27 février 2003

 

De la démocratie et de la conscience

Mais en Grèce aussi ça va mal ! et en Algérie, et aux USA et...
Il est indéniable que les gouvernants se prennent pour les Zorros à moins que ce soit Torquemada!

J'ai une bonne nouvelle, j'ai reçu l'information de Arte : le jeune américain de 26 ans se nomme GHANIM KHALIL. Il est dans les Marines. Son avocat se nomme Tod Ensign de New-York. Vous vous souvenez ce jeune qui ose interpeller G.W. Bush quant à une guerre en Irak au risque de faire de la prison, en tout cas forcément au détriment de son avenir universitaire !

La conscience est une force extraordinaire parce qu'elle nous rend sensible, attentif, à l'écoute du monde, c'est elle qui interpelle les humains, qui les fait agir autrement que selon la "norme" prévu par les gouvernants ou les "autorités". La conscience nous sculpterait-elle ? parce que Ghanim Khalil supportera certainement les désagréments pour ne pas dire va devoir payer à l'Etat "USA" sa liberté de paroles. Chers amis, c'est le moment de surveiller la notion de "liberté" telle qu'elle est interprétée par les instances américaines.

Voici maintenant une page internet que je vous invite à lire :

http://www.bellaciao.org/article.php3?id_article=138

Note de do : en voici le contenu pour le cas où le lien serait rompu :

mercredi 26 février 2003 :

Nouvelles peu réjouissantes du pays basque


traduction d'un article paru dans le quotidien basque Gara
25/02/2003
http://www.gara.net/orriak/P25022003/art53101.htm

La famille de Pello Zubiria, qui est actuellement hospitalisé et sous mise au secret, n'a eu pour seule information que "il est vivant". La défense a déposé un recours en habeas corpus pour Zubiria. Tous les détenus [les 10 personnes arrêtées lors de l'opération policière contre le quotidien Euskaldunon Egunkaria] sont astreints à la "loi antiterroriste".

La nuit dernière, la famille de Pello Zubiria a tenté de savoir sans obtenir de réponse ce qui s'était passé à l'hopital Gregorio Marañón de Madrid, où il avait été transféré samedi et d'où des informations ont filtré hier soir affirmant que l'ancien premier directeur de « Euskaldunon Egunkaria » avait tenté de se suicider. Malores Etxeberria, la femme de Zubiria, s'est rendue avec d'autres membres de la famille au centre hospitalier, où elle a pu avoir pour seule information qu'il était vivant.

MADRID La nouvelle du transfert de Pello Zubiria vers l'hopital Gregorio Marañón de Madrid a été rendue publique pratiquement au même moment où confirmation était donnée (à 15h) du début des comparutions devant le juge Juan del Olmo des détenus dans le cadre de l'opération menée par la Guardia Civil (GC).

Les comparutions se sont produites en présence d'avocats commis d'office car les détenus sont encore sous le régime de la mise au secret, une situation dans laquelle se trouvent Martxelo Otamendi, Iñaki Uria, Luis Goia, Xabier Alegria, Xabier Oleaga, Pello Zubiria, Inma Gomila, Juan Mari Torrealdai, Fermín Lazkano et Txema Auzmendi depuis qu'ils ont été incarcérés par des effectifs de la GC jeudi dernier. Dans l'enceinte du tribunal se trouvaient les avocats désignés par les familles et les proches des détenus. Iñigo Iruin, Iñaki Esnaola, Carmen Lamarka et un avocat mandaté par la "Compagnie de Jésus" n'ont rien pu faire pour défendre leurs clients.

L'information que Zubiria, l'ancien directeur de ''Euskaldunon Egunkaria'', était hospitalisé depuis samedi s'est répandue comme une trainée de poudre.

Sa femme, Malores Etxeberria, et d'autres membres de la famille se sont rendus de toute urgence à l'hopital. "Ils nous ont seulement dit qu'il était vivant". Cette réponse laconique n'a pas appaisé les sentiments d'inquiétude et d'angoisse de la famille qui n'a pas pu le voir. Il reste sous mise au secret.

