28 mai 2002
In english here : http://www.fromthewilderness.com/free/ww3/050702_killthe.html
or
here if the original link
is dead.
traduction libre d'un article de Michael Davidson paru sur http://www.FromTheWilderness.com
Tuez le porteur de nouvelles
Les
réactions publiques à l’appel de la Député McKinney's
demandant une enquête sur le 11 septembre
anéantissent le massacre prémédité par les médias
par
Michael Davidson, membre de la rédaction de FTW
Le
6 Mai 2002, 12:00 P.m. PDT (FTW) -- Ce n'est pas une bonne idée que de se
dresser contre les puissances
établies avec une idée qui met en question la sagesse généralement admise.
Galilée a contredit l'église catholique quand il a dit que la terre tournait
autour du soleil. Il a été mis en prison, et il a fallu quelques centaines
d’années pour que l'Eglise l'exonère et admette qu'il avait raison.
Si tout
va bien, Cynthia
McKinney échappera à un destin semblable à celui de Galilée.
McKinney
est la représentante du 4ème district de Géorgie. Le district comprend Decatur,
juste à l’extérieur d’Atlanta. McKinney est une démocrate, une noire, et,
évidemment, une femme. Trois strikes dans une région qui a envoyé des
gens du goût de Newt
Gingrich et de Bob
Barr au congrès.
Le 25 mars
McKinney a été interviewée par téléphone par FlashPoints,
une radio indépendante produite et hébergée par Dennis
Bernstein et diffusée sur la station Pacifica KPFA
à Berkeley, Californie. La congressiste a lu un rapport pendant une dizaine
de minutes, puis elle a répondu à des questions et a causé avec Bernstein
pendant encore environ 16 minutes. Une partie importante du rapport de McKinney
concernait les actions des Etats-Unis en Afrique, et contenait des attaques
acérées contre l'administration Clinton, en particulier contre l’ancienne
secrétaire d'état Madeleine Albright.
Elle a également discuté du taux élevé d'incarcération de noirs, de leur traitement
par la police, et des mécanismes réels de la fraude électorale massive en
Floride qui a bénéficié à George W. Bush pendant les élections présidentielles
de 2000. La députée McKinney a également précisé comment l'administration
courante a créé un climat dans lequel les élus doivent se censurer de peur
que leur patriotisme soit remis en cause. Dans cette séquence de presque 30
minutes, seules quelques phrases étaient des commentaires sur la nécessité
d’une enquête à propos de ce que l'administration Bush savait avant les événements
du 11 septembre.
Deux semaines
½ plus tard, le 12 avril, un article paraissait dans le Washington
Post au sujet du passage de McKinney's sur FlashPoints. L'article a été
écrit par Juliet
Eilperin, un rédacteur du Post qui déclara qu’un collègue avait reçu la
transcription de l'émission dans un e-mail anonyme, et la lui avait fait passer.
L'article d'Eilperin était intitulé « Une démocrate dénonce un complot
de l'administration dans le 11 septembre »
Ce que McKinney
a réellement dit était que les Américains méritent une enquête pleine, complète
et sans omission sur les événements entourant le 11 septembre, sur ce que
l'administration Bush savait et quand elle l'a su. Chaque question soulevée
par McKinney était basée sur des informations directement disponibles à travers
les médias traditionnels. Parmi les questions soulevées à propos du 11 septembre
:
- les avertissements
que plusieurs gouvernements étrangers ont transmis aux niveaux les plus élevés
du gouvernement des Etats-Unis, avertissements qui ont été ignorés;
- les bénéfices
énormes faits dans des transactions sophistiquées impliquant plusieurs lignes
aériennes, sociétés de courtages et compagnies d'assurance dont le cours des
actions a été nettement affectés par le 11 septembre;
- les relations
entre la compagnie pétrolière Unocal
et les dirigeants Taliban de l'Afghanistan;
- les relations
entre l'administration et le groupe
Carlyle, une société de placement en valeurs mobiliéres ayant des avoirs
majeurs dans l’industrie de défense et pour qui travaille le père du président;
- les demandes
faites par président et le vice-président que toute enquête parlementaire
sur le 11 septembre ne soit ni particulièrement approfondie ni prolongée;
- les prises
de bénéfices énormes que des personnes proches de l'administration feront
grâce à l’accroissement des dépenses pour la défense.
Que
les jeux commencent !
