JOURNAL
"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."
N°43, 9 juillet 2000
HORREUR  2000
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En même temps qu'avec l'Euro 2000 on nous assomme de 
  foot, sport très masculin, on frappe d'interdit la pilule du lendemain 
  dans les écoles et on nous interdit de voir " Baise-moi ", 
  le film féministe de Virginie Despentes. La fRANCE est-elle définitivement 
  fasciste ? définitivement phallocratique ?
  Les habitants de la fRANCE se laisseront-ils baiser par la pub faite par le 
  foot à la monaie (l'Euro) qu'on veut nous imposer ? l'hypnose footesque 
  sera-t-elle suffisante pour qu'on puisse nous imposer de vivre dans une Europe 
  qu'il sera très difficile de mettre en grève ?
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Si l'Europe devait être plus facile à mettre en grève que la fRANCE, soyons sûrs que les capitalistes, et donc les hommes politiques, n'en voudraient pas ! Mais au lieu de ça, ils nous l'imposent démocratiquement. C'est donc qu'ils y trouvent leur compte.
Quand on pense à l'Europe, il ne faut jamais oublier que ce sont les américains, c'est-à-dire leurs chefs, qui, à la sortie de la " deuxième guerre mondiale ", en ont imposé la construction avec le plan Marshall, en contre partie de leur " aide " financière. La démocratie n'a donc vraiment rien à voir avec la naissance de l'Europe. D'ailleurs, quand les danois ont voté contre Maastricht, on leur a dit qu'ils s'étaient trompés de bulletin et on les a refait voter six mois plus tard, après leur avoir bourré le mou d'une façon ou d'une autre, et en choisissant au moyen de sondages le bon moment pour les faire revoter.
          Karl 
  Marx disait que la fRANCE est le pays révolutionnaire par excellence, 
  que c'est le pays où les révolutions sont le plus approfondies 
  [Note de do : Si vous avez tendance à porter des jugements parfois 
  un peu trop rapides, vous risquez de croire que ce paragraphe et les deux suivants 
  sont nationalistes, et, par conséquent, de cesser immédiatement 
  la lecture de ce numéro de mon journal. Aussi, je vous demande, si vous 
  êtes un peu trop vif, de jeter un coup d'il sur cette autre partie 
  du même texte en cliquant ici, puis de revenir immédiatement 
  en appuyant sur la touche retour arrière (Back Space) de votre clavier, 
  celle qui se situe juste au-dessus de la touche entrée. Ce n'est pas 
  la fRANCE (petit " f " et grand " RANCE ") 
  que j'aime, ce sont ses moments révolutionnaires !] Et il est 
  vrai que la révolution française a eu lieu en fRANCE (d'ailleurs, 
  à ce sujet, il serait bon que les défenseurs de la langue française 
  n'oublient pas que c'est le siècle des lumières, celui des théoriciens 
  de la révolution française, qui fit du français une langue 
  internationale. La meilleure façon de défendre cette langue est 
  donc de revenir au XVIII eme siècle, c'est-à-dire de recommencer 
  à donner un sens aux verbes " penser " et " écrire " 
  (en français, faut-il le préciser ?). C'est seulement ainsi 
  que pourra venir une renaissance de cette langue qui est peut-être la 
  langue de la révolution !). Il est vrai, aussi, que c'est en fRANCE 
  qu'il y eut 1831, puis 1848, la commune de Paris... et 1968, la plus belle tentative 
  de révolution. C'est en français, lors de la commune, que fut 
  écrit le chant révolutionnaire le plus connu : " l'internationale ". 
  Il est vrai aussi que nos diverses révolutions ou tentatives de révolution 
  servirent et servent encore de modèles ou d'exemples dans bien des cas. 
  Il est vrai aussi qu'en période révolutionnaire le monde entier 
  est souvent à l'écoute de la fRANCE. 
            Bien sûr, 
  je sais bien que, par exemple en 68, il n'y eut pas que la fRANCE à se 
  révolter pour de vrai, mais c'est tout de même en fRANCE, et en 
  français, que fut écrite, en 1967, la plus belle théorie 
  révolutionnaire (" la 
  société du spectacle " de Guy Debord), c'est tout 
  de même la Sorbonne (université parisienne) qui fut le phare de 
  la révolution de mai 68 !
            Une autre façon 
  de voir le danger que représente la fRANCE pour le capital, c'est d'examiner 
  la résistance pendant la dernière " guerre mondiale ". 
  C'est à la demande du Général De Gaulle que les américains 
  vinrent participer à la guerre en fRANCE. Ils arrivèrent juste 
  à temps pour voler la victoire à la résistance, juste à 
  temps pour empêcher la résistance de prendre le pouvoir en fRANCE 
  (comme elle avait su le faire, seule, en Yougoslavie) puis de se retourner massivement 
  contre Franco (n'oublions pas que beaucoup de résistants étaient 
  des réfugiés espagnols), juste à temps pour empêcher 
  la révolution. Comme bien des résistants avaient compris le subterfuge, 
  il fallut instituer la sécurité sociale et la retraite par répartition 
  (que deviendront ces acquis de la résistance si la fRANCE se dissout 
  dans l'Europe ?) pour qu'ils acceptent de déposer les armes. Et 
  encore, même s'ils acceptèrent de déposer les armes, beaucoup 
  d'entre eux préférèrent les enterrer en lieu sûr 
  plutôt que de les livrer aux nouvelles autorités !