"Ils ne m'ont pas laissée le voir et je sais mieux que quiconque qu'il va très mal en raison de sa maladie", a indiqué Malores Etxeberria en référence à la "espondilitis angilopollético" ( ?) dont il souffre, une maladie chronique provoquant un durcissement et une inflammation des articulations.

Elle a posé des questions au chef de service de l'hopital au sujet des informations qui ont circulé signalant qu'il avait tenté de se suicider. "Je ne peux rien confirmer ni démentir", a été la réponse obtenue qui n'a pas contribué à tranquilliser la famille, une situation décrite par Etxeberria comme "incroyable", "terrible" et "difficile à croire".

Les amis de Zubiria de l'hebdomadaire "Argia" ont rendu public un communiqué comprenant une nouvelle information. "'Argia' a pu apprendre d'un responsable de l'hopital qu'un dirigeant haut placé de l'Etat lui avait fait le commentaire : 'heureusement que c'est arrivé à l'hopital sinon...'".

La défense a déposé un recours en habeas corpus par le biais duquel elle demande la mise en liberté immédiate de Zubiria, qui se trouve actuellement dans l'unité de réanimation. Vers 21h, a circulé l'information que le juge, le procureur Olga Sánchez et le médecin légiste de garde se sont rendus à l'hopital pour entendre sa déposition.

Iruin a dénoncé l'application de la "loi antiterroriste" et des "mesures d'exception" infligées aux 10 détenus. Il a expliqué que "leur détention a été prolongée au maximum, jusqu'à 5 jours ; il leur a été imposé la mise au secret, ils ont été privés de la présence d'un avocat de confiance, l'instruction judiciaire se déroule dans le secret et ils ont comparu en présence d'avocats commis d'office...".

--------------------------------------------------------------------------------


Dernière info en date : Malores Etxeberria a eu un entretien ce mardi matin (25/02) avec le juge Juan del Olmo qui lui a annoncé qu'il ne prendrait aucune décision au sujet de Pello avant d'avoir pu prendre connaissance du rapport médical. Malores n'est toujours pas autorisée à voir son mari.

Calle Luna reçu ce jour de louise-michel@tiscali.fr

--------------------------------------------------------------------------------


Communiqué du Comité de soutien à Jean Castela :

Le comité de soutien à Jean Castela tient à remercier grandement toutes les personnes qui ont signé la pétition (plus de 2000) ainsi que les associations ou personnes privées qui ont alerté les différentes instances gouvernementales de l'état de santé très préoccupant de Jean Castela.

Aujourd'hui, les conditions de détentions de jean Castela ne se sont pas améliorées pour autant et son état de santé continue de se dégrader.

Jean Castela a perdu 18 kg depuis sont accident cardiaque au mois de mai, portant son poids à 55 kg.

sa tension est très basse, il souffre odèmes aux jambes, ce qui le prive de toute possibilité d'activité physique, car même les promenades dans la cour deviennent très pénibles pour lui.

Nous demandons que Jean Castela soit rapproché de sa famille et de son médecin traitant en étant transféré sur la prison de Borgu, afin qu'il puisse aborder dans les meilleures conditions physiques possibles les dures épreuves des procès à venir.

COMITE DE SOUTIEN A JEAN CASTELA Pétition en ligne : http://www.sulidarita.com/castela/castela.html Pour toutes questions ou messages, une adresse mail comite-castela@unita-naziunale.org Merci de publier cette information sur Internet. Signez et faites signez...

Calle Luna http://calle-luna.org La liberté comme base,l'égalité comme moyen,la fraternité comme but

Auteur: .
mercredi 26 février 2003


Retour en AG

Vive la révolution : http://www.mai68.org
                                    ou : http://www.cs3i.fr/abonnes/do
           ou : http://vlr.da.ru
              ou : http://hlv.cjb.net