14 décembre 2005
''SARKOZY !'' - la nouvelle insulte à la mode !
"Croiser Sarkozy sur un pont " Un petit éclairage sur les violences policières
http://mai68.org/ag/890.htm
http://kalachnikov.org/ag/890.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/890.htm
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Le 18 novembre, 2 CRS sont passés devant la Cour d'appel de Pau. A leur demande, ils étaient rejugés pour avoir, alors qu'ils étaient affectés à Hendaia, suspendu par les pieds un jeune au dessus du pont international. Ils avaient pour ces faits étaient condamnés le 10 février 2004 à respectivement 18 et 12 mois de prison avec sursis assortis d'une interdiction professionnelle définitive pour l'un, de deux ans pour l'autre.
Les faits se passent le 31 mars 2002. Ce jour-là, une manifestation abertzale a lieu à Hendia. Les deux CRS sont affectés sur le pont international. Dans une voiture, deux jeunes sont contrôlés. Les policiers auraient vu un joint dans le cendrier. Ca suffit pour les CRS qui suspendent le jeune, tête dans le vide, accroché par les pieds au-dessus de la Bidassoa. Puis il est remonté dans le fourgon, coincé contre l'accoudoir et frappé. L'autre jeune a aussi dénoncé des violences.
Une passante s'est déclarée « hallucinée » par la scène. Une heure plus tard, une autre personne sera la victime de nos comparses, les policiers « prenant des boules odorantes pour de la drogue » Les trois personnes ont présenté photos et certificats médicaux des violences subies. Lors du procès en appel, le procureur a requis la confirmation de la peine pour l'un des CRS et une peine moindre pour son collègue, d'après lui « les faits ayant été exagérés »
Les CRS travaillent toujours à Perpignan et Vaucresson en région parisienne. Le verdict sera rendu le 19 janvier A l'occasion du procès à Baiona, ces violences policières inspiraient à l'organisation occitaniste Anaram au Patac un communiqué intitulé « être CRS et croiser Nicolas Sarkozy sur un pont ». AAP constatait « qu'il est moins risqué de pendre Nicolas Sarkozy par les pieds au-dessus du gave que de l'insulter » et faisait un parallèle avec le verdict contre un jeune qui, à Strasbourg avait insulté Sarkozy et pris, le 10/02/04, un mois ferme. Il est vrai que depuis, on a vu trois mois ferme à Toulouse pour avoir montré ses fesses aux CRS, 2 mois à Baiona pour avoir brûlé un fauteuil, des 6, 8, 12 mois fermes un peu partout dans l'hexagone (voire 1, 2 et 4 ans), pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment
La
palme revenant à cette procédure pour « outrage ».
Le jeune avait interpellé le CRS aux cris de « Eh sarkozy ! »
Anaram au Patac
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