          Pourquoi 
  la fRANCE serait-elle le pays de la révolution ? Y aurait-il une 
  race française supérieure ? Bien sûr que non !
            En science-nat, 
  à l'école, on apprend un minimum de fonctionnement de génétique, 
  on apprend que plus le " sang " est pur, plus " la 
  race est pure " comme aurait dit Hitler, et plus les maladies génétiques 
  se concentrent, tandis que les mélanges génétiques, les 
  métissages, ont tendance à faire disparaître les défauts ! 
  Tout le monde a pu constater, avec parfois un étrange étonnement, 
  la beauté des métis(ses). Si les nobles sont surnomés les 
  " Sang-Bleu ", s'ils ont ce sang impur qui abreuva 
  nos sillons, c'est à cause d'une grave maladie génétique, 
  la maladie " bleue ", fort courante chez eux parce que, 
  justement, ils se marient entre eux pour conserver la " pureté " 
  de leur " race ", de leur sang ! 
            Mais il y a mieux, 
  les scientifiques ont défini une distance génétique. La 
  distance génétique entre un individu A et un individu B est le 
  nombre des gènes qui diffèrent de l'un à l'autre. Il est 
  rigolo et rassurant de constater que la distance génétique moyenne 
  entre deux français bien blancs est la même que celle entre deux 
  vrais Noirs du Sénégal, mais, surtout, est aussi la même 
  qu'entre un français bien blanc et un Noir bien noir ou entre deux individus 
  choisis au hasard sur toute la surface de la planette ! Ainsi, après 
  avoir tué Dieu par inadvertance (Un scientifique expliquant le fonctionnement 
  de l'univers au Roi se vit demander par celui-ci : " Et Dieu, 
  dans tout ça ? ". Ce à quoi le scientifique répondit : 
  " Sire, je n'ai pas besoin de cette hypothèse. "), 
  la science détruisit aussi la notion de race. Puisqu'il n'y a pas de 
  race, il ne peut non plus y avoir ni " race supérieure " 
  ni " peuple élu " : le " peuple français " 
  n'est donc ni la " race supérieure ", ni le " peuple 
  élu " par la révolution ! 
            De surcroix, Marx 
  disait : " Quand j'entends parler de peuple, je me demande ce 
  qui se trame contre le prolétariat ! " En effet, le peuple 
  c’est la nation entière, l’union sacrée entre les bourgeois et les prolétaires 
  d’un même pays, la collaboration de classe ; le prolétariat, lui, est international 
  et pratique la lutte des classes. Et à propos de " peuple français ", 
  il me faut bien dire aussi que cette expression n'a aucun sens, puisque les 
  gens qui habitent en fRANCE sont le produit d'un gigantesque mélange 
  de divers et nombreux " peuples " qui, à cause de 
  la position géographique de la fRANCE, arrivèrent " chez 
  nous " au cours des siècles et des millénaires passés ! 
  
            Bon, mais si ce 
  n'est pas parce que le " peuple français " est le 
  peuple élu que la fRANCE est le pays de la révolution, c'est pour 
  quelle raison ? me demanderez-vous à juste titre. Peut-être 
  justement parce que les gens vivant actuellement en fRANCE sont tous des immigrés 
  très mélangés les uns aux autres, peut-être aussi 
  à cause de la langue qui se parle en ce pays. Car la langue est le soubassement 
  de la Culture qui règne sur un pays. Pour savoir avec précision 
  comment je comprends cette dernière phrase, je vous invite à lire 
  (et peut-être à relire) ma théorie 
  du concept.
          Bref, 
  la fRANCE est un danger pour la survie du capital, c'est pourquoi le pouvoir 
  a intérêt à la dissoudre dans une Europe gigantesque et 
  dominée par des allemands bien obéissants [Que les lecteurs un 
  trop peu vifs, qui pourraient croire que je fais du racisme anti-allemand, cliquent 
  ici, et puis reviennent. Merci.]. Si je pense à dire 
  que les allemands sont trop obéissants, c'est parce qu'ARTE, la chaîne 
  " sans pub ", la chaîne qui n'arrête pas de 
  faire de la pub pour l'Europe et pour la domination Allemande (" Radio-Paris 
  ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est Allemand ! "), a fait 
  récemment une émission nous expliquant que la supériorité 
  de l'allemand sur le français, c'est justement que l'allemand est obéissant ! 
