25 aout 2003
ALORS, VOUS ETES PARTIS EN VACANCE AUX ETATS-NAZIS CET ETE ?
Q: -Alors, vous êtes partis en vacance aux Etats-Nazis cet été ?
R: -Mais non, vous ne savez pas ? nous n'y allons plus depuis le coup d'état
du 11 septembre, ça sent bien trop mauvais !
Q: -Mauvais ? Ah booon ?
R: -Mais ouiii. Vous ne saviez pas ? la boucherie y pue la charogne. Des
amis y sont allés récemment, c'est parait-il in-su-portable ! Mais le plus
étrange voyez-vous, c'est que la plupart des gens, la-bas, ne sentent rien.
Absolument rien. Comment font ils ? En tous cas, pour nous c'est fini :
FI-NI ! Nous ne mettrons plus les pieds aux Etats-Nazis. D'ailleurs, l'odeur
était déjà perceptible avant le coup d'état.. mais en se bouchant le nez, on
pouvait encore l'ignorer. Maintenant, ça doit être atroce ! Je n'ose même
pas y penser !
Q: - Mais en fRance, ça ne sent pas très bon non plus : les journaux puent,
les télés puent. Vous ne trouvez pas ? Ça sent cette espèce de matière
gluante et brunâtre qui s'insinue partout Vous savez ? .. le sionisme dans
sa forme létale judéo-nazie. C'est parfaitement reconnaissable.
R: -C'est exact ! Vous avez parfaitement raison, c'est la même odeur de
charogne que la-bas, mais avec le goût français à peine plus raffiné. Ce qui
est amusant, c'est qu'elle semble surtout s'accrocher aux hommes politiques
et aux journalistes… le pékin moyen conserve souvent son intégrité.
Q: - Tout à fait ! et non seulement ça les fait puer, mais ça les rend cons.
Pour être précis, ça les paralyse littéralement. C'est l'arme ab-so-lue des
judéo-nazis. Le plus terrible, c'est que tous sont touchés, même ceux qui
faisaient partie de ce qu'on appelait.. comment disait-on déjà autrefois..
au XXème siècle ? Ah oui, la gôche. A gôche ils sont peut-être encore plus
atteints que les autres…
R: -Ben oui, la gôche, la gôche .. mais enfin c'est normal. Entre nous, les
socialos par exemple, y zont toujours été du côté des Etats-Nazis et du
Sionisme… Voyez Guy Mollet, Mendes-France, Mitterand.. Quant aux
communistes.. Euh merde, c'était quoi déjà les communistes ?
Q: -Bah, c'est un mot du XXème ou du XIXème. PC patin, couffin. De toute
façon, y-en a plus.
R: -Bref et trèfle : les socialos, y puent la charogne sioniste. Voilà.
Q: -Ben oui. Parce que Peres est aussi socialo ET de gôche… et lui, il pue
vraiment la charogne à plein nez, à plein baril d'Ariel. Ha ha!
R: -Ha ha ! Et Blair aussi ! et il pue la bidoche travailliste décomposée.
On respire l'odeur de boucherie gangrenée à plein blair. Ha ha !
Q: -Ha ha ! Lequel pue le plus des deux ? Croyez-vous que Poutine pue moins,
hein, Poutine ce sinistre KGBiste ? Et d'ailleurs, je m'interroge, un
KGBiste, c'est de gôche ou de droite ?
R: -Ma foi .. je ne saurais dire. Un KGBiste sharonnisé, ça fait un facho
pourri bon teint. Ou plutôt un nazi slave, peu importe. .
Q: -Otez-moi d'un doute, vous ne seriez pas un peu antisémite, des fois ?
R: -Si, si, tout à fait !
Q: -Houla !
R: - Non non, mais attendez, n'imaginez rien, l'antisémitisme de nos jours
n'a plus RIEN à voir avec celui d'hier ! Rien à voir avec la mort de Jésus,
les pogroms, Dreyfus, l'étoile jaune et les camps. Aujourd'hui, c'est tout
simple : il vous suffit de critiquer (même très légèrement) Israël. Que
dis-je, ça marche même si vous critiquez légèrement les Etats-Nazis
lorsqu'ils soutiennent Israël.
Q: -Ah booon ?
R: -Tenez, par exemple. Vous attendez qu'un soldat de Tsahal -c'est leurs
escadrons de la mort- éclate à la mitrailleuse lourde la tête d'un gosse
palestinien de huit ans qui lui jette des pierres. Vous protestez
publiquement. Et tac ! Finelkraut et Henry-Levy vous attribuent illico le
diplôme officiel d'antisémite. C'est pas plus difficile que ça.
Q :- Et tac ? Ma foi, je ne voyais pas les choses comme ça. Mais ça me fera
plaisir de pratiquer cet antisémitisme honnête et de bon aloi à l'avenir.
D'ailleurs, maintenant que vous me le dites, je pense que je le pratiquais
déjà depuis pas mal de temps sans le savoir. Pour conclure, tout ça est
vraiment à la fois atterrant et immonde. Mais qu'est-ce qu'y faut faire ?
R: -Hébin, se boucher le nez et laisser pourrir. Déjà, la poubelle de
l'histoire s'échauffe de la putréfaction de l'occident agonisant. Les vers
sont déjà à l'œuvre… et une forme nouvelle toute fraîche est en train de
naître sur le tas d'immondice. Même si nous mourrons, d'autre la feront
vivre et un monde nouveau commencera.Jean-Paul
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