Presque
immédiatement à la suite de l'article du Washington Post, l'administration,
les médias traditionnels et leurs pontifes appuyèrent du pied sur l’accélérateur,
écrasèrent la pédale, et firent monter le régime moteur jusqu’à la ligne rouge.
Il est à noter que personne n’a contesté l'exactitude d'un seul mot de ce
qu’a dit McKinney. Ce qui a été dit, par une multitude de moyens, est que
son appel pour une enquête complète est une indication que McKinney est "folle"
ou "déloyale"
Dans l'article
originel du Washington Post, le porte-parole de Bush, Scott McLellan a été
cité comme disant « les Américains connaissent les faits, et ils écartent
de telles vues risibles et sans fondement. » Le porte-parole Chris
Ullman, du groupe Carlyle a posé la question « il disent ces choses
du haut d’une butte gazonneuse à Roswell, au Mexique? »
Ce même
jour, le 12 avril, l’article "épouvantablement
représentatif " a été mis en ligne sur le site National Review Online
par Jonah Goldberg, fils de Lucianne
Goldberg -- agent littéraire, courtisane de Linda
Tripp, et anciennement confident des basses-oeuvres de Nixon. La National Review
a été fondée par William
F. Buckley, dont la fortune de famille a été faite dans le pétrole. Goldberg
a écarté la suggestion d’enquête de McKinney's en disant : "je ne sais
pas s’il y est prouvé que Mme. McKinney a assassiné plusieurs enfants ou qu'elle
a personnellement tiré profit pour avoir couché avec l’ensemble du peloton
défensif des faucons d'Atlanta au complet" Il continue alors en disant que
la députée est souffrante « paranoïaque, a la haine de l’Amérique, a
des délires de conspiration crypto-Marxistes"
Quiconque
se rappelle des auditions en appel de Clarence Thomas se rappelleront que
Anita Collins
a été décrite comme "un peu neu-neu, un peu garce." Apparemment, Goldberg
a appris quelques gros mots pour reprendre à son compte ce type de souillure
facile à utiliser contre toute femme noire à la gauche de Condoleezza
Rice. Gardez à l'esprit que dans une attaque du 29 octobre contre McKinney
Goldberg a écrit, "Prendre les politiciens noirs au sérieux c’est leur faire
un compliment"
Puis ce
fut au tour du journal de la ville natale de McKinney de passer à la charge.
Un article du 13 avril de l'Atlanta
Journal-Constitution (AJC) par la journaliste Melanie Eversley signala
que Zell Miller, sénateur démocrate de Géorgie, avait publié une déclaration
« contrariée »" disant que ses commentaires à la radio étaient « dangereux
et irresponsables ». Non content d’écarter les idées américaines légitimes
de dissentiment et doute (dissent and question), Miller fit un commentaire
sarcastique à propos d’une tentative de McKinney d'obtenir un baiser du Président
Bush. Selon le secrétaire de presse de Bush, Ari
Fleischer, « Tout ce que je puis vous dire c'est que la parlementaire
doit concourir pour le grand prix de la Société de la butte gazonneuse. ».
Intéressante n’est-ce pas cette allusion à la « butte gazonneuse »
faite deux fois par des personnes liées à l'administration, et pourtant aucune
ne contestera les faits qu’elle rapporte.
L'article
de l'AJC cite également le spécialiste de sciences politiques de l’Emory University,
Merle Black:
« Cela ne fait que renforcer l’opinion partagée par les personnes sérieuses
de son district qu'elle est une représentante très inefficace si c'est comme
ça qu’elle choisit de dilapider son capital politique ». Apparemment
il y a très peu de personnes « sérieuses » dont Black pourra « renforcer
l’opinion » avec son avis totalement « non scientifique »,
car McKinney a remporté cinq élections à la suite, avec 58% comme marge la
plus basse.
Simultanément à
l'article d'Eversley, l’AJC a mis en place un scrutin sur son site web, posant
la question, « êtes-vous d’accord que l'administration Bush n'avait eu
aucun avertissement anticipée des attaques du 11 septembre? » Un visiteur
pouvait voter « Oui », « Non, je pense que des fonctionnaires
savaient ce qui allait arriver » ou « Je ne suis pas sûr. Le congrès
devrait faire une enquête »
Grande
erreur
Dans des
heures qui suivirent, le « Non, je pense que des fonctionnaires savaient
ce qui allait arriver » menaient, devançant le « Oui » par
51 contre 47 pour cent, avec deux pour cent « Je ne suis pas sûr ».
