1 février 2003

 

REUNION, le Samedi 8 Février, à 16 H.30, au 10-12 rue des Fossés
Saint-Jacques, Paris 5e (locaux de la Libre Pensée).

La question abordée sera : « Faut-il corriger les manuels d'histoire
compte-tenu le caractère historiquement contestable de la morale de
l'Eglise ? »

Une priorité sera donnée à l'information. Chacun a le droit de savoir.
Mieux s'informer et mieux informer les autres peut être le premier mot
d'ordre d'un regroupement en même temps que le pari d'une évolution vers
un changement des mentalités. Réunion ouverte à tous, enseignants ou non
enseignants, quels que soient les convictions de chacun. Seuls les
sectaires et réfractaires au débat ne seront pas les bienvenus.

contact : thymocles@free.fr

(NB : cette réunion n'appartient à aucun parti. Les organisateurs sont
indépendants et les participants regroupent des tendances diverses).
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DANGER INTOX :
Ne pas laisser les manuels scolaires à la portée des enfants !


Les manuels scolaires d'histoire encouragent le développement de la
pensée unique. Comme dans les œuvres d'Huxley et d'Orwell, on apprend
que notre monde est en rupture avec sa civilisation passée et que les
apports des connaissances scientifiques ou autres ne sont que des
sous-produits nés à 100 % d'une culture judéo-chrétienne et soumis aux
réalités économiques. A une moindre échelle, le procédé est toujours le
même. Il fut celui de Staline, qui considéra l'Antiquité comme
esclavagiste, ce qui était une excuse suffisante pour faire table rase
du passé. Il fut aussi celui des religions monothéistes, qui devaient
condamner des peuples impies, pour mieux imposer leur seule et unique
vérité. Mais, en avons-nous vraiment fini avec cette dangereuse
mentalité ?

Dépotoir de tous les préjugés, des plus ridicules aux plus sectaires,
les manuels scolaires sont cependant loin d'être des références fiables
de l'histoire.

Ne troublons pas l'ordre public : l'Antiquité doit rester un vestige
anodin et sans grand rapport avec le temps présent (Ce sont pourtant nos
vraies racines). Les peuples anciens étaient des gens peu civilisés,
guerriers et machistes, débauchés et trafiquants d'esclaves... ( On se
demande pourquoi ils enseignaient une "science de la sagesse", la
philosophie). Ils aimaient l'art mais pas les sciences (Les deux
domaines étaient d'une égale importance). Ils avaient des croyances
religieuses naïves (Elles étaient en vérité beaucoup plus sombres que
les mythes monothéistes) et leurs démocraties ratées ne faisaient
qu'entretenir un système de caste (La valeur d'égalité était pourtant
très importante).

Aussi, bien sûr, n'allez surtout pas réfléchir sur la manière dont est
née la première démocratie : inutile ! De même, évitez ce genre de
comparaisons douteuses entre régime politique et religion : les deux
défendaient une diversité (démocratie, en politique et polythéisme, en
religion) et ont évolué vers un unique modèle de pouvoir au même moment,
mais cela n'est qu'une coïncidence. Si vous cherchez les pages où l'on
parle correctement des religions celtiques, ne perdez pas votre temps.
En vérité, ce sont des croyances sans importance et il ne faut pas céder
aux vérités d'une mode actuelle et passagère ! (D'autant plus que les
nouvelles des festivals inter-celtiques d'Europe, comme les nuages
radioactifs, s'arrêtent à la frontière française). Si maintenant, il
vous vient cette lubie de comparer la décadence romaine à la nôtre...
n'allez pas prétendre que l'on sait où l'on va. Seul dieu sait...

D'ailleurs, après tout ça, Jésus arrive (Son historicité est discutée).
On doit dire " ouf ! " et pas autre chose. Qu'il y ait eu au même
siècle, la mort du " Grand Pan ", annoncée par Plutarque dans ses œuvres
morales, cela fait bien sûr un dieu mort de trop. Que les actuels
chrétiens s'agenouillent devant Zeus (jadis " Deus Pater " ), cela
n'intéresse que le Vatican. Qu'il y ait eu des chrétiens persécuteurs
dès le début, cela n'est qu'un détail et que Théodose, premier empereur
chrétien, ait été excommunié par St Ambroise à cause de ses massacres,
cela n'est qu'un événement parmi d'autres.

