
    de l'AJC s'étant transformé en débâcle, les forces rangées contre McKinney 
    sont devenues désespérées, et les injures sont devenues méchantes. Le 16 avril, 
    la South-Eastern Legal Foundation 
    (SLF) a publié un rapport prétendant que 21% des donations de plus de $101 
    pour la campagne 1999-2000 de McKinney venaient d’individus ou d’organisations 
    connectés avec les pays Arabes ou du Moyen-Orient. Le rapport dénonce, parmi 
    les organismes ayant contribué à la campagne de McKinney, « le 
    Conseil Americano-Musulman et le Conseil pour 
    les relations Americano-Islamiques, lesquels maintiennent tous deux des 
    relations étroites avec, ou ont exprimé leur soutien à, des organisations 
    terroristes ». 
Phil 
    Kent, président de SLF, est cité dans le rapport : « si nous devons 
    accorder quelque crédit à ses récriminations sans fondement pour obtenir une 
    enquête, les américains méritent de savoir que les « relations » 
    financières de McKinney, ses -- cotisants de campagne -- sont fortement représentés 
    par des individus en relations avec les pays Arabes et du Moyen-Orient, ainsi 
    qu’avec des organismes qui ont exprimé de la sympathie pour des organismes 
    terroristes ». Ici nous avons des exemples de la façon dont l’appel de 
    McKinney pour une enquête se transforme en « récrimination », et 
    comment une enquête sur elle est acceptable, alors qu'une enquête sur l'administration 
    Bush, elle, ne l'est pas. Le rapport de SLF a circulé sur Internet, et a été 
    signalé sur plusieurs sites web conservateurs. Il était intitulé, à cet effet, 
    « McKinney Soutenue Par Des Terroristes ».
La SLF a 
    été fondée en 1976 et a reçu une aide financière principalement de Richard Mellon Scaife, 
    le milliardaire réactionnaire qui a financé un effort de dix ans pour détruire 
    le Président Bill Clinton. En 2000 le Comité National Démocrate (Democratic 
    National Committee) a accusé le SLF d'avoir envoyé un quart de million 
    de courriers trompeurs conçus pour interférer avec le recensement de cette 
    année et ayant pour résultat de distordre la représentation parlementaire. 
    De problème en problème pendant ses 26 années, la SLF a systématiquement pris 
    des positions véhémentes anti-noirs, anti-environnement, anti-travailleurs, 
    anti-gays, et anti- enseignement public. Ils préparent actuellement un procès 
    pour invalider des parties de la législation Bush McCain-Feingold/Shays-Meehan 
    portant sur une réforme de la campagne électorale. Certains dans la région 
    d'Atlanta croient que but à long-terme de la SLF est de renverser le Voting 
    Rights Act de 1965. 
La SLF se 
    décrit elle-même comme « cabinet juridique d’Atlanta d’intérêt public 
    qui préconise un gouvernement limité, la liberté économique individuelle, 
    et le système de libre entreprise dans le cadre des cours de justice comme 
    dans l'opinion publique ». Le site web de la SLF comprend des liens vers 
    d'autres groupes réactionnaires, parmi lesquels la Heritage Foundation, 
    le Hudson Institute, 
    la Federalist Society, 
    et la Conservative Caucus Foundation. A côté de liens vers les officines de 
    médias conservateurs comme WorldNetDaily, 
    Drudge, et 
    le Conservative 
    News Service, on trouve des liens de la SLF vers Fox News, CNN, MSNBC, 
    C-span, et l’Atlanta Journal-Constitution. 
Matthew 
    Glavin était président et directeur de la SLF de 1994 à 2000, et a consacré 
    une quantité énorme d'énergie, et l'argent de Scaife, à essayer d'obtenir 
    que Bill Clinton soit radié de l’Arkansas pour son soit-disant parjure dans 
    le cas de harassement sexuel de Paula 
    Jones. Glavin, cependant, a été forcé d'abandonner ces efforts, et de 
    démissionner après qu'il ait été arrêté pour s’être masturbé en public. Selon 
    la nouvelle diffusée le 4 oct. 2000 sur CNSNEWS.com, une filiale de Conservative 
    News Services mentionnée plus haut, un agent secret du bureau fédéral a trouvé 
    Glavin entrain de se masturber près d'un parking dans le parc national du 
    fleuve Chattahoochee à Atlanta, une zone réputée populaires pour ses fréquentations 
    homosexuelles. L’officier qui l’a arrêté dit qu'il a  été lui-même caressé 
    effrontément quand il a interpellé Glavin le 13 octobre 2000. L'AJC a rapporté 
    que Glavin a plaidé coupable et a été condamné à une année de mise à l'épreuve. 
    
Le 22 avril, 
    la SLF a envoyé une lettre à Richard 
    Gephardt, Chef de la Minorité de la Chambre (House Minority Leader) exigeant 
    que McKinney soit relevé de ses attributions comme la commission 
    sur le Services des Armées et la commision 
    des Relations Internationales, citant les donations de campagne provenant 
    des cotisants moyens-orientaux mentionnées plus haut. Ce même jour, une demande 
    identique, utilisant des termes pratiquement identiques, a été faite par le 
    Conseil de Direction Républicain Afro-Americain (AARLC). 
