Mercredi 11 juin 2003 01:42
Lien originel : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=3950
PARIS GENES GENEVE LE MEME MEPRIS DU PEUPLE
les milices sarkosiennes se dèchainent
Manif de cet après midi a paris
Tout se passait bien, de bon mots d'ordres des cortèges imaginatifs, dans le cortège où j'étais nous avons démarévers 17h30 si ce n'est pas vers 18 heures 30 et déjà dans l'après midi vers 16 heures des rumeurs faisaient état de tensions, sur la place de la concorde.
Vers 18h, rue de Rivoli, on pouvait déjà sentir au niveau des jardins des tuileries les gaz lacrymos et constater que le parc était entièrement rempli de ces gaz, un véritable brouillard qui nous signalait ce qu'on nous préparait en « haut » lieu.
18h30 19h30 les répressifs n'arrétaient pas de tirer, d'après les témoignages cela avait commencè dans le millieu de l'après midi, soit bien avant l'arrivée des derniers cortèges soit là ou je me trouvais Sud, La Cnt, et les dissident(es) de la Cfdt qui n'ont pas suivis le jaune Chèrèque (merci a eux).
Vers 20 heures un peu avant les « journaux » TV est-ce un « hasard » ou il voulaient « nettoyer » la place de la concorde avant les « informations » mais les répressifs sont devenus de plus en plus violents et ont lancés les canons à eau sur la foule, provoquant des jets de pierre de la part des manifestant(es).
À ce moment là, les médias officiels se sont déchaînés. Rance 2 et 3, hormis leur éternelles rengaines de « le mouvement s'essouffle », se sont immédiatement mises à parler de « bandes de jeunes casseurs complètement incontrôlables s'en prenant aux forces de l'ordre ». Quand à LCI, elle a parlé de bandes hétéroclites de « jeunes SDF ivres d'alcool et de violence ». Or, qu'y avait-il sur la place ? beaucoup de jeunes, certes, mais aussi des gens de tous bords syndicaux, et de tous âges (on était environ encore 5 à 8000 personnes sur la place, les derniers cortèges arrivant à peine) plutôt remontés par cette violence Sarkosienne, qui répondaient tant bien que mal aux charges et aux Gazages Sarkosiens, aux cris de "Raffararin Démission", "Sarkosi Fasciste", "Chirac en Prison".
Evidemment pas un mot des médias officiels, ni sur ces slogans, ni sur les multiples provocations policières.
Peu après, le canon à eau se déplaçait plus rapidement, et un cordon de répressifs arrivant des abords de l'ambassade étatsunienes coinçait les manifestant(es) dans la rue qui mène de la concorde à la madeleine, les répressifs continuant de gazer de plus en plus, parfois même à tirs tendus.
Vers 21h, environ 2000 personnes étaient encore sur place alors que des poubelles commencaient à brûler à l'angle de la rue St Honoré, là encore pas de « casseurs » mais des gens tout simples, des profs, des syndicalistes, des jeunes, que l'on n'a pas l'habitude de voir s'énerver de la sorte dans les manifestations. Au cris de "grève générale" ces 2000 personnes ont tenté de continuer la manifestation en allant vers Opéra, direction les grands boulevards.
Là-dessus, on avait même pas encore atteint l'opéra que déjà le cannon à eau arrivait, et que les milices Sarkosiennes se mirent à charger avec une violence inouïe, s'en prenant même aux simples passant(es) qui n'avaient rien a voir avec la manifestation, ou qui en rentraient dans le calme, certains se sont réfugiés dans l'opéra, où ils se sont fait embarqués, d'autres ont réussi à partir par les petites rues, ou le métro.
Quelques leçons à retenir de cette journée à paris
Comme à Calais ou à la Réunion, il semblerait que le trio Chirac Raffaradin Sarkosme sécuritaire ait choisi le passage en force, et s'apprête à une répression des plus brutales du mouvement social si le mouvement se radicalisait, que la France d'en « bas » n'a pas le droit de manifester en paix, dans les « beaux » quartiers de la bourgeoisie, ici la place de la concorde où est l'ambassade de l'empereur Bush 3ème du nom, ni d'approcher de la « chambre » des dépités, qui sont soit disant les « représentants » du peuple.
Que, et c'est très important, les gens qui ont répondu à ces violences Sarkosiennes n'étaient pas les « casseurs » et autres fantasmatiques Black Blocs, avec qui les médias nous bassinent chaque fois que ça bouge dans une manif, mais bien des manifestant(es) pacifiques dans leurs immense majorité. Non ! monsieur Pujadas et mne Shoenberg, NOUS NE SOMMES PAS DES « CASSEURS » mais des gens comme tout le monde, qui sont excédé(es) qu'on les prenne pour des con(nes) ainsi que de l'immonde propagande que vous nous servez à longueur de temps. Nous commençons tous(tes) à en avoir plus qu'assez du baratin de VRP larmoyant de Raffaradin, de la bêtise sécuritaire du pompeux et arrogant Sarkosi, et de la Démagogie de Chirac 1er que vous servez dans vos « journaux » et « émissions » comme des « vérités ».
Enfin, que vous, les soit-disants « journalistes » de Rance 2 et 3, LC Bouygues, Rance Intox, Rance Inter, Radio Rance, RTL, Euronews, ou la 5 n'êtes qu'une caste de laquais et de valets de tous les pouvoirs passés ou à venir. Vous êtes une bande de cires-pompes et de lécheurs de culs de la classe politique. Vous n'avez pas changés depuis 1968 ; au contraire, dans la veulerie, la compromission, comme dans la servilité, vous vous êtes empirés. Prenez garde ! votre « immunité » médiatique ne durera pas éternellement. Nous saurons vous le rappeler dans les prochaines manifs à venir. Tremblez ! il y a de l'entartrage dans l'air, voire des baffes, et des coups de pieds dans vos culs dorés qui se préparent.
LES MEDIAS OFFICIELS NOUS PRENNENT POUR DES CONS
ATTAQUONS LES MEDIAS CONTRE LA PROPAGANDE DE RAFFARADIN ET DU MEDEF SOYONS SANS PITIE
BOYCOTT TOTAL DE CES TELEVISIONS ET RADIOS DE MERDE
FRANCE TELEVISIONS FOX NEWS MEME COMBAT
ENTARTAGES IMMEDIATS DE CES TARTUFFES MEDIATIQUES
PUJADAS C'EST LA VOIX DU MEDEF QUI VOUS PARLE TOUT LES SOIRS AUX JOURNAL DE 20 HEURES
LIBERATION IMMEDIATE DE TOUT(ES) NOS CAMARADES ARRETES A OPERA COMME AILLEURS
NOUS AVONS BESOIN DE TOUT VOS TEMOIGNAGES
EZLN PUNKS PARIS
LES SANS COSTARDS NI CRAVATTES
FRANCED'ENSBASETDESSOUSSOLS
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