24 septembre 2004
LE GOUVERNEMENT AMERICAIN
EST
LENNEMI IRRÉDUCTIBLE DU GENRE HUMAIN
Chaque semaine qui passe nous apporte son lot dhorreurs générées par le nouveau monde dAdolphe Bush, Hermann Sharon et Joseph Poutine. Le vieux stalinisme servait bien de paravent au totalitarisme den face, celui auquel nous appartenions justement. Lorsque le camp stalinien est tombé, le merveilleux univers du "monde libre" asservi au marché capitaliste nous est apparu tout nu dans sa laideur naturelle. Privé de l"autre" qui le délimitait, il sest attaqué à son but ultime la mise en place dune dictature mondiale en incendiant son Reichstag (ce fut le 11 septembre) et en se créant un ennemi fictif pour légitimer sa propre terreur : Al Quaeda (relisez "1984"de G. Orwell, cest devenu criant dactualité). Le "Mein Kampf" des "neocons" états-uniens est le fameux rapport du PNAC : Rebuilding Americas Defenses.
Les grands axes de ce pouvoir sont assez clairs : l"élite" (moins de 1% de la population mondiale) a besoin dune garde prétorienne (10% de la population ; nous en faisons plus ou moins partie), dune grosse masse desclaves pour générer la plus-value (30-40% ?) Le reste est inutile et doit disparaître. Attendons-nous donc à lapparition de bio-calamités US high-tech comme une nouvelle mouture de la désastreuse grippe espagnole pour nettoyer quelques milliards dhumains que le capitalisme juge inutile à ses besoins. Pour lui, ce ne sont que des "untenmenschen" (des sous-hommes).
En fait, nous avons été aveugles pendant de nombreuses années. Lélite politique états-unienne a toujours été gangrénée par un racisme extrême vis à vis des autres peuples et a mené une politique expansionniste agressive dénuée de tout scrupule depuis ses origines (Cf. Howard Zinn : Une histoire populaire des Etats-Unis depuis 1492). Il suffit de parcourir la liste des résolutions de lONU auxquelles les USA ont opposé leur veto, celles des "expériences" auxquels ils se sont livrés avec les armes de destruction massives nucléaires, chimiques et biologiques sur de nombreux peuples (y compris le leur) au cours de nombreuses guerres pour saisir que nous sommes en face dUN ENNEMI IRRÉDUCTIBLE DU GENRE HUMAIN. Israël et la Russie suivent maintenant la même logique sinistre. Lhistoire de ces deux pays nest pas plus ragoûtante que celle du premier. Cessons donc de fustiger notre vieille Europe qui semble sortie de cette logique avec laquelle la bureaucratie bruxelloise voudrait nous faire renouer.
Lenjeu du pouvoir mondial capitaliste, cest le pétrole. La carte mondiale des théâtres de la prétendue guerre contre le terrorisme coïncide exactement avec celle de la production dhydrocarbures. Cette simple constatation devrait inciter chacun de nous à écouter avec prudence les discours de nos dirigeants lorsquils veulent mobiliser lopinion "contre le terrorisme". Il ny a dautre terrorisme que celui des États états-uniens, israélien, russe, etc.. pour ne parler que des plus voyants. Le pétrole est le sang du capitalisme. Lorsquil ny en aura plus, le capitalisme mourra... et ceci est programmé pour la seconde moitié de ce siècle. Dici là, lappétit croissant de lindustrie chinoise pour le pétrole devrait rapidement amener ce pays en conflit ouvert avec les USA à moins quune guerre civile dévastatrice ne fasse exploser prochainement ces derniers... ce que nous ne pouvons que souhaiter pour le bien de lhumanité.
J-P 24/09/0
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REMARQUE de do :
J'espère que tu n'es pas trop optimiste en pensant que le capitalisme disparaîtra en même temps que le pétrole. Je crains fort qu'il ne sache s'adapter. Je ne crois pas que le capitalisme disparaîtra de lui-même. Nous devrons l'abattre de nos propres mains. Bien sûr, je suis d'accord pour dire que l'État US est le pire ennemi que l'être humain ait jamais eu. Voir le journal N°2) 8 mai 1999 (Yougoslavie, les américains sont des salauds)
RÉPONSE de J-P :
J'ai dit que le capitalisme disparaitrait... ce qui le remplacera ne sera pas nécessairement une société sans exploitation de l'homme par l'homme... (ca pourra être affreux) mais ce ne sera plus le capitalisme.
