1 octobre 2004

ALAIN A ÉPOUSÉ UNE ALGÉRIENNE

Voici une situation très grave.
Diffusez largement à votre carnet d'adresse.
Merci

Bernadette Poiraud
02 40 81 19 55

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La famille Deleurme a besoin de votre soutien
On peut la joindre : 02 40 13 24 10 ou 06 83 80 75 93

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          De haie à haine

          Alain DELEURME est chargé d'insertion, à Châteaubriant, avec l'organisme Culture et Liberté. Il vit à Rezé avec sa femme Zineb. Une famille « appréciée pour sa gentillesse, sa courtoisie et surtout sa discrétion » comme témoigne un habitant du quartier.

          Mais QUOI ? Comment se prénomme l'épouse ? Zineb ?

          Dame oui ! Alain a épousé une Algérienne qui a donné le jour à quatre beaux enfants.

          Une Algérienne ! Mais vous n'y pensez pas ! Depuis juin 2001, le couple Deleurme est victime des propos et actes racistes des voisins M. et Mme X. Tout a commencé par une affaire de haie qu'Alain Deleurme a taillée de façon réglementaire (constat de la mairie). À partir de ce jour le voisin X, bien connu ou plutôt mal connu dans le quartier, s'est déchaîné : insultes (sale race, retourne dans ton pays), crachats au visage et sur les volets, mégots et préservatifs jetés dans le jardin, menaces de mort. Des habitants du
quartier, lors d'une attaque plus violente que les autres, ont produit des témoignages écrits, dans les formes prescrites par la loi. La police, appelée, a mis plus d'une heure pour intervenir

          « Allons-nous attendre qu'il y ait des morts ? » disent les habitants. On en est là : aux risques de mort pour la famille Deleurme. Un jour c'est M. X qui suit en voiture la jeune fille Aïcha Deleurme pendant une centaine de mètres, et lui coupe la route par une manœuvre dangereuse. Une autre fois c'est Mme X qui "accompagne" Sabrina Deleurme, âgée de 11 ans, pendant 10 longues minutes au retour de l'école "pétasse, connasse, de toutes façons tu crèveras". La famille X multiplie les dénonciations calomnieuses contre la famille Deleurme.

          « Restez calmes » dit la société qui gère les logements du quartier. « Mais cela fait trois ans que nous le sommes » répond Alain Deleurme. La société propose alors à M. Deleurme de le reloger ailleurs. Est-ce aux victimes de partir ?

          Les enfants Deleurme sont traumatisés, ils ont perdu toute confiance dans la justice et dans la police qui, censées protéger les citoyens, font preuve d'un attentisme prudent.

          M. Deleurme, qui a largement informé sur son affaire, et qui est soutenu par de nombreuses associations (une manifestation est prévue samedi 16 octobre 15h à Rezé, place du 8 mai), entreprendra une grève de la faim à la mi-novembre, si les autorités ne mettent pas fin à cette situation de racisme.

          Contacts : 02 40 13 24 10 ou 06 83 80 75 93 ou SOS Racisme : 02 40 12 27 62

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COMPLÉMENT : Message de Bernadette reçu mardi 26 octobre 2004 20:47

Alain Deleurme n'a pas encore internet, il ne peut te remercier lui-même.

Voici quelques nouvelles (liées à une situation analogue)
Si tu veux compléter ton site .........

A bientôt et merci

Bernadette

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          Au Luxembourg, une mère congolaise se suicide dans l'indifférence.

          La famille Delvaux-Mufu Mpia était victime d'ostracisme au quotidien.

          Oberwampach (luxembourg) : une bourgade d'une centaine d'habitants. Parmi eux : Olivier Delvaux, ingénieur, sa femme Maggy et leurs trois enfants.

          Maggy Mufu Mpia est belgo-congolaise, noire. Les trois enfants sont métis. Le garçon se fait traiter de « sale noir ». Une des fillettes est parfois « oubliée » par le chauffeur de car. La maman s'insurge quand on veut placer ses enfants dans les classes les plus faibles, sous prétexte qu'ils parlent mal l'allemand, la deuxième langue du pays. « Un jour, une prétendue psychologue nous a lancé violemment : « Il est hors de question de donner plus de chance à votre fille qu'à un Luxembourgeois ! », raconte Olivier Delvaux.

          Noire donc pas Luxembourgeoise ? Le couple veut se mettre à son compte, il ouvre un garage mais les primes prévues prennent du temps. Maggy Mufu Mpia s'est immolée par le feu sur une place de la capitale, victime du racisme et d'un ostracisme au quotidien.

          À Rezé où il habite, Alain Deleurme, salarié castelbriantais, a refusé de laisser les choses se dégrader à ce point.

          Avec son épouse (d'origine algérienne) et sa fille aînée, avec le soutien de plusieurs organisations dont La Ligue des Droits de l'homme, il a organisé une manifestation de refus du racisme, dont il est victime depuis 3 ans de la part d'un voisin, et dont d'autres sont victimes.

          150 personnes se sont déplacées pour la manifestation, dont une dizaine de Castelbriantais.

          Le groupe est allé en défilé jusqu'à la mairie pour demander que celle-ci, enfin, fasse quelque chose avant que la situation ne s'aggrave, avant qu'il n'y ait mort d'homme.

          Le maire [une municipalité dite "de gauche" ] a jugé bon (enfin !) de recevoir les plaignants. On attend la suite.


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