  Dans cette émission, on nous expliquait qu'un allemand ne gare jamais 
  son véhicule en double-file et que si quelqu'un se garait en double-file 
  en Allemagne, alors aussitôt toutes les personnes présentes venaient 
  lui expliquer qu'il ne fallait pas, que ce n'était pas bien, etc. Et 
  en effet, je me souviens qu'en fRANCE, dans les années 70, aucun piéton 
  bien portant ne tenait compte des passages-cloutés, et encore moins des 
  feux tricolores destinés aux piétons pour traverser une rue ; 
  alors que les allemands, même jeunes et bien portants, attendaient des 
  heures au passage piéton que le feu passe au vert, même s'il n'y 
  avait aucun véhicule à l'horizon ! Là, j'ai précisé 
  dans les années 70, parce qu'il se trouve que plus le temps passe et 
  plus les français ont tendance à passer seulement aux passages 
  piétons, et, même, seulement quand leur feu est vert. Heureusement, 
  quand on leur donne le bon exemple, quand on passe en dehors du passage piéton 
  ou qu'à celui-ci on passe au rouge, les gens qui sont là, au lieu 
  de nous engueuler comme en Allemagne, suivent notre exemple. Aujourd'hui, c'est 
  un devoir révolutionnaire que de traverser en dehors des passages piétons 
  quand c'est possible, et sinon de passer au feu rouge quand on peut ! Il 
  faut à tout prix réapprendre aux gens les vertus de la désobéissance !
            Il y a malheureusement 
  quelques français obéissants, et il y en a trop ! Cela s'est 
  bien vu pendant la dernière invasion Allemande en fRANCE : les policiers 
  acceptèrent massivement, et sans remord de conscience, d'obéir, 
  c'est-à-dire de livrer les " juifs " (et les résistants, 
  etc.) aux allemands. Voilà à quoi ça sert, l'obéissance !
            Je préfère 
  la désobéissance : d'après Marek Alter, que j'ai vu 
  à la télé il y a un ou deux ans à propos de son 
  film " les justes ", dans tous les pays européens 
  il n'y eut que 25% des " juifs " qui échappèrent 
  aux nazis, sauf en fRANCE où il y en eut 75% ; Marek Alter se servait 
  de ces chiffres pour montrer que contrairement à ce qu'on essaie de nous 
  faire croire aujourd'hui, les français n'étaient pas massivement 
  collabos, mais plutôt résistants. C'est seulement la classe dominante 
  qui fut massivement collabo et qui pensait " mieux vaut Hitler que 
  le communisme ! " Comme c'est seulement elle qui s'exprime dans 
  les médias, et qu'elle généralise son cas, on pourrait 
  facilement croire, en regardant la télé que les collabos furent 
  l'immense majorité des habitants de la fRANCE ! Et n'en doutons 
  pas, la classe dominante continue de penser que " mieux vaut Hitler 
  que le communisme ". D'ailleurs, ARTE commence, de temps en temps, 
  à essayer de nous prouver que Staline (qui n'était pas communiste 
  mais que les médias assimilent de plus en plus au communisme) était 
  pire qu'Hitler ! C'est bien sûr un gros mensonge. Je conseille à 
  ceux qui auraient des doutes là-dessus de relire ce qu'en dit Primo Levi.
            Je préfère 
  la désobéissance. La grève est une désobéissance ! 
  comment mettre en grève une Europe dominée par des allemands obéissants ? 
  Et de toute façon, comment imaginer qu'on puisse mettre en grève 
  une Europe si grande ?
            Ne me dites pas 
  que je dis des bêtises : quand j'ai demandé à des employés 
  des télécoms comment il se faisait qu'ils avaient pu accepter 
  si facilement la privatisation, sans même tenter une grève, ils 
  m'ont répondu : " Tu comprends, il aurait fallu mettre 
  toute l'Europe en grève, c'était pas possible ! " 
  En tout cas, les syndicats ont pu le leur faire croire !
          Mais 
  il y a d'autres raisons d'être contre l'Europe. Nous voyons bien que l'Europe 
  se fait par le bas, c'est-à-dire que si les prolos d'un certains pays 
  ont certains avantages qui n'existent pas ailleurs, alors, " à 
  cause des lois de l'Europe " ces avantages doivent non pas se généraliser, 
  mais disparaître ! On voit ça sans arrêt !
            Dans ces conditions, 
  regardons au moins deux choses : la république et la séparation 
  de l'église et de l'état.
            La séparation 
  de l'église et de l'état n'existe, constitutionnellement, que 
  dans deux des nombreux pays qui seront peut-être dissous dans l'éventuelle 
  future Europe : le Portugal (depuis la révolution des illets) 
  et la fRANCE ! On peut donc parier que dans la constitution de la future 
  Europe cette séparation disparaîtra, et qu'avec elle disparaîtra 
  aussi le droit de critiquer les religions.
            Il y a des rois 
  ou des reines partout autour de nous ! même une monarchie constitutionnelle 
  est inacceptable, même si le roi n'est qu'une vulgaire marionette ! 