Bien sûr, tout cela n'est que la suite logique de terribles persécutions
des païens contre les chrétiens. Exemple phare, les martyrs de Condate.
Sauf qu'à Condate, pas de trace d'arène, mais seulement un théâtre (non
elliptique) avec des gradins allant jusque sur la scène, ce qui laisse
dire que les lions ont dû se régaler... en spectateurs ! Il reste les
autres martyrs, sauf que beaucoup n'ont jamais existé, leur historicité
étant remise en cause, dès l'époque de Voltaire, par l'apport de preuves
sérieuses. Mais on ne touche pas à des sujets aussi graves ! D'ailleurs,
la plupart des régimes impérialistes romains ont soutenu les premiers
chrétiens, mais bien sûr, en rester à l'image du misérable chrétien
défenseur de la cause populaire, c'est mieux !

Il y eut aussi la Renaissance, certes... mais de quoi au juste ?

De rien, sans doute, car si on n'explique pas qu'il existait dès le Ve s. av. JC,
des chirurgiens, des mathématiciens, des astronomes, des
physiciens s'intéressant à la théorie des atomes, et que tous ces
savoirs ont été ensuite anéantis par les siècles d'obscurantisme du
Moyen-Âge... où verra-t-on une Renaissance, puisque rien n' a disparu ?
Si on n'explique pas que l'on vivait plus librement avant, ou plus vieux
alors que l'espérance de vie est tombée jusqu'à une moyenne d'âge de 15
ans au Moyen-Âge, comment cette Renaissance, peut-elle être source de
réflexions ?

La Renaissance devient donc Naissance : c'est moins perturbant pour les
jeunes esprits. Naissance donc d'une découverte : celle d'une terre
ronde qui tourne autour du soleil. Or, en vérité, polémique autour
d'une redécouverte, celle des théories d'Aristarque (IIIe s. av. JC)
laquelle pactisait avec les croyances païennes. De ce fait, on en
profite aussi pour effacer les traces du passage de l'Inquisition : rien
sur la condamnation au bûcher de Giordano Bruno et le nom de Galilée
n'est même pas cité !

L'histoire est vieille de 5000 ans. Le christianisme a 1500 ans, tout au
plus et seulement par rapport à certains pays d'Europe. De plus, cette
religion n'a pas la morale pour elle et le " livre sacré " qu'elle
défend n'est pas le manuel scolaire. Il serait donc temps de redonner
aux influences du culte monothéiste ses justes proportions. Il serait
aussi temps de faire admettre à l'Eglise qu'elle a des contradicteurs.
D'autant que celle-ci , dans l'indifférence générale, poignarde
certaines identités culturelles ennemies, lesquelles n'expriment
pourtant ni violence, ni hostilité... Halloween, la Renaissance
celtique, le prestige de la culture antique, certaines sciences... tout
cela est "païen" et à ce seul mot, nombreuses sont encore les réactions
pavloviennes.

Le rôle des manuels est donc aussi de nous mettre en garde contre les
dangers de la pensée unique. Les leçons d'histoire servent à ne pas
répéter les erreurs du passé. Quant à la question très actuelle de la
spiritualité, commençons à y répondre en nous intéressant en priorité à
ceux qui œuvrent en bien pour l'humanité. Si l'inventeur d'un
médicament qui sauve des millions de vie ne peut entrer dans l'histoire
alors que les manuels parleront forcément de celui qui fait des millions
de morts... le manque de spiritualité et même celui du respect des
valeurs humaines risque encore, en effet, pour très longtemps, de poser
problème.

Emmanuelle, sur thymocles@free.fr

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NOUS AVONS POUR EUX UNE CONFIANCE ABSOLUE : ILS NOUS
RACONTENT DES HISTOIRES

Non seulement les manuels d'histoires du public trichent avec les
principes de la laïcité, mais en plus, ils nous trompent : mensonges,
extrapolations, faux documents, oublis graves... Dès la 6e... tous les
moyens sont bons pour présenter l'Eglise catholique sous un jour qu'elle
n'a jamais eu. Le manuel scolaire étant le premier outil de transmission
du savoir aux jeunes, il ne devrait donc en aucun cas servir de tribune
à une institution religieuse qui, en plus, pourrait reprendre à son
compte cette image honorable d'elle-même pour mieux réussir à se
débarrasser de ses pires
détracteurs.
Quelques exemples...