Le site web ultra-conservateur FreeRepublic.com
a alerté ses visiteurs et les a encouragées à voter contre McKinney, en vain.
Le vote oscilla en dent de scie dans les deux sens autour de 50 pour cent,
chaque côté maintenant une mince avance à divers moments de la journée. En
milieu d’après-midi, 23.145 personnes avaient voté « oui » (anti-McKinney)
avec 52 pour cent, « non » (pro-McKinney) avec 46 pour cent, et
« pas sûr » avec un pour cent. Quarante-sept pour cent de votants
ne croient pas l'histoire que l'administration Bush a racontée au monde.
Puis, le
scrutin disparut. Parti. Evanoui. Pas là. Les gens se connectaient pour voter,
mais là il n’y avait plus de scrutin en ligne. L'article était là, mais de
scrutin il n’y en avait plus. Sans aucune explication.
Le 21 avril,
l’éditorialiste de l'AJC, Mike King expliqua ce qui s'était produit :
« les réponses ont fait sauter le compteur que nous utilisions pour comptabiliser
les votes ». Ainsi pouvons-nous supposer que quand M. King a un pneu
crevé, il jette la voiture entière dans le fossé et abandonne son voyage ?
King s'étend
là-dessus de manière approfondie pour aviser le lecteur que même si le scrutin
n'avait pas été interrompu en bas d'en raison de « problèmes mécaniques »,
le scrutin était sans signification de toute façon parce que « les groupes
et les gens qui croient qu'il y a des preuves d'une conspiration dans les
attaques ont demandé instamment à leurs amis de voter sur ajc.com pour envoyer
au congrès un message de la nécessité de faire une enquête ». Ceci s'est
assurément produit, de même que les demandes faites par l'autre côté dont
King ne fait aucune mention. Il dit également que des votants n'ont pas été
sélectionnés « scientifiquement » afin de représenter une large
section transversale représentative des opinions et que « la plupart
des scrutins en ligne ne sont que des opportunités d'enregistrer une opinion ».
En quoi l’enregistrement d'une opinion diffère d'un vote, ce sera à Noah
Webster de l’expliquer.
Un autre
scrutin en ligne avait fonctionné à propos de l'appel de McKinney's pour une
enquête complète. Celui-ci est sur truthout.com,
un sommaire en ligne des articles édités dans les médias traditionnels. Tandis
que les lecteurs de truthout sont assurément plus ouverts aux idées de McKinney
que le grand public, au moment de mettre sous presse, le scrutin indique 5.616
votes soutenant la parlementaire, contre 80 s'opposant à elle. Truthout rapporte
également que l'appel de McKinney's pour une enquête sur le 11 septembre est
soutenu par deux membres additionnels de la Chambre -- démocrates Loretta
Sanchez de la Californie et Major Owens
de New York.
Il est intéressant
de noter que, alors que truthout est une organisation à but non lucratif entièrement
dépendante des donations, il n'a eu aucun problème continuer à faire fonctionner
son scrutin, alors que l'Atlanta Journal-Constitution, une société commerciale
faisant des profits, prétend qu'ils ne peuvent pas le faire.
OÙ
SONT LES CLOWNS?
Le scrutin
de l'AJC s'étant transformé en débâcle, les forces rangées contre McKinney
sont devenues désespérées, et les injures sont devenues méchantes. Le 16 avril,
la South-Eastern Legal Foundation
(SLF) a publié un rapport prétendant que 21% des donations de plus de $101
pour la campagne 1999-2000 de McKinney venaient d’individus ou d’organisations
connectés avec les pays Arabes ou du Moyen-Orient. Le rapport dénonce, parmi
les organismes ayant contribué à la campagne de McKinney, « le
Conseil Americano-Musulman et le Conseil pour
les relations Americano-Islamiques, lesquels maintiennent tous deux des
relations étroites avec, ou ont exprimé leur soutien à, des organisations
terroristes ».
Phil
Kent, président de SLF, est cité dans le rapport : « si nous devons
accorder quelque crédit à ses récriminations sans fondement pour obtenir une
enquête, les américains méritent de savoir que les « relations »
financières de McKinney, ses -- cotisants de campagne -- sont fortement représentés
par des individus en relations avec les pays Arabes et du Moyen-Orient, ainsi
qu’avec des organismes qui ont exprimé de la sympathie pour des organismes
terroristes ». Ici nous avons des exemples de la façon dont l’appel de
McKinney pour une enquête se transforme en « récrimination », et
comment une enquête sur elle est acceptable, alors qu'une enquête sur l'administration
Bush, elle, ne l'est pas. Le rapport de SLF a circulé sur Internet, et a été
signalé sur plusieurs sites web conservateurs. Il était intitulé, à cet effet,
« McKinney Soutenue Par Des Terroristes ».