  D'ailleurs, méfions-nous bien des mensonges du pouvoir. La reine d'Angleterre 
  est, paraît-il, une simple potiche. Mais est-ce bien vrai ? Elle 
  est la chef de la religion anglicane, même si elle délègue 
  ce pouvoir à l'Archevêque de Canterbury, et quand on sait que les 
  anglais sont très croyants, c'est pas rien. Elle est la chef du commonwealth, 
  c'est-à-dire de l'ensemble des colonies anglaises, c'est pas rien non 
  plus. Elle est, de toutes les femmes, la plus riche du monde, or l'argent est 
  la licence d'acheter du pouvoir. Si la reine d'Angleterre fait croire qu'elle 
  est là juste pour faire beau, c'est pour conserver son pouvoir. Et du 
  pouvoir, si elle en manque au point d'avoir besoin de se cacher, elle en a toutefois 
  assez pour faire croire qu'elle n'est qu'un symbole ! Si elle se fait, 
  l'Europe sera-t-elle républicaine ?
Parlons maintenant du problème de la langue. Lors de la formation des États Unis d'Amérique, l'anglais s'est imposé partout : il faut bien une langue commune à l'ensemble du pays ! Si l'Europe se fait, quelle sera sa langue officielle ? Les petits français se verront-ils obligés, s'ils se font coincer dans la cours de récréation à parler français plutôt que la langue officielle qui sera probablement l'anglais, de rester pendant une heure à genou sur une règle en fer avec les bras en croix et une brique dans chaque main ? Ne riez pas, par exemple en provence, il y a seulement 40 ans, personne ne parlait français. Tout le monde parlait provençal ! Pour éliminer les langues, et donc les Cultures bretonne, basque, provençale, corse, etc. il fallut que la fRANCE s'y prenne très brutalement, et la punition dont je parlais plus haut, même si elle n'était pas la seule, était couramment pratiquée ! Dans la future Europe, qu'arrivera-t-il à vos enfants ou petits-enfants (les votres, pas les miens, moi, j'aime les gosses alors j'en ai pas fait, je suis pas fou !) ?
Certains, n'ayant pas compris que l'Amérique veut l'Europe, pourraient croire que l'Europe nous permettra de " lutter " contre les USA. Rappelons qu'en ce moment la DST, police secrète, se plaint de ce que l'Angleterre participe au réseau d'espionage américain couramment nommé Echelon ! Alors je vous dis que l'Angleterre est la mère de l'Amérique et que la mère ne trahira jamais sa fille ! Même si celle-ci a cru bon de couper le cordon ombilical...
          Oui, 
  bien sûr, j'en vois venir certains qui vont me dire qu'avec l'Europe il 
  n'y aura plus de guerre. C'est un leurre. Sinon, on ne nous parlerait pas d'une 
  future armée européenne ! Un ancien résistant F.T.P. 
  me disait que si les allemands (là j'ai pas dit " boches " 
  parce que ça fait pas poli, mais c'est le mot qu'il utilisait. Parfois, 
  il disait aussi : " doryphores ". Ne croyez pas qu'il 
  détestait tous les allemands, il aimait bien Karl Marx et les très 
  rares allemands qui tentèrent de résister au nazisme. Quand à 
  moi, j'aime aussi Nietszche, Margarett von trotta, Karl Liebnecht, Rosa Luxembourg, 
  Stirner, Wilhelm Reich... et plein de modernes alternatifs qui s'appuyaient 
  sur le mur et qui ont disparu avec lui !) ne nous avaient pas refait la 
  guerre, c'était parce que les Russes les tenaient ! Mais les Russes 
  ne tiennent plus grand chose : il n'y a plus de Russie (ni d'Allemagne 
  de l'Est) ! Bien sûr, avec l'Europe, les allemands ne nous referont 
  plus la guerre à nous français, à moins peut-être 
  qu'insatisfaits de l'Europe nous ne décidions de faire sécession ?
            Mais réfléchissons 
  bien ! Que s'est-il passé, à la fin de la dernière 
  guerre ? Pour protéger l'humanité d'un retour à la 
  " barbarie Allemande ", comme on disait à l'époque, 
  l'Allemagne fut privée de presque tous ses " droits militaires " : 
  pas le droit de fabriquer de bombe atomique, bien sûr ; une armée 
  seulement défensive, très limitée et n'ayant aucun droit 
  à intervenir à l'extérieur du territoire Allemand ! 
  Qu'a-t-on vu récemment ? une absence de scandale quasi-totale quand 
  l'armée allemande est sortie d'Allemagne pour aider les américains 
  dans la guerre du Golf, idem quand elle s'est déplacée en Yougoslavie !
            Je n'irais pas jusqu'à 
  dire que la future Europe sera la grande Allemagne telle que la rêvait 
  Hitler, car ce serait certainement faux, mais tout le monde sait bien qu'elle 
  sera dominée par le pays qui a " perdu " la " dernière 
  guerre mondiale ", c'est-à-dire par ses chefs. Si on a fait 
  dire à Le Pen le bon mot comme quoi " Le franc fort se décide 
  à Frankfort ", c'est seulement pour qu'aucun " gauchiste " 
  n'ose plus jamais le redire ! Mais je parlerai d'argent un peu plus tard. 
