4 mars 2006

RACISME

Enlèvement d'Anita, la femme d'Himalove (suite...)

http://mai68.org/ag/944.htm
http://kalachnikov.org/ag/944.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/944.htm
http://www.monhebergement.fr/do/ag/944.htm

    Note de do : avant de lire ce message, pour bien comprendre, je vous invite à lire celui-ci qui avait pour titre : « HIMALOVE — Auteur de textes sur la guérilla népalaise — Sa femme INDIENNE a été enlevée et battue devant tout le monde ! » :

    http://mai68.org/ag/935.htm

        Cher do,

    Anita et moi avons besoin d'aide, avocat, journaliste, supporter ; nous sommes complètement isolés et ne pouvons, faute de téléphone, appeler au secours si un malheur nous arrivait...

    Je n'exagère pas, nous avons contre nous une partie de la population de Die pour qui notre disparition ne signifierait pas grand chose.

    J'ai l'impression que nous sommes tombés dans un piège en revenant en France, spécialement près de "faux amis".

    Le problème, c'est qu'Anita ne veut pas bouger ; elle réclame aux gens qui nous ont volé de lui restituer ses biens - en fait des vêtements et objets personnels, qui, excepté pour elle, n'ont aucune valeur...

    Son obsession à récupérer ses biens, auprès de gens violents, lui a été fatal.

    Je ne sais comment faire...

    Je demande que chacun fasse circuler cette page partout.

    Merci.

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    J'aimerais davantage être dans la rue avec les étudiants plutôt que pris dans cette affreuse histoire.

    Je passe le 10 avril à 13h30 au palais de justice de Valence pour outrage à gendarme le 16 février ; en fait, pour avoir déjoué une tentative d'agression sur la personne de ma femme et l'avoir signalé à des gendarmes qui refusaient d'enregistrer mes dires.

     Et je passe encore le 25 avril devant le délégué du procureur, pour être jugé de violences le 8 mars sur la personne X ; en fait, pour avoir repoussé un agresseur et protégé ma femme — ce qui m'a valu le même soir une attaque surprise d'un spécialiste de la violence, ceinture noire de judo, dans une rue mal éclairée... Mais là, bien sûr, pas de procès...

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    Enlèvement et tabassage de la femme indienne de Himalove dans un bled français

    Un crime qui a l'assentiment de beaucoup dans ce bled.

        Die, le 19 mars 2006.

    Ce qui caractérise une société fasciste, ce n'est pas seulement la brutalité des forts à l'égard des faibles, mais l'assentiment d'un grand nombre à ce spectacle.

    LE 9 MARS 2006, Anita MORISET-REID, ma femme étrangère, a été battue et enlevée en plein jour, en plein centre-ville de Die, par un individu connu. Puis relachée après qu'elle eut promis à son ravisseur de retourner en Inde, son pays d'origine.

    Peu de militants des Droits de l'Homme ont noté la chose ; pas un reporter du journal local ou régional, Le Dauphiné libéré, ne nous a contacté.

    Le délit enregistré "PV 268" n'a entraîné jusqu'à présent que peu de conséquences pour le criminel ; la brute peut continuer son activité commerçante tout à fait normalement, comme si elle n'était coupable de rien !

    Chaque marchandise vendue est une occasion, pour lui, de promouvoir et de légitimer, à la cantonnade, son crime raciste et barbare.

    Ma femme indienne, Anita, serait "une méchante sorcière qui menacerait la vie de son fils et l'empêcherait de dormir".

    Anita, volée d'un tiers de ses bagages à notre arrivée à Die, entre le 12 octobre et le 1er novembre 2005, aurait l'outrecuidance de penser que son fils ne serait pas étranger à la chose...

    Ces vols furtifs et répétitifs puis les violences qui s'en sont suivies sont comme une métaphore de notre dignité perdue, quelque part entre l'Inde et l'Europe — terre de miracle.

    Anita, la petite penjabi, n'a pas la méchanceté des procureurs ; et souhaite simplement qu'on lui rende ses petites affaires...

    L'ATROCITE du crime commis contre ma femme étrangère est flagrant : enlèvement et tortures en plein jour et en plein centre-ville, au vu et au su de tous !

    Il y a eu contre nous une véritable chasse aux sorcières en compagnie peu reluisante d'une maire, pseudo-socialiste et militante de la cause tibétaine, d'un procureur viril, de gendarmes et d'une poignée de barbares.

    Que la Honte les ensevelisse...

    Ont été divulgué par une personne sans scrupule tous mes e-mails et les biographies détaillées de ma femme penjabi et de moi-même.

    Les autorités se servent de toutes ces informations.

    Pour la lettre ouverte au maire de Die, publiée sur Paris.indymedia.org, relatant le "massacre" de ma femme Anita, j'ai été interrogé pendant 2 heures à la gendarmerie de Die, et finalement, menacé de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende.

    Chacune de mes phrases a été décortiquée et passée au crible du Code pénal.

    On m'accuse en vrac de salir la population de Die, de diffamer les corps constitués de l'État et de tordre le cou à la Vérité.

    On cherche, semble-t-il, en haut lieu à étouffer l'affaire du crime raciste et barbare, en collusion avec une partie de la population, en nous présentant, ma femme et moi, coupables d'une foule de choses.

    Il est à craindre que le Procès verbal  268, signalant l'enlèvement et les coups et blessures dont Anita a été victime, en pleine rue et en plein jour, disparaisse...

        NO PASSERAD !

          Himalove

 

Note de do : n'oubliez pas de lire le début de cette triste histoire : Lettre ouverte au maire de Die :

http://mai68.org/ag/935.htm


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