La SLF a
été fondée en 1976 et a reçu une aide financière principalement de Richard Mellon Scaife,
le milliardaire réactionnaire qui a financé un effort de dix ans pour détruire
le Président Bill Clinton. En 2000 le Comité National Démocrate (Democratic
National Committee) a accusé le SLF d'avoir envoyé un quart de million
de courriers trompeurs conçus pour interférer avec le recensement de cette
année et ayant pour résultat de distordre la représentation parlementaire.
De problème en problème pendant ses 26 années, la SLF a systématiquement pris
des positions véhémentes anti-noirs, anti-environnement, anti-travailleurs,
anti-gays, et anti- enseignement public. Ils préparent actuellement un procès
pour invalider des parties de la législation Bush McCain-Feingold/Shays-Meehan
portant sur une réforme de la campagne électorale. Certains dans la région
d'Atlanta croient que but à long-terme de la SLF est de renverser le Voting
Rights Act de 1965.
La SLF se
décrit elle-même comme « cabinet juridique d’Atlanta d’intérêt public
qui préconise un gouvernement limité, la liberté économique individuelle,
et le système de libre entreprise dans le cadre des cours de justice comme
dans l'opinion publique ». Le site web de la SLF comprend des liens vers
d'autres groupes réactionnaires, parmi lesquels la Heritage Foundation,
le Hudson Institute,
la Federalist Society,
et la Conservative Caucus Foundation. A côté de liens vers les officines de
médias conservateurs comme WorldNetDaily,
Drudge, et
le Conservative
News Service, on trouve des liens de la SLF vers Fox News, CNN, MSNBC,
C-span, et l’Atlanta Journal-Constitution.
Matthew
Glavin était président et directeur de la SLF de 1994 à 2000, et a consacré
une quantité énorme d'énergie, et l'argent de Scaife, à essayer d'obtenir
que Bill Clinton soit radié de l’Arkansas pour son soit-disant parjure dans
le cas de harassement sexuel de Paula
Jones. Glavin, cependant, a été forcé d'abandonner ces efforts, et de
démissionner après qu'il ait été arrêté pour s’être masturbé en public. Selon
la nouvelle diffusée le 4 oct. 2000 sur CNSNEWS.com, une filiale de Conservative
News Services mentionnée plus haut, un agent secret du bureau fédéral a trouvé
Glavin entrain de se masturber près d'un parking dans le parc national du
fleuve Chattahoochee à Atlanta, une zone réputée populaires pour ses fréquentations
homosexuelles. L’officier qui l’a arrêté dit qu'il a été lui-même caressé
effrontément quand il a interpellé Glavin le 13 octobre 2000. L'AJC a rapporté
que Glavin a plaidé coupable et a été condamné à une année de mise à l'épreuve.
Le 22 avril,
la SLF a envoyé une lettre à Richard
Gephardt, Chef de la Minorité de la Chambre (House Minority Leader) exigeant
que McKinney soit relevé de ses attributions comme la commission
sur le Services des Armées et la commision
des Relations Internationales, citant les donations de campagne provenant
des cotisants moyens-orientaux mentionnées plus haut. Ce même jour, une demande
identique, utilisant des termes pratiquement identiques, a été faite par le
Conseil de Direction Républicain Afro-Americain (AARLC).
Comme SLF, l’AARLC a également demandé un enquête de moralité sur McKinney.
De plus, l’AARLC a également demandé à la présidente du Congressional Black Caucus, la
députée Eddie Bernie Johnson, Démocrate du Texas, de suspendre McKinney de
ce groupe. C'est un stratagème transparent pour intimider et diviser les membres
noirs du congrès, sous la menace que leur patriotisme soit remis en cause.
En outre,
le 22 avril, un article a été publié sur le site web Human
Events, l'hebdomadaire du National Conservative. Écrit par David
Freddoso, il est intitulé « Les
Fédéraux Perquisitionnent Les Bureaux de Sept Donateurs de McKinney ».