RÉPONSE de do :
Salut,
Je ne pense pas que le pétrole soit le sang du capitalisme. D'ailleurs, le capitalisme existait avant d'avoir "découvert" le pétrole. Le sang du capitalisme, c'est la marchandise, ou alors c'est tout simplement le capital, que Karl Marx définit, par opposition au trésor qu'on enterre, comme étant une somme qu'on investit dans l'espoir d'en obtenir une plus-value. Par conséquent, il est loin d'être sûr que la disparition du pétrole entraîne celle du capitalisme ; sauf si, par chance, les troubles dus à la disparition des hydrocarbures ne sont pas anticipés par les capitalistes, et que cela déclenche une révolution digne de ce nom.
A+
do
http://mai68.org
PS) Bien sûr, l'image "le sang du capitalisme, c'est le pétrole" est tellement jolie, avec les pipe-lines somme veines, ou plutôt comme artères, qu'on aurait envie qu'elle soit vraie... Mais tu sais, les marchands de canons ont autant de pouvoir en ce monde (si ce n'est plus...) que les marchands de pétrole.
Peut-être voulais-tu
seulement dire que, sans le pétrole, notre monde, tout en restant capitaliste,
serait profondément transformé : extraction de l'hydrogène
de l'eau par électricité nucléaire (fission de l'uranium
ou du plutonium) ou/puis thermonucléaire (fusion de l'hydrogène),
moteur thermique à hydrogène, piles à combustible et moteurs
électriques ; plastiques plus chers ; etc.
Le simple fait que BMW se soit fait remarquer au dernier salon de l'automobile
avec sa bagnole à hydrogène qui fonce à 300 à l'heure
montre bien que le capitalisme anticipe déjà la fin du pétrole
! Surtout, le capitalisme pourrait fort bien intégrer le principe écologique
essentiel de la limitation des naissances et, par exemple par les biais dont
tu parles, réduire nettement la population terrestre !
RÉPONSE de J-P :
La métaphore "sang du capitalisme" est certes facile, mais on peut dire que grosso-modo, le développement du capitalisme industriel et post-industriel recoupe assez bien celui de la production de combustibles fossiles très bon marché. Il y aura toujours du pétrole, mais celui-ci sera de plus en plus difficile à extraire.. et les coûts de tout ce dans quoi il entre d'une manière ou d'une autre vont exploser... La fission nucléaire est limitée par les ressources en uranium (mme pb que pour le pétrole) et le problème des déchets.
La fusion nucléaire est une source tellement difficile à obtenir qu'il est peu probable qu'elle soit exploitable avant la fin du pétrole facile.. ensuite, son développement deviendra hors prix donc sera abandonné. C'est une hypothèse qui peut bien sûr être fausse.. c'est le problème du moteur à hydrogène : c'est une énergie de conversion puisqu'on ne trouve pas les composants dans la nature.
L'anticipation de la disparition du pétrole par les capitalistes est actuellement très marginale... le pétrole est le symbole même du gaspillage individualiste capitaliste. Y renoncer implique la disparition du capitalisme moderne. Mais, il faut le redire, ce qui surviendra ensuite ne sera pas nécessairement mieux !
RÉPONSE de do :
A+dohttp://mai68.org
« 65 ans de consommation mondiale au rythme actuel sont d'ores et déjà comptabilisés. Et 200 ans de consommation sont prévus grâce à des gisements aujourd'hui identifiés, mais qui ne pourront être exploités que si les coûts sont rendus économiquement admissibles par les progrès technologiques. »
RÉPONSE de J-P :
Bon idée d'avoir mis cet échange à la suite sur le site. Le thème est trop complexe pour continuer comme ça .. Ce qui est facheux, c'est que ce genre de débat soit désormais absent du champs politique et syndical traditionnel... Nous baignons vraiment dans le fascisme.
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou :
http://mai68.prixlibre.be
ou :
http://perso.cs3i.fr/do
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net