  Revenons à la guerre. Les chefs des allemands seront les chefs de l'Europe. 
  Ils auront la plus puissante armée qu'ils n'auront jamais eu, avec toutes 
  les bombes atomiques qu'ils veulent. Qu'en feront-ils ?
            Ne croyez pas que 
  les chefs de l'Allemagne d'aujourd'hui soient très différents 
  de ceux d'hier, car les chefs d'hier ont éduqué ceux d'aujourd'hui, 
  et de toute façon, on sait bien que les vrais chefs sont vieux. Hiro 
  Hito, le Hitler d'Extrème-Orient que les américains ont laissé 
  en place pour éviter une révolution au Japon, est mort il n'y 
  a pas si longtemps que ça, et c'est lui qui a éduqué son 
  fils. Je ne parle pas de la population allemande à laquelle le pouvoir 
  ne demande que l'obéissance, mais les anciens chefs allemands ont éduqué 
  les nouveaux ! Et il y a une dixaine d'année, on a vu en Allemagne, 
  le chef du parlement, nomé Vogel, représentant des verts, se faire 
  dénoncer comme ayant commis des atrocités pendant la " dernière 
  guerre ". Vogel n'est que la pointe de l'iceberg ! Et tous les 
  Vogels d'Allemagne ont éduqué leurs enfants à leur façon 
  (je vous laisse deviner laquelle). Vous croyez vraiment que quand la fRANCE 
  sera dissoute dans la future Europe Allemande il n'y aura plus de guerre ? 
  êtes-vous bien certain(e)s, si l'Europe se fait, que vos enfants et petits 
  enfants ne seront pas de bons petits soldats tuant et torturant tout ce qu'ils 
  trouveront devant eux, au service de chefs allemands qui les auront rééduqués, 
  qui auront fini par réussir à leur apprendre à obéir ? 
  N'oubliez pas cette émission d'ARTE qui m'a fait tant peur, et où 
  l'on vantait les mérites de l'obéissance allemande !
          Vous 
  aurez raison de me parler, par exemple, de la guerre d'Algérie où 
  la fRANCE s'est comportée comme l'Allemagne en fRANCE ! Mais il 
  ne faut jamais oublier, quand on parle de ça, les réseaux Jeanson 
  et Curiel. En effet, près de 100 000 français participèrent 
  à ces réseaux qui fabriquaient des armes, ou s'en procuraient 
  de diverses façons, et les livraient ensuite au FLN ! Il ne faut 
  jamais oublier, non plus, tous ces régiments français qui, en 
  Algérie, mirent crosse en l'air, refusant de se battre, ou même, 
  parfois, appliquaient à la lettre ces paroles de l'internationale 
  qui disent que " s'ils s'obstinent à vouloir nous faire faire 
  la guerre, nos balles seront pour nos propres généraux ! "
            Pendant ce qu'il 
  faut bien appeler la révolution algérienne, il y eut seulement 
  30 000 soldats français morts, contre 2 000 000 d'algériens ! 
  Si la fRANCE a perdu cette guerre, ce n'est pas seulement à cause de 
  la puissante motivation des algériens, c'est aussi parce que beaucoup 
  de français ont voulu la victoire des exploités algériens 
  contre leurs exploiteurs français !
          Il 
  ne serait cependant pas juste envers les allemands, d'oublier quelques faits 
  extrèmements importants. Une vieille dame me raconta qu'un jour, pendant 
  la " dernière guerre ", deux allemands, un tout jeune 
  bien éduqué par Hitler et un vieux qui avait déjà 
  participé à la guerre de 14-18, vinrent chez elle pour une perquisition. 
  Après une altercation, le jeune nazi voulu tuer le mari de la dame. Mais 
  il n'en eut pas le temps : il fut poignardé par le vieil allemand 
  qui ne pouvait supporter un tel comportement et qui refusait d'être, à 
  ses propres yeux, co-responsable d'un assassinat !
            En effet, dans nos raisonnements, 
  il ne faut pas oublier la guerre de 14-18, et surtout son année 1917 ! 
  Cette année là, la guerre fut des plus horribles. Et l'influence 
  de ceux qui se sentaient trahi par la deuxième internationale était 
  extrèmement importante chez les russes, mais aussi, quoique bien moins, 
  chez les allemands et chez les français.
            Je me vois obligé 
  de rappeler un peu d'histoire. La première internationale, fondée 
  par Marx et Bakounine, vit ces deux personnes s'engueuler parce qu'elles voulaient 
  toutes deux être chefs, chacune trouvant de bonnes raisons à cela. 