Beaucoup de noms arabes sont énumérés, de même que plusieurs organismes, dont
certains ont des noms avec des références arabes ou islamiques. Entrant dans
des détails rébarbatifs, Freddoso liste les noms des individus, organismes,
les montants en dollars, les dates des mandats de perquisition, les juges
ayant signé ces mandats (Il est intéressant de noter que des copies des mandats
de perquisition ont été obtenues prétendument par Human Events), et les connexions
entre tous ces détails. Puis, Freddoso écrit, « Aucun des donateurs de
McKinney n’a été accusé de crime, selon un porte-parole des douanes ».
Apparemment, Freddoso fait la trouvailles que de n'être pas accusé d'un crime
peut faire une nouvelle.
CÉCITÉ
HYSTERIQUE
Le Guardian
(Grande-Bretagne) a raconté le 25 mars un
raid récent du FBI. Le Parti Républicain était en train d’accepter d’importantes
donations faites à un comité d'action politique appelé l'Institut Islamique
par un groupe soupçonné de soutien aux terroristes, le trust Safa. Il semble
que le trust Safa avait envoyé l'argent au Parti Républicain et aux groupes
terroristes en même temps. Cette information sur une articulation directe
entre le financement du terrorisme et le Parti Républicain a été commodément
ignorée, alors que McKinney était attaquée avec des allégations beaucoup plus
faibles. Celles-ci se sont retournées contre les accusateurs.
Le rapport
de la SLF, la lettre de l'AARLC's, et l'article de Freddoso discutent tous
spécifiquement des donations faites à McKinney par Abdurahman
Alamoudi, fondateur et directeur du Conseil Musulman Américain (AMC).
Selon un article du 24 avril sur onlinejournal.com,
l’AMC a appuyé George W. Bush dans sa campagne 2000 et lui a donné de l'argent.
Bush a également invité Alamoudi au Service de prière du 14 septembre pour
les victimes du 11 septembre à la Cathédrale Nationale. En plus, Grover
Norquist associé de toujours de Bush avait fait des affaires avec Alamoudi,
et est un lobbyiste patenté pour l'Institut
Islamique. Selon le numéro du 4 octobre du Boston Phoenix, la société
de Norquist, Janus-Merritt Strategies LLC, a été payée plus de $20.000 par
Alamoudi.
En dépit
des connexions républicaines d'Alamoudi, sa donation à McKinney est utilisée
comme « boulet de canon » (smoking gun) dans l’article du
22 avril de la journaliste syndiquée Kathleen Parker.
Parker a été un des membres les plus prolifiques de l'équipe « coincer
McKinney », sautant à quatre pattes dans la campagne d’injures. Parker
a écrit au sujet des commentaires faits à la radio par McKinney's les 17 et
22 avril. Elle est très excitée. Dans l’article du 17 avril, Parker rêve d'inaugurer
« le Prix McKinney – récompensant les personnes trop stupides pour servir
comme député ». Poursuivant, Parker, comme tous ceux qui participent
à la campagne d’injures, prétend que McKinney a dit que Bush savait que les
attaques du 11 septembre étaient imminentes, et qu’elle accuse le président
d'assassinat de masse. Elle reprend également la tentative pathétique de sarcasme
de Jonah Goldberg, écrivant "Une enquête complète pourrait également montrer
que McKinney a laisser tomber l’acide et vit avec les hygiénistes dentaires
travestis sous le pont de Brooklyn ». Qu'ont-elles donc ces femmes noires
au franc-parler qui fait que les cinglés de droite leur attribuent un comportement
sexuel peu commun?
Dans son
article du 22 avril, Parker réitère son mensonge sur ce qu’a réellement dit
McKinney. Elle continue: « Elle est noire, ce qui veut dire que les gens
laissent passer de peur d’être perçus comme raciste ». Parker cite un
« e-mail » anonyme qui cite un ami à Ramallah: « si vous voyez
' Cynth, ' soyez assez bon de lui dire que les réseaux arabes de TV apprécient
ses commentaires car ils ont maintenant la « preuve » attendue que
leur paranoïa est rationnelle ». Parker conclut : « Rien de
tout cela ne suggère que Cynthia McKinney soit une terroriste, ou une sympathisante
du terrorisme, ou même uns socialiste semeuse-de-merde (rabble-rouser)
qui dédaigne son propre pays. D' autre part, si on utilise les talents de
McKinney pour l’inférence et les connections en pointillé (inferential
dot connecting), elle pourrait bien l’être. »
Malgré toutes
ces gentilles façons d'appeler McKinney une terroriste et une traître, Parker
défend énergiquement son indépendance et son absence totale de parti pris.