A propos du livre d'histoire de 1re ? Le monde du milieu du XIXe siècle à 1939.
Collection Jacques Marseille. / programme 1997./ NATHAN.

Tout d'abord, cet article intitulé : La condamnation du « nouveau
paganisme » nazi par le pape Pie XI (p.99).
Le ton est donné. Rappelons que « l'ancien paganisme » (et donc
l'ancien nazisme) , correspond pour l'Eglise à l'Antiquité
gréco-romaine.

Dans le chapitre 16 intitulé « L'Italie fasciste » une rubrique :
Arrêt sur Images, affiche elle-même pour titre : « L'Antiquité au
service du fascisme » (pp.284/285).
Le titre, qui peut lui-même prêter à confusion, est complété par un
texte qui fait de l'héritage antique la principale source d'influence du
fascisme. L'information inexacte est en plus appuyée : « Mussolini
utilise systématiquement le " mythe de Rome " » ; « Il ne manque pas une
occasion d'établir la filiation entre la Rome antique et l'Italie
fasciste. » « [Il] n'hésite pas à poser habillé à l'Antique. » (Où sont
les multiples photos qui le présentent ainsi ?). Il cherche à « exalter
dans la personne du Duce, le nouveau César ». ( Dans ce cas, il se
serait fait nommer Cesare et non pas Duce, qui signifie guide en
Italien, comme Führer, en Allemand).
S'ajoutent 5 documents imagés, qui prétendent justifier un
rapprochement entre l'Antiquité et le fascisme. Pour tous, on constate
que l'image ne correspond pas à ce que dit le texte.

Mais voilà ce que le livre ne nous dit pas au sujet du fascisme et du
nazisme :
Origine du nom « ghetto » : du vénitien « borghetto » nom de la
première juiverie, à l'époque de l'inquisition (1516). Les juiveries
sont entourées d'un mur avec une seule porte. Les juifs qui en sortent
doivent porter sur leurs habits un insigne jaune, soit un chapeau, soit
une rouelle. 2.000 juifs parqués dans le Transtévère : il s'agit d'une
rue avec quelques passages transversaux. Chaque nuit, les portes sont
fermées.
Déjà, vers 1320, on entend parler d'un complot des lépreux : les juifs
sont accusés de se servir des lépreux pour contaminer les puits et les
hosties des chrétiens d'Europe. 160 juifs seront brûlés vifs à Chinon et
à Vitry-en-Perthois. En 1348 : peste noire. Mêmes types d'accusations.
300 communautés juives sont supprimées. Exode des juifs allemands vers
la Pologne.
Par conséquent, le pacte entre l'église et le fascisme, rendu officiel
par les accords de Latran de 1929, n'est-il pas la suite logique d'un
passé que l'on ne veut pas tout à fait remettre en cause ?

Dans le livre d'histoire-géographie de 6e / Collection Martin Ivernel/HATIER

Au fil des pages, l'histoire d'une cohabitation dangereuse entre le
catholicisme et son pire ennemi : l'Antiquité.

L'Antiquité qui commence en 3000 aux premières pages du livre,
rétrécit comme une peau de chagrin, jusqu'à 2000, au chapitre 4, qui
situe les origines chronologiques de la Grèce. Inutile de chercher dans
les pages intermédiaires : 1000 ans se sont bel et bien envolés !
Tournons encore une page, et nous sommes déjà au VIIIe s. ap. JC !
Au total, deux millénaires ne sont pas enseignés, soit plus d'un tiers
du temps de l'histoire. Ainsi, on ne saura rien sur les origines des
religions antiques, alors que, quelques chapitres plus loin, on nous
expliquera tout sur celles des religions monothéistes.
La religion grecque est présentée comme naïve, sa démocratie comme
ratée. Son développement artistique ne dépasse pas le stade de
l'époque néolithique et l'on ne dit rien sur ses sciences., alors qu'au Ve s.
les Grecs pratiquaient déjà la chirurgie. On invente même un
système de caste, alors que la démocratie était très égalitaire et que
le comique Grec Aristophane critiquait son côté « communiste ».
Au passage, on oublie de dire que la démocratie a été inventée par les
Grecs, qu'elle a été provoquée par un soulèvement populaire, que les
femmes avaient une place importante dans le domaine religieux, que les
esclaves correspondent à nos prisonniers actuels, et enfin que les
frontières étaient ouvertes aux étrangers...
Comme instigateur de la démocratie, au lieu de Solon, on met Clisthène
et en ce qui concerne le tyran renversé, au lieu d'Hippias, on met son
père Pisistrate (qui n'a pourtant jamais été renversé par quiconque). Et
ainsi, on enlève environ un siècle à l'histoire du nouveau régime !