    Comme SLF, l’AARLC a également demandé un enquête de moralité sur McKinney. 
    De plus, l’AARLC a également demandé à la présidente du Congressional  Black Caucus, la 
    députée Eddie Bernie Johnson, Démocrate du Texas, de suspendre McKinney de 
    ce groupe. C'est un stratagème transparent pour intimider et diviser les membres 
    noirs du congrès, sous la menace que leur patriotisme soit remis en cause. 
    
En outre, 
    le 22 avril, un article a été publié sur le site web Human 
    Events, l'hebdomadaire du National Conservative. Écrit par David 
    Freddoso, il est intitulé « Les 
    Fédéraux Perquisitionnent Les Bureaux de Sept Donateurs de McKinney ». 
    Beaucoup de noms arabes sont énumérés, de même que plusieurs organismes, dont 
    certains ont des noms avec des références arabes ou islamiques. Entrant dans 
    des détails rébarbatifs, Freddoso liste les noms des individus, organismes, 
    les montants en dollars, les dates des mandats de perquisition, les juges 
    ayant signé ces mandats (Il est intéressant de noter que des copies des mandats 
    de perquisition ont été obtenues prétendument par Human Events), et les connexions 
    entre tous ces détails. Puis, Freddoso écrit, « Aucun des donateurs de 
    McKinney n’a été accusé de crime, selon un porte-parole des douanes ». 
    Apparemment, Freddoso fait la trouvailles que de n'être pas accusé d'un crime 
    peut faire une nouvelle. 
CÉCITÉ 
    HYSTERIQUE 
Le Guardian 
    (Grande-Bretagne) a raconté le 25 mars un 
    raid récent du FBI. Le Parti Républicain était en train d’accepter d’importantes 
    donations faites à un comité d'action politique appelé l'Institut Islamique 
    par un groupe soupçonné de soutien aux terroristes, le trust Safa. Il semble 
    que le trust Safa avait envoyé l'argent au Parti Républicain et aux groupes 
    terroristes en même temps. Cette information sur une articulation directe 
    entre le financement du terrorisme et le Parti Républicain a été commodément 
    ignorée, alors que McKinney était attaquée avec des allégations beaucoup plus 
    faibles. Celles-ci se sont retournées contre les accusateurs. 
Le rapport 
    de la SLF, la lettre de l'AARLC's, et l'article de Freddoso discutent tous 
    spécifiquement des donations faites à McKinney par Abdurahman 
    Alamoudi, fondateur et directeur du Conseil Musulman Américain (AMC). 
    Selon un article du 24 avril sur onlinejournal.com, 
    l’AMC a appuyé George W. Bush dans sa campagne 2000 et lui a donné de l'argent. 
    Bush a également invité Alamoudi au Service de prière du 14 septembre pour 
    les victimes du 11 septembre à la Cathédrale Nationale. En plus, Grover 
    Norquist associé de toujours de Bush avait fait des affaires avec Alamoudi, 
    et est un lobbyiste patenté pour l'Institut 
    Islamique. Selon le numéro du 4 octobre du Boston Phoenix, la société 
    de Norquist, Janus-Merritt Strategies LLC, a été payée plus de $20.000 par 
    Alamoudi. 
En dépit 
    des connexions républicaines d'Alamoudi, sa donation à McKinney est utilisée 
    comme « boulet de canon » (smoking gun) dans l’article du 
    22 avril de la journaliste syndiquée Kathleen Parker. 
    Parker a été un des membres les plus prolifiques de l'équipe « coincer 
    McKinney », sautant à quatre pattes dans la campagne d’injures. Parker 
    a écrit au sujet des commentaires faits à la radio par McKinney's les 17 et 
    22 avril. Elle est très excitée. Dans l’article du 17 avril, Parker rêve d'inaugurer 
    « le Prix McKinney – récompensant les personnes trop stupides pour servir 
    comme député ». Poursuivant, Parker, comme tous ceux qui participent 
    à la campagne d’injures, prétend que McKinney a dit que Bush savait que les 
    attaques du 11 septembre étaient imminentes, et qu’elle accuse le président 
    d'assassinat de masse. Elle reprend également la tentative pathétique de sarcasme 
    de Jonah Goldberg, écrivant "Une enquête complète pourrait également montrer 
    que McKinney a laisser tomber l’acide et vit avec les hygiénistes dentaires 
    travestis sous le pont de Brooklyn ». Qu'ont-elles donc ces femmes noires 
    au franc-parler qui fait que les cinglés de droite leur attribuent un comportement 
    sexuel peu commun? 
