22 novembre 2003

 

LA DÉMOCRATIE CUBAINE !

El poder popular (le pouvoir populaire)
Le fonctionnement du système politique à Cuba.

          Le régime politique cubain se caractérise par un système monopartite avec un fort apport et des corrections en provenance de la base. Il s'agit d'une combinaison entre un modèle d'avant-garde et une démocratie de base que l'on connaît sous le nom de "Poder Popular" ou pouvoir populaire.          

          Il existe trois niveaux :

          Le conseil communal
       
          Plus de 400 personnes ayant le droit de vote doivent être présentes afin de pouvoir se réunir valablement. Chaque candidat est présenté au vote. Sur base des résultats, on compose des listes comprenant au minimum 2 candidats et au maximum 8, par mandat à assurer. C'est avec ces listes ainsi constituées que l'on organise simultanément les élections dans tout le pays. Ces élections ont lieu tous les 2 ans et demi.

          La propagande du candidat se limite à une photo et à un curriculum vitae. Les candidats peuvent prendre la parole au cours d'assemblées publiques, mais ne peuvent mener campagne personnelle. Le vote est secret et facultatif et on peut voter pour zéro, un ou plusieurs candidats.

          On retient le candidat qui a recueilli le plus de voix, mais il doit également avoir obtenu 50% des voix au moins. En décembre 1992, 13.865 membres ont été élus parmi plus de 28.000 candidats aux 169 conseeils communaux.

          Les conseils provinciaux et le conseil national

          Depuis 1992, on élit aussi de façon directe les conseils provinciaux et le conseil national. La procédure de candidature se déroule autrement ici. Au départ des divers mouvements sociaux, syndicat, organisation des paysans, union des femmes, organisations estudiantines, comités de quartier et autres, on instaure des commissions qui peuvent proposer des candidats. Le Parti Communiste lui-même n'en propose aucun.

          Lors des dernières élections, quelques 60000 personnes étaient actives dans ce genre de commissions. Le but de ces organisations sociales est de veiller sur le cours de la révolution et de constituer un certain filtrage pour éviter les éventuelles déviances. Toutefois, on y consulte beaucoup la population ; lors des précédentes élections, environ 1,5 millions de Cubains ont été concernés dans la mise au point des listes de candidats.

          En outre, les propositions doivent obtenir l'aval des conseils communaux. Enfin, il y a règle qui veut qu'environ la moitié des candidats doivent déjà avoir été conseillers communaux. Pour finir, il reste autant de candidats qu'il y a de mandats à pourvoir. Dans chaque district électoral, on peut choisir entre 2 et 5 candidats pour le conseil national et entre 2 et 14 pour le conseil provincial.

          A l'instar de ce qui se passe avec le conseil communal, le vote, ici aussi, est secret et facultatif et on peut voter pour zéro, un ou plusieurs candidats. Pour être élu, un candidat doit avoir récolté au moins 50% des voix exprimées.

          Si un candidat n'est pas élu, le siège reste vacant, ou le district reprend complètement la procédure. Les conseils provinciaux et le conseil national sont élus tous les 5 ans. Il existe 14 conseils provinciaux, comptant en tout 1190 membres élus.

          Le conseil national, lui, compte 589 membres. Les candidats sont révocables à tout moment tous les 6 mois, ils peuvent être appelés à se justifier devant leur assemblée de district et, s'il le faut, on les révoque.

          Au conseil national, sont représentés tous les secteurs de la société : étudiants, travailleurs, paysans, scientifiques, personnel soignant, médecins, sportifs, journalistes, artistes, intellectuels, militaires. Un représentant n'est pas nécessairement un personnage jouissant d'une grande notoriété nationale.

          Le conseil national désigne le conseil d'État, constitué de 30 personnes : le président, le premier vice-président, 5 vices-présidents, un secrétaire et 22 membres. Ce Conseil d'État désigne à son tour le Président, le conseil des ministres et les membres de la cour suprême de justice.

          Chaque Cubain obtient le droit de vote à 16 ans. À partir de cet âge, il est également éligible à la commune et à la province.

          À partir de 18 ans, il est éligible au conseil national. Un élu ne sera pas nécessairement membre du parti Communiste. Au Conseil national, depuis les premières élections de 1976, entre 20 et 30% des élus en moyenne ne sont pas membres du Parti.

          Presque 1 parlementaire sur 4 est une femme. Les membres élus ne touchent aucune indemnité supplémentaire pour leur travail politique.

          La participation aux élections n'est pas obligatoire. N'empêche que le taux de participation est très élevé, en moyenne 97%. Les votes non valables ou blancs représentent en moyenne 10%. Le taux élevé de participation electorale est en contraste flagrant avec celui des pays voisins où un pourcentage élevé d'électeurs préfèrent rester chez eux comme à

                             Haïti : 80 % d'abstentionnistes.
 Guatémala : 64% """""""
Venezuela : 60% """"""
     Salvador : 60% """""""
   Costa rica : 20% """"""

          Cuba, un autre monde est possible

          K.Demuynck, C Ducal, M.vandepitte

          LE JOURNAL OFFICIEL CUBAIN en français :

http://www.granma.cu/frances/index.html

           

          Voici maintenant diverses remarques de diverses provenances :

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          OUI d'accord, mais cela reste une dictature prolétarienne et non pas une démocratie ! Dans une démocratie il n'y a pas de tribunaux révolutionnaires et d'opposants en prison !

          

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          Qui sont-ils ?

Des ennemis de la révolution qui veulent un retour au capitalisme et qui sont manipulés ou même financés par les USA !

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          EN France aussi des intellectuels sont en prison et il y a même des exilés politiques qui ont obtenu l'asile politique au USA...

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          Ce sont ceux qui veulent un retour de Batista ou assimilé qui ont des problèmes à Cuba, et c'est bien fait !

          La révolution doit se défendre pour éviter tout retour en arrière.

          Va voir à Cuba, les gens aiment leur pays. Ils ne disent pas que tout est parfait, mais que c'est incroyablement mieux qu'avant la révolution.

          Le racisme antinoir a été totalement suprimé !

          Les femmes sont bien plus égales qu'avant !

          Les étudiants sont payés comme s'ils travaillaient !

          La sécu, l'école et la médecine sont à la pointe. Et c'est pourtant un pays sous-développé qui subit un embargo sans pitié !

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          Ce n'est pas une démocratie bourgeoise, c'est une démocratie prolétarienne. Ce n'est peut-être pas parfait mais c'est bien mieux que chez nous !

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          En démocratie prolétarienne, la bourgeoisie n'a pas droit à la parole. Seuls participent ceux qui seraient exploités par elle si elle revenait au pouvoir.

          Pour éviter un retour de l'exploitation de l'homme par l'homme, il faut contrôler la bourgeoisie et ses hommes de main. Surtout avec le puissant ennemi à 150 km des côtes !

          C'est pourquoi les suppots de la bourgeoisie les plus dangereux doivent être mis en prison !

          De temps en temps les prisons sont vidées : tous les prisonniers qui veulent partir aux USA y sont amenés !

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          En France les prisonniers politiques vont en prison parce qu'ils veulent abolir l'exploitation de l'homme par l'homme

          À Cuba, les prisonniers politiques vont en prison parce qu'ils veulent la rétablir !


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