A propos des explications sur les origines du christianisme :
On nous dit de Jésus qu'il est un « personnage historique » et une
frise nous donne sa date de naissance à l'année près : ( - 5 / +29) !
Voilà ce que nous relevons pourtant dans Le Robert II :
« Sa vie [à Jésus] pose des problèmes d'historicité controversés ; elle
est connue essentiellement à travers les Évangiles, qui en donnent une
image imprécise, parfois contradictoire (...)»
La page : « Jésus et son message » (p.150), ne respecte aucunement les
principes de la laïcité. Le récit biblique est présenté comme une vérité
historique et on ne dit, ni qu'il s'agit d'un dogme, ni même d'une
croyance religieuse. On notera d'ailleurs qu'un certain nombre
d'affirmations n'ont rien à faire dans un livre d'histoire. Exemples :
« Ils [les Hébreux] attendent avec impatience la venue du Messie qui
doit les délivrer et permettre la renaissance du royaume d'Israël. » ; «
Jésus enseigne que... » ; « Ceux qui suivent cette voie vivront
éternellement au royaume de dieu après la mort. » ; « Jésus choisit
parmi ses disciples douze apôtres qui l'aident à répandre son message »,
etc.
Dans la partie qui suit : « L'Empire devient chrétien » (p.152), nous
retiendrons surtout ce propos : « Une des raisons de son succès est
qu'elle [la religion chrétienne] est douce et console les croyants en
leur permettant une vie éternelle après la mort. » Déjà, la promesse
d'une vie éternelle après la mort existait dans les croyances païennes.
Donc, le prétexte tombe à l'eau. Mais venons-en surtout à ce qui choque.
Appelle-t-on « douceur » les persécutions des chrétiens ? Car celles-ci
commencent dès l'Epoque antique !
Figure emblématique parmi les intellectuels martyrs, Hypatie. Née en
370 ap. JC à Alexandrie, elle fut la fille d'un astronome respecté
avant de devenir à son tour une des plus grandes mathématiciennes de
l'histoire. Son martyr nous est raconté par l'historien Edward Gibbon :
« Hypatie fut arrachée à son char, déshabillée, traînée à l'église et
cruellement massacrée par Pierre le Clerc et sa troupe de fanatiques
sauvages et sans pitié ; sa chair fut séparée de ses os à l'aide de
coquilles d'huîtres acérées et ses membres palpitants furent livrés aux
flammes. »
Sa vie s'acheva en mars 415.
Autres cas célèbre : Julien l'Apostat (331 / 363), qui succéda à
Constantin 1er, eut presque tous les membres de sa famille assassinés
par des chrétiens. Mais malgré ça, il fit part d'une très grande
tolérance envers ses derniers.
Le livre ne parle pas de Julien l'Apostat, mais il parle de Théodose
1er (379 / 395), qui fut le premier véritable empereur chrétien.
Cependant, il oublie un détail : pour avoir exterminé 7000 insurgés en
Thessalonique, Théodose fut excommunié par Saint-Ambroise. Un comble !
Ainsi, le christianisme ne s'est jamais imposé par la douceur, comme
l'explique le manuel, mais par la terreur, le crime et la censure. La
preuve : ses dogmes ont poussé comme un champignon dans le chaos des
dictatures et n'ont, quant à eux, jamais avantagé un quelconque souffle
de liberté démocratique.
Ne négligeons pas le fait que ces leçons entrent dans des têtes
d'enfants, lesquels ne savent encore faire preuve d'un esprit critique
et ont besoin de se structurer à partir des modèles qu'on leur propose.
Informer, rectifier, c'est déjà leur rendre service. L'individu n'existe
pas s'il est privé d'une liberté de penser, et cette liberté, elle est
essentiellement due aux enseignements que l'on reçoit dès le jeune âge.
Tous les pays n'ont pas cette chance.
N'oublions pas non plus que l'Eglise actuelle ne soutient pas notre
constitution, ni les Droits de l'homme. De même, elle ne respecte pas
l'égalité des sexes et ses mesures discriminatoires vont encore jusqu'à
interdire aux femmes l'accès à sa hiérarchie.
Si vous êtes intéressé par cette initiative, que vous soyez historiens,
littéraires ou scientifiques, athées, agnostiques ou croyants, opposés à
la cause catholique ou défenseurs de celle-ci, ou simplement
sensibilisés aux valeurs de l'enseignement, de la liberté d'expression,
de la culture antique, etc, n'hésitez pas à nous contacter. Seuls les
sectaires et réfractaires au dialogue ne seront pas acceptés.
Loi de séparation des Églises et de l' État (1905) :
Art. Premier ? La République assure la liberté de conscience. (...)
Article L141-4 ? L'enseignement religieux ne peut être donné aux enfants
inscrits dans les écoles publiques qu'en dehors des heures de classe.

Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen (1789/1958) :
Article 10 ? Dans les collèges et les lycées, les élèves disposent dans
le respect du pluralisme et du principe de neutralité de la liberté
d'information et de la liberté d'expression. L'exercice de ces libertés
ne peut porter atteinte aux activités d'enseignement.

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Pour réagir contre l'intox des manuels scolaires, les avis et soutiens
de tous sont les bienvenus.
L'avantage du savoir est qu'il ne peut pas être un bien privé. Par
conséquent, chacun peut agir à son niveau en informant les collégiens et
lycéens de son entourage.
Les enseignants en histoire pourront, en plus de cela, avertir leurs
élèves et, éventuellement, leurs collègues.
Cependant, si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à vous faire
connaître. Nous pourrons alors élargir nos méthodes d'actions en
proposant, par exemple, des pétitions, des errata à coller sur les
manuels d'histoires, des réunions, des conférences de presse, une
intervention auprès des éditeurs des manuels scolaires au prochain salon
du Livre, à Paris, etc.
Encore à son stade d'élaboration, ce "mouvement" ne connaîtra un vrai
départ aux seules conditions d'obtenir le soutien d'historiens émérites
d'une part, et de proposer une assez grande diversité dans ses tendances
d'autre part.
A bientôt.

Pour débattre : http://www.medito.com/article291.html
(site de MÉDECINS/ réflexions médicales)

ESPRIT CRITIQUE : http://leftmaster.free.fr/
( site qui laisse la parole aux internautes).

Pour évaluer vos connaissances, le questionnaire d'Enrico sur :
http://www.christianisme.ch/tests/genocidesetcrimes.php

Parmi nos soutiens :

Jacqueline BOUSQUET - Docteur ès sciences - Biologie, Biophysique
Chercheur honoraire au C.N.R.S.- Chargée d'enseignement à la Faculté
Privée des Sciences Humaines de Paris - Collaboratrice du Professeur
Émile PINEL pour l'étude et la mise en évidence des champs en biologie -
Conseiller scientifique du G.R.E.N.A.T. (Groupe de Réflexion et d'Étude
pour la Non-Agression Thérapeutique)

« Je ne supporte pas les religions établies, elles le sont par des
hommes
matérialistes, bornés, souvent avides de pouvoirs bref tout ce
qui est
exécrable dans l'humanité.
Ils n'ont rien compris à la Tradition et prennent le contre pied
de ce
qui est révélé. » J.B.

Autres sites et/ou associations :


EUROPE ET LAICITE : http://www.europe-et-laicite.org/FaitReligieux

UNION RATIONALISTE : http://www.perso.wanadoo.fr/union-rationaliste/

LA LIBRE PENSÉE : Libre.Pensee@wanadoo.fr ou
http://www.courcelle-bruno.nom.fr/LP-Pres.html

FABULA :
http://www.anti-religions.org/french/association_fabula_actions_1.htm

UNION DES ATHÉES : http://atunion.free.fr/


PROCHAINEMENT, l'info sur RESPUBLICA, principal organe de diffusion de
la gauche républicaine, laïque et écologique :
evariste@gaucherepublicaine.org
55OO lecteurs au moins !

(RESPUBLICA se définit comme " un media totalement indépendant " et qui
" demeure indépendant de toutes organisations ".)

