23 février 2006 CPE-CNE Appel à la grève générale ! http://mai68.org/ag/922.htm Comité pour un Courant Intersyndical Lutte de classe AntibureaucratiqueTOUS ENSEMBLE, NOUS POUVONS IMPOSER LE RETRAIT DU CPE ET DU CNE !IL FAUT UNE GRÈVE DES TRAVAILLEURS ET DES JEUNES JUSQU’À LA VICTOIRE !LES DIRECTIONS SYNDICALES DOIVENT APPELER IMMÉDIATEMENT À LA GRÈVE !Effrayé par le risque d’une mobilisation généralisée de la jeunesse et des travailleurs, le gouvernement vient de faire passer en force sa loi sur la prétendue « égalité des chances », intégrant le CPE (Contrat Première Embauche). Avec le CPE et le CNE (Contrat Nouvelle Embauche), le patronat et le gouvernement à son service veulent généraliser la précarité : le salarié peut être licencié sans motif du jour au lendemain. Il devra donc obéir au patron le doigt sur la couture du pantalon, en acceptant n’importe quelle tâche, n’importe quels horaires, voire du harcèlement, sous peine d’être jeté à la rue. Dans ces conditions, comment se construire un avenir, trouver un logement, fonder une famille ? Comment travailler et vivre dignement ? En supprimant toute entrave à l’arbitraire patronal, le le gouvernement veut briser le CDI (contrat à durée indéterminée) qui jusqu’à présent fondait le droit du travail dans ce pays. Loin de lutter contre le chômage, il va aggraver la concurrence entre les travailleurs en précarisant les jeunes et les salariés des petites entreprises, avant de s’en prendre à tous les autres salariés. Retraites, Sécurité Sociale, Code du Travail, Indemnisation des chômeurs : battu le 29 mai par le NON ouvrier et populaire à la « Constitution européenne », ultraminoritaire dans le pays, le gouvernement poursuit sa politique capitaliste et maastrichtienne en liquidant tous les acquis sociaux arrachés par la lutte de classe. Nous sommes tous concernés : nous devons résister tous ensemble ! Les directions syndicales et de la « gauche » refusent d’appeler à la grève tous ensemble pour gagner !Dans cette situation, les travailleurs étaient en droit d’attendre un appel clair et déterminé des directions syndicales à la grève tous ensemble et en même temps, jusqu’au retrait pur et simple du CPE et du CNE. Mais ces directions syndicales, comme les principaux partis politiques « de gauche » (PS et PCF), refusent d’engager une véritable mobilisation pour gagner ! Au lieu d’engager un mouvement d’ensemble, ils ont convoqué trois « journées d’action » dispersées et inefficaces en une semaine (31 janvier, 2 et 7 février). Le 7 février, tout en prétendant mobiliser contre le CPE, ils ont refusé d’appeler à la grève, empêchant ainsi la plupart des salariés de se joindre aux manifestations. Et, bien que 400 000 jeunes et travailleurs aient manifesté le 7 février, prouvant leur détermination à combattre, les directions syndicales viennent d’annoncer qu’elles n’appelleraient pas à la moindre mobilisation avant le 7 mars ! La convocation de cette nouvelle « journée d’action » un mois après celle du 7 février est une véritable provocation contre tous ceux qui ont manifesté et contre tous les travailleurs et les jeunes qui attendent un appel clair à la lutte la plus déterminée contre ce gouvernement. L’expérience des défaites de mai-juin 2003, du printemps 2004 et de l’automne 2005 est encore fraîche dans toutes les mémoires : ce n’est pas par des « journées d’action » dispersées et sans lendemain que nous pourrons gagner. Ce dont nous avons besoin, c’est de syndicats qui rompent avec la collaboration de classe, avec le « syndicalisme d’accompagnement », avec la CES (Confédération Européenne des Syndicats), et qui renouent avec le syndicalisme de lutte de classe. Le gouvernement semble invincible, mais il ne l’est pas : il ne pourra pas résister à une grève générale des travailleurs et des jeunes ! C’est donc cet objectif que nous devons nous fixer pour gagner !
Les étudiants et lycéens qui se mettent en grève montrent la voie à suivre :il faut étendre la grève et l’imposer aux directions syndicales !
Malgré la tactique scandaleuse de ces directions syndicales qui nous trahissent une nouvelle fois, des étudiants et des lycéens commencent à prendre en main leur propre destin en manifestant spontanément, en se réunissant en Assemblées générales, en votant la grève, comme dans les Universités de Rennes I et II, Toulouse I, II et III, Nantes, Brest, La Rochelle, Poitiers, Nanterre, à l’IUT de Lannion, dans plusieurs lycées d’Ille-et-Villaine, etc. Ces jeunes ont raison ! La grève doit maintenant s’étendre à toutes les universités, à tous les lycées, à toutes les entreprises et à tous les établissements publics ! Le soir du 7 février, à Paris, une AG de 230 étudiants venus de presque toutes les universités de la région parisienne a elle aussi appelé à la grève des Universités et elle s’est adressée aux directions syndicales pour qu’elles appellent à la grève : ils ont raison ! Nous devons faire pareil, partout, tous ensemble ! Des lycéens de Rennes appellent au blocage des lycées. Une première coordination nationale des étudiants, lycéens et jeunes mobilisés s’est réunie à Rennes le 18 février, une autre est prévue à Toulouse le 25 : il faut y combattre pour imposer un appel clair à la grève tous ensemble et en même temps, pour l’extension de la grève à tous les jeunes et aux travailleurs et pour l’auto-organisation démocratique.
Pour imposer le retrait du CNE-CPE, nous appelons les travailleurs et les jeunes à se réunir partout en Assemblées générales, à mettre la grève à l’ordre du jour et à se coordonner démocratiquement :
Imposons l’appel immédiat à la GRÈVE TOUS ENSEMBLE EN MÊME TEMPS et la convocation d’une MANIFESTATION NATIONALE à l’Assemblée !
CONTACTEZ-NOUS, PARTICIPEZ À NOS RÉUNIONS, REJOIGNEZ NOTRE COMITÉ !
Tél : 06 64 91 49 63 Courriel : courantintersyndical@free.fr Site Internet : http://courantintersyndical.free.fr _____________________ La coordination peut appeler à la grève générale sans demander la permission des syndicats ! La coordination, par exemple celle des étudiants, puisqu'elle a le mérite d'exister déjà, peut appeler à la grève générale de tous les étudiants et de tous les lycéens et de tous les travailleurs. Elle peut les appeler à s'auto-organiser et à venir rejoindre la coordinatin déjà existante et qui cesserait du même coup d'être exclusivement réservée aux étudiants et lycéens, puisque les travailleuses et les travailleurs et les chômeurs etc. seraient appelé-e-s à la rejoindre pour s'auto-organiser tous ensembles ! Qu'est-ce qu'une coordination ? : |
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