  Ce conflit, qui tua la tentative révolutionnaire de cette époque 
  (et, aujourd'hui encore, je vois bien que, par exemple en fRANCE, les prétendus 
  révolutionnaires préfèrent se battre entre eux pour savoir 
  qui est le " meilleur révolutionnaire " plutôt 
  que d'appliquer le vieux principe " l'union fait la force " 
  afin de se battre ensemble contre le capital !) fut résolu de la 
  façon suivante : le gateau, l'internationale, fut partagé 
  en deux et, chacun de son côté, chacun put jouer au chef ! 
  mais, pour être poli (et aveugle alors que Marx disait que " celui 
  qui oublie sa propre histoire ou ne la comprend pas se condamne à la 
  revivre ! "), il ne faut pas parler comme je fais, il faut parler 
  de scission etc. Et puis prendre parti entre les deux camps et toutes ces conneries 
  qui ne se termineront donc jamais ? En tout cas, ça montre bien 
  que si " le pouvoir divise pour mieux régner ", il 
  n'a pas forcément besoin de nous manipuler pour ça : l'orgueil 
  et le goût du pouvoir y pourvoient largement !
            La partie de l'internationale 
  commandée par Bakounine conserva l'ancien nom : A.I.T. (Association 
  Internationale des Travailleurs) et la partie commandée par Karl Marx 
  prit le nom de " deuxième internationale ", mais 
  on l'appelle aussi : " internationale socialiste ", 
  c'est celle où étaient Mitterrand et Golda Meir, celle où 
  fut, pendant quelques temps, Mussolini !. Cette deuxième internationale, 
  qui avait prévu la " première guerre mondiale ", 
  avait les moyens de l'empêcher et avait décidé de l'empêcher. 
  Elle avait beaucoup de députés dans les parlements allemands et 
  français, et ils devaient refuser de voter les crédits de guerre. 
  Elle était représentée en fRANCE par Jean Jaurès, 
  celui qui disait : " On se bat pour la patrie, mais on meurt 
  pour le capital ". Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? 
  pour que les " socialistes " puissent voter tranquillement 
  les crédits de guerre ! Et en effet, La deuxième internationale 
  (c'est-à-dire les socialistes) a trahi : dans tous les pays concernés, 
  ou presque, elle vota les crédits de guerre. Et aussi, elle sabota la 
  grève internationale qui avait été prévue pour empêcher 
  cette guerre !
            C'est pourquoi une 
  nouvelle scission, très justifiée cette fois, fut fondée 
  tout d'abord par Lénine à Moscou en 1919, puis Le PCF fut fondé 
  au congrès de Tours en 1920. Cette nouvelle scission s'appela " troisième 
  internationale ", ou " internationale communiste ", 
  ou " komintern ". Vous l'avez compris, elle s'est constituée 
  contre la trahison de la deuxième internationale qui s'était ralliée 
  à " l'Union Sacrée " (C'est ainsi qu'en fRANCE 
  en aout 1914, les capitalistes appelèrent le fait, pour les ouvriers, 
  de cesser de considérer que la contradiction principale est la contradiction 
  entre les classes bourgeoise et prolétarienne, et de considérer 
  désormais que la contradiction principale est celle entre le peuple Allemand 
  et le peuple Français, et donc d'oublier qu'en entendant parler de  " peuple ", 
  il faut toujours se demander ce qui se trame contre le prolétariat (international) ! 
  l' " Union Sacrée ", c'était donc l'union, 
  contre le " peuple Allemand ", entre le patronat et le prolétariat 
  français.), c'est-à-dire à la guerre !
            Nous pouvons maintenant 
  parler de 1917. Cette année là, la guerre devint plus horrible 
  que je ne puis l'imaginer. Les soldats russes, allemands et français 
  ne le supportèrent pas. Ils en profitèrent pour se souvenir de 
  la révolution, pour se souvenir que le prolétariat est international, 
  se souvenir que " l'on se bat pour la patrie, mais qu'on meurt pour 
  le capital ". C'est chez les russes que cette prise de conscience 
  fut la plus massive. C'est chez eux qu'il y eut le plus de désertions. 
  Les soldats russes retournèrent en Russie où se fit, justement 
  cette année là, la " révolution d'Octobre ".