Dans son 
    article du 22 avril, Parker réitère son mensonge sur ce qu’a réellement dit 
    McKinney. Elle continue: « Elle est noire, ce qui veut dire que les gens 
    laissent passer de peur d’être perçus comme raciste ». Parker cite un 
    « e-mail » anonyme qui cite un ami à Ramallah: « si vous voyez 
    ' Cynth, ' soyez assez bon de lui dire que les réseaux arabes de TV apprécient 
    ses commentaires car ils ont maintenant la « preuve » attendue que 
    leur paranoïa est rationnelle ». Parker conclut : « Rien de 
    tout cela ne suggère que Cynthia McKinney soit une terroriste, ou une sympathisante 
    du terrorisme, ou même uns socialiste semeuse-de-merde (rabble-rouser) 
    qui dédaigne son propre pays. D' autre part, si on utilise les talents de 
    McKinney pour l’inférence et les connections en pointillé (inferential 
    dot connecting), elle pourrait bien l’être. »
Malgré toutes 
    ces gentilles façons d'appeler McKinney une terroriste et une traître, Parker 
    défend énergiquement son indépendance et son absence totale de parti pris. 
    Dans son 
    article du 24 avril, à propos des soit-disant « théories de la conspiration » 
    Parker écrit, « On dit, par exemple, que je suis payé par la machine 
    de propagande de la droite, étant donnée mon soutien à la plupart des politiques 
    de Bush à la suite du 11 septembre et de mon rejet des théories actuelles 
    de la conspiration. « Vous êtes payés pour mentir aux  américains » m’a 
    écrit un de mes nouveaux amis. Voici la vérité: Je ne connais aucun journaliste, 
    rédacteur ou chroniqueur dans l'hémisphère occidental qui ne vendrait pas 
    les photos de la lune de miel de sa mère pour une bonne histoire, n’importe 
    que la vie de quelqu’un en soit brisée. Personne, particulièrement un président, 
    n'est à l’abri quand la Vérité est en jeu, ni même les Pulitzers ». Peut-être 
    Parker a trouvé un nouvel attachement à la Vérité après avoir écrit deux articles 
    consécutifs remplies de mensonges, d'insinuations et d’assassinat de personnalité. 
    
L'histoire 
    des commentaires de McKinney dansl’émission radio de FlashPoints a circulé 
    dans les médias pendant une douzaine de jours, puis s'est juste arrêté net. 
    Plusieurs journaux ont publié des éditoriaux la condamnant, y compris l'AJC 
    et le New York Post. Des commentaires et les apartés ont été faits à son sujet 
    sur CNN, MSNBC, et Fox News. D'une façon générale, elle a été décrite comme 
    folle, pro-Irakienne, une théoricienne de la conspiration, irresponsable ou 
    dangereuse, mais cela n'a pas semblé fonctionner. Le public ne répondait pas 
    avec le sens de l'outrage que les médias s’étaient habitués à être en mesure 
    de créer. 
Le 17 avril, 
    ABCNews.com a publié un 
    papier de Dean Schabner intitulé, « Quel consensus? La Théorie de 
    la Conspiration Immunisée Contre le Soutien Généralisé à la Guerre contre 
    le Terrorisme ». Première ligne: « Quand le gouvernement a déclaré 
    que les pièces à conviction indiquaient la piste des terroristes fondamentalistes 
    islamiques, d'autres voix se sont demandées pourquoi les enquêteurs ne regardaient 
    pas d'autres pistes ». L'article, d’environ trois pages, présente plusieurs 
    des opinions qu’ont apparemment un bon nombre de gens, et les discute dans 
    le calme, de façon mesurée. Lorsque que Schabner arrive éventuellement à la 
    fin à écarter tout sauf l'histoire officielle, sous couvert de « théories 
    de la conspiration », ses mots et les mots des « experts » 
    qu'il cite n'ont pas la haine et la colère aux yeux sauvages qu’inspirent 
    la plupart des histoires au sujet de McKinney. Schabner n’est pas loin de 
    donner aux « non-croyants » un degré de respectabilité. 
VRAIE 
    DETERMINATION
Si l'acceptabilité 
    des explications alternatives pour le 11 septembre peut se développer, c’est 
    pour une raison très simple. Selon un scrutin fait fin-avril par l’institut 
    de sondage Scott 
    Rasmussen Public Opinion Research, 36 pour cent des Américains croient 
    que Al Gore a remporté les  élections présidentielles 
    de 2000. Plus d'un tiers des citoyens d'Amérique croient l'homme occupant 
    Maison Blanche le fait en fraude! Avec une si grande partie du pays persuadé 
    que George W. Bush n'est pas vraiment le président, il n'est pas difficile 
    de comprendre pourquoi presque la moitié des votants dans le scrutin de l'AJC 
    a indiqué qu'ils ne croient pas l'histoire de l'administration Bush à propos 
    du 11 septembre, et appuient l'appel de McKinney's pour une enquête complète. 
    
Chaque fois que les alliés de Bush essayent d'imposer une nouvelle tactique policière aux Américains, tels que des fouilles sans mandat de perquisition, des tests en aveugles de dépistage del’usage de drogues, des profilage raciaux, ou des lois stop-and-frisk (permettant la fouille à corps à tout moment), elles disent toujours : « Si vous n'avez rien à cacher, vous n'avez pas à vous inquiéter. C’est juste un dérangement mineur pour le bien public ». Si l'administration Bush continue à répéter ce mantra, alors elle ne devrait pas s’inquiéter et appuyer l'appel de McKinney pour une enquête pleine et entière sur le 11 septembre.
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