Vous pouvez aussi répondre au questionnaire suivant, sur le thème de
l'Antiquité gréco-romaine. Pour avoir les résultats, envoyez vos
réponses ou adressez une demande par mail à : thymocles@free.fr

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VRAI ou FAUX ?

A chacune des questions vous devez choisir entre VRAI ou FAUX. (Test
difficile : félicitations au premier 0 faute, qui revient à un
enseignant en histoire-géo)

1- Les Anciens croyaient que la terre était plate et que le soleil se
déplaçait dans le ciel d'Est en Ouest.

2 - Dès le début de l'Antiquité la mortalité infantile était très
importante si bien que l'espérance de vie ne dépassait jamais trente
ans.

3 - Les démocraties anciennes étaient misogynes car elles refusaient
l'égalité des sexes en interdisant le droit de vote aux femmes.

4 - Les démocraties anciennes réduisaient à l'état d'esclavage des
parties de leurs populations et les privaient de tous leurs droits.

5 - Les démocraties anciennes ? trop fragiles parce que trop nouvelles
? avaient préservé un aspect primitif car elles mêlaient le politique
au religieux. Elles étaient donc très hiérarchisées, guerrières et axées
sur le culte de la personnalité.

6 - L'héritage gréco-romain est à l'origine de la spécificité de
l'esprit occidental.

7 - Le christianisme mit un terme aux mours décadentes de l'époque
antique, notamment en instaurant l'idée du péché et la croyance en un
jugement après la mort.

8 - Le christianisme a 2000 ans. Des écrits l'attestent.

9 - On peut considérer le christianisme comme une religion moderne,
car en instaurant une croyance en un dieu unique et universel, le
monothéisme a mis un terme aux croyances naïves et primitives du
polythéisme.

10 - Le christianisme a su s'imposer face aux cultes païens grâce aux
comportements humbles et généreux des premiers chrétiens qui ont su
rester dignes et ceci malgré les terribles persécutions dont ils furent
les victimes.

11 - Galilée fut condamné par l'Eglise parce que ses théories
contredisaient les vérités bibliques.

12 - Ce qui paraît caractériser le mieux le modernisme est l'apparition
des premières machines et des horloges à aiguilles à la fin du XVIIIe
siècle, étant donné que ces inventions n'existaient pas encore à
l'époque antique. Par la suite, l'essor sans précédent des grandes
civilisations a révélé l'indéniable supériorité des sciences sur les
croyances du passé.


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En guise d'informations :
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Pour se procurer le compte-rendu du colloque de la Fédération nationale,
organisé à Lyon le 27 juin 1998 sur « les nouveaux programmes de
l'enseignement », écrire à : Libre Pensée du Rhône, BP 3055 ? 69374 Lyon
cedex 03. Prix unitaire : 40 francs. Chèque à l'ordre de : Fédération du
Rhône de la Libre Pensée, CCP 48200-70 M Lyon.

Pour obtenir le recueil intitulé : « La religion dans les manuels
scolaires d'histoire en Europe », Actes du Symposium organisé à Louvain,
du 18 au 23 sept. 1972, par le Saint-Siège (201 pages), deux adresses :
celle du Conseil de l'Europe, ou bien la Cité du Vatican : Congrégation
pour l'éducation catholique. I?00120 Cité du Vatican.

Vous pouvez aussi faire un tour sur le site de l'Académie de Toulouse
pour découvrir les programmes d'histoire :
http://www.ac-toulouse.fr/culture/religieux/faitreliprog.htm


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Au sujet de l'instigatrice :

J'ai 36 ans. J'enseigne dans le domaine associatif, essentiellement à
des enfants malades ou ayant des problèmes d'adaptation. C'est un choix.
J'ai une formation de Lettres et le niveau requis pour travailler dans
l'enseignement. J'ai aussi une formation de correctrice. J'ai également
travaillé plusieurs années au Centre Roger Ikor avec l'équipe
fondatrice. Il s'agit d'une association reconnue d'utilité publique et
qui s'occupe du problème des sectes en France.


Merci à ceux qui m'aident, me soutiennent et me font confiance. Et
notamment à Rafaël, qui fut avec moi, à l'origine du projet.

Emmanuelle.

 


Retour en AG

Vive la révolution : http://www.mai68.org
                                    ou : http://www.cs3i.fr/abonnes/do
           ou : http://vlr.da.ru
              ou : http://hlv.cjb.net