            Mais le 1917 dont 
  je veux parler, c'est celui qui se déroula sur la ligne de front entre 
  allemands et français. Les soldats allemands et français se mirent 
  à oublier qu'ils étaient allemands dans un cas et français 
  dans l'autre, ils préférèrent se souvenir qu'ils étaient 
  tous des membres du même prolétariat international ! Ils fraternisèrent 
  extrèmement souvent et firent la fête ensemble sur la ligne de 
  front, les allemands donnant la bierre et les français le chocolat ou 
  le tabac. Une telle fraternisation n'était bien sûr pas supportable 
  pour les officiers, qu'ils soient allemands ou français. Ils s'allièrent 
  pour faire tirer ensemble les artilleries allemande et française sur 
  ces fêtes communes entre soldats français et allemands dont il 
  fallait à tout prix se débarrasser, il ne s'agissait plus de savoir 
  si l'on tuait des allemands ou des français : ce qu'il fallait tuer, 
  c'était la révolution. Cette année-là, l'idée 
  révolutionnaire fut tellement forte, en fRANCE, qu'il y eut trois régiments 
  français qui s'entendirent pour monter prendre Paris. Mais comme vous 
  l'aurez souvent entendu dire par les pétainistes : " Cette 
  année-là, Pétain fut le sauveur de la France ! " 
  Il prit des décisions extrèmement dures juste avant qu'il ne soit 
  trop tard, juste avant que la révolution ne gagne tous les soldats français : 
  il se mit à faire fusiller les déserteurs et décima les 
  régiments révoltés. Une décimation, ça veut 
  dire que dans un régiment révolté, pétain ou ses 
  sbires prenait au hasard un soldat sur dix pour le fusiller : 10% du régiment 
  mourait fusillé sur ordre de Pétain. Dans les années 1970, 
  on parlait d'environ 1500 fusillés. Mais, même sans tenir compte 
  de la quantité bien plus massive de soldats des deux camps qui furent 
  massacrés par l'artillerie pour cause de fraternisation sur le front 
  et de fête commune, ce chiffre est certainement très inférieur 
  à la réalité. En effet, tous les régiments révoltés 
  furent décimés, ça fait combien de morts ? Cependant, 
  quand le 10 
  mai 1981 le pétainisme de la " Force Tranquille " 
  (c'est Ségala, le publicitaire qui s'occupa de la campagne électorale 
  de Mitterrand, qui " inventa " ce slogan. Plus tard, il 
  avoua qu'il venait de Pétain !) revint au pouvoir, il trouva que 
  ce chiffre officiel était bien trop gros : " on " 
  le fit redescendre à 56, puis à 45, et je ne sais plus où 
  ça en est, on avait parlé de refaire monter ce chiffre, mais l'idée 
  semble avoir été abandonnée...
            Et du côté 
  des allemands ? là, je suis un peu moins au courant, mais je sais 
  que chez eux, la révolte contre la guerre eut plus de succès 
  que chez nous, puisqu'ils perdirent la guerre ! D'ailleurs, dans son 
  " Mein Kampf  ", Hitler attribue la défaite 
  aux " mauvais allemands ", aux " communistes " ! 
  Et en effet, les idées de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg avaient tellement 
  d'influence qu'avec la défaite Allemande, la dynastie Hohenzollern s'effondra 
  pour faire place à la république " socialiste " 
  dite " République de Weimar ". Mais celle-ci dû 
  assassiner Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, pourtant membres de l'internationale 
  " socialiste ", pour éviter que la révolution 
  ne continue son chemin et devienne une vraie révolution digne de ce nom ! 
  Le mouvement de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht était le spartakisme, 
  il était très lié au mouvement artistique " Dadaïste " 
  d'où descendirent les surréalistes (leur journal s'appelait " Révolution 
  Surréaliste "), puis les lettristes (avec Tristan Tzara), dont 
  la scission " de gauche " s'allia, sous l'impulsion de Guy 
  Debord, avec COBRA (artistes de COpenhague, BRuxelles et Amsterdam, et dont 
  Asjer Jorn fut peut-être le plus connu), et avec le Bauhaus Imaginiste 
  (allemand) et d'autres artistes encore, dont des italiens, si je me souviens 
  bien, pour fonder l'Internationale Situationniste en Juillet 1957 à Cosio 
  d'Arroscia. Les situationnistes furent les seuls à prévoir les 
  événements de Mai 68, mais il faut dire qu'ils avaient tout 
  fait pour les faire arriver, et que l'âme des situationnistes, Guy Debord, 
  en avait écrit la théorie dans un livre, intitulé " La 
  société du spectacle ", dont certains passages furent 
  recopiés sur les murs de Paris en 68 !
            Bon ! nous 
  voyons donc que les allemands sont capables du meilleur comme du pire, comme 
  partout, me direz-vous, mais tout de même, je trouve que leur pire à 
  eux est bien pire que le pire des autres. C'est pourquoi je ne veux pas que 
  soit fondée cette fameuse Europe dont on nous rabat tant les oreilles, 
  car je sais bien que si elle se fait elle sera Allemande, et je crains qu'un 
  jour, quand on aura oublié l'histoire, ce soit ce pire allemand qui finisse 
  par nous gouverner, et nous mener à la pire des guerres !
          Mais 
  vous vous demandez peut-être ce qu'est devenu, pendant tout ce temps, 
  l'internationale de Bakounine, celle qu'on appelle encore aujourd'hui AIT, et 
  qu'on dit " anarchiste ". Elle joua le rôle le plus 
  important en 1936 en Espagne. En effet, son syndicat, la CNT (Confédération 
  Nationale du Travail) avait, selon les chiffres, entre un et deux millions de 
  membres ! Et c'est eux qui, lors du coup d'état de Franco contre 
  la République Espagnole, menèrent l'insurrection, et tentèrent 
  une très belle révolution dont je ne raconterai pas tout de suite 
  l'histoire bien qu'elle soit superbement intéressante (ce sera pour une 
  autre fois, j'espère !). Je me contenterai seulement ici de l'essentiel : 
  Tous les états du monde se liguèrent contre cette belle et puissante 
  révolution, mais l'état qui a vaincu les anarchistes espagnols, 
  ce fut celui de Hitler, l'état Allemand, qui installa Franco au pouvoir ! 