Dans son
article du 24 avril, à propos des soit-disant « théories de la conspiration »
Parker écrit, « On dit, par exemple, que je suis payé par la machine
de propagande de la droite, étant donnée mon soutien à la plupart des politiques
de Bush à la suite du 11 septembre et de mon rejet des théories actuelles
de la conspiration. « Vous êtes payés pour mentir aux américains » m’a
écrit un de mes nouveaux amis. Voici la vérité: Je ne connais aucun journaliste,
rédacteur ou chroniqueur dans l'hémisphère occidental qui ne vendrait pas
les photos de la lune de miel de sa mère pour une bonne histoire, n’importe
que la vie de quelqu’un en soit brisée. Personne, particulièrement un président,
n'est à l’abri quand la Vérité est en jeu, ni même les Pulitzers ». Peut-être
Parker a trouvé un nouvel attachement à la Vérité après avoir écrit deux articles
consécutifs remplies de mensonges, d'insinuations et d’assassinat de personnalité.
L'histoire
des commentaires de McKinney dansl’émission radio de FlashPoints a circulé
dans les médias pendant une douzaine de jours, puis s'est juste arrêté net.
Plusieurs journaux ont publié des éditoriaux la condamnant, y compris l'AJC
et le New York Post. Des commentaires et les apartés ont été faits à son sujet
sur CNN, MSNBC, et Fox News. D'une façon générale, elle a été décrite comme
folle, pro-Irakienne, une théoricienne de la conspiration, irresponsable ou
dangereuse, mais cela n'a pas semblé fonctionner. Le public ne répondait pas
avec le sens de l'outrage que les médias s’étaient habitués à être en mesure
de créer.
Le 17 avril,
ABCNews.com a publié un
papier de Dean Schabner intitulé, « Quel consensus? La Théorie de
la Conspiration Immunisée Contre le Soutien Généralisé à la Guerre contre
le Terrorisme ». Première ligne: « Quand le gouvernement a déclaré
que les pièces à conviction indiquaient la piste des terroristes fondamentalistes
islamiques, d'autres voix se sont demandées pourquoi les enquêteurs ne regardaient
pas d'autres pistes ». L'article, d’environ trois pages, présente plusieurs
des opinions qu’ont apparemment un bon nombre de gens, et les discute dans
le calme, de façon mesurée. Lorsque que Schabner arrive éventuellement à la
fin à écarter tout sauf l'histoire officielle, sous couvert de « théories
de la conspiration », ses mots et les mots des « experts »
qu'il cite n'ont pas la haine et la colère aux yeux sauvages qu’inspirent
la plupart des histoires au sujet de McKinney. Schabner n’est pas loin de
donner aux « non-croyants » un degré de respectabilité.
VRAIE
DETERMINATION
Si l'acceptabilité
des explications alternatives pour le 11 septembre peut se développer, c’est
pour une raison très simple. Selon un scrutin fait fin-avril par l’institut
de sondage Scott
Rasmussen Public Opinion Research, 36 pour cent des Américains croient
que Al Gore a remporté les élections présidentielles
de 2000. Plus d'un tiers des citoyens d'Amérique croient l'homme occupant
Maison Blanche le fait en fraude! Avec une si grande partie du pays persuadé
que George W. Bush n'est pas vraiment le président, il n'est pas difficile
de comprendre pourquoi presque la moitié des votants dans le scrutin de l'AJC
a indiqué qu'ils ne croient pas l'histoire de l'administration Bush à propos
du 11 septembre, et appuient l'appel de McKinney's pour une enquête complète.
Chaque fois que les alliés de Bush essayent d'imposer une nouvelle tactique policière aux Américains, tels que des fouilles sans mandat de perquisition, des tests en aveugles de dépistage del’usage de drogues, des profilage raciaux, ou des lois stop-and-frisk (permettant la fouille à corps à tout moment), elles disent toujours : « Si vous n'avez rien à cacher, vous n'avez pas à vous inquiéter. C’est juste un dérangement mineur pour le bien public ». Si l'administration Bush continue à répéter ce mantra, alors elle ne devrait pas s’inquiéter et appuyer l'appel de McKinney pour une enquête pleine et entière sur le 11 septembre.
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Lien originel de la traduction : http://france.indymedia.org/front.php3?article_id=20245&group=webcast
Vive la révolution : http://www.mai68.org
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