  D'ailleurs, je pense profondément que la " deuxième 
  guerre mondiale " commence en Espagne en 1936, et qu'en fait elle 
  n'a lieue que pour vaincre la révolution (" mieux vaut Hitler 
  que les communistes " disaient les capitalistes du monde entier, et, 
  bien sûr, ils ne voyaient aucune différence entre communistes et 
  anarchistes... les capitalistes financèrent Hitler !) mais je parlerai 
  une autre fois, peut-être en même temps que de l'histoire de la 
  révolution espagnole, de cette histoire de la tentative révolutionnaire 
  européenne de 36 vaincue par la guerre. L'important ici est de bien voir 
  que c'est au " peuple " Allemand que le capitalisme a confié 
  la mission de vaincre, et de quelle façon, cette révolution !
            Aussi, permettez-moi 
  de prendre peur quand je vois, à la sortie de la " dernière 
  guerre mondiale ", les américains, c'est-à-dire leurs 
  chefs, les maîtres du capitalisme mondial, imposer (ou, si vous préferez, 
  acheter avec le  " Plan Marshall "), une Europe dont 
  on voit bien, aujourd'hui, qu'elle sera à domination Allemande ! 
Il faut tout faire pour empêcher ça !
          Et 
  pour commencer, si presque tous nos dirigeants s'entendent pour que le président 
  de la fRANCE soit dorénavant élu tous les cinq ans, au lieu de 
  tous les sept ans comme jusqu'à présent, c'est, bien sûr, 
  parce que cela facilitera la dissolution de la fRANCE dans l'Europe. Lors du 
  référendum sur Maastricht, j'ai pas été voter, par 
  idéologie anti-électorale. En effet, je souhaitais qu'il y ait 
  au moins 60% d'abstentions pour bien montrer qu'on sait que notre " démocratie " 
  n'est qu'une pseu-démocratie, mais je souhaitais aussi que le non l'emporte 
  au moins à 60%, parce que je savais bien que l'Europe était un 
  piège à cons ! Je me suis dit : " Si je m'abstiens 
  pas, moi qui ne vote jamais, qui va s'abstenir ? " Et j'ai pas 
  voté. Mais aujourd'hui, je vois mon erreur : le refus de l'Europe 
  était bien plus important que le nombre d'abstentionnistes !
            Remarquez bien que 
  de toute façon, je n'ai pas trop de regrets, car je sais bien que si 
  le non était sorti, on nous aurait refait voter à un " meilleur 
  moment ", comme au Danemark ! Mais tout de même...
            Et puis, au Danemark, 
  quand le pouvoir a refait voter les gens, il y eut de belles émeutes. 
  Et persone ne peut savoir à l'avance ce que va devenir une émeute. 
  Louis XVI :  Encore une révolte ?  Non Sire 
  c'est la révolution ! Tout était parti, en 1789, d'une simple 
  émeute déclenchée par le Marquis de Sade, émeute 
  qu'on appelle aujourd'hui " La prise de la Bastille ".
Puisque nous avons la chance qu'il y ait un référendum, pour ce quinquenat dont on nous dit tant qu'on doit s'en foutre mais voter oui quand même, et bien, pour la première fois depuis plus de vingt ans, j'irais voter, pour dire NON ! Car le non au quinquenat sera avant tout un non à l'enculage Européen !
            Pour cette fois 
  je ne vous parlerai pas beaucoup de l'Autriche, ce pays plus hitlerien (Hitler 
  est né en Autriche) que les anciens allemands, et qui, en toute connaissance 
  de cause, élisit sans grand scandale Kurt Valdeim, ancien SS (et ancien 
  chef de l'ONU), comme chef de son état ! Ni de sa capitale où, 
  il y a 15 ans, un bistrot faisait fureur (fortune) parce qu'on pouvait y admirer 
  l'une des dernières lampes fonctionnant parfaitement et dont l'abas-jour 
  était en peau de " juif " : une pièce 
  de collection ! J'irai jamais dans ce pays, même si je suis sûr 
  qu'il y a des gens sympas comme partout !
Au risque d'être hors sujet, ce dont je me fouts complètement, puisque je ne suis pas en train de passer un examen, je vous ferais aussi remarquer que le symbole de l'OTAN est une croix celtique à peine déguisée, alors ne croyez surtout pas que ma peur des vieux démons soit une simple parano, et relisez l'article sur Mitterrand, le collabo qui manipula les français afin qu'ils votent pour Maastricht et qui commandita, en 1994, le génocide du Rwanda (financé par nos impots) sans même que ça se sache !
          Bien 
  sûr l'Europe devra avoir une monaie inique unique : l'Euro !
          Nos 
  dirigeants n'ont vraiment aucune espèce de considération pour 
  les vieux : pour mes parents, le drame du passage à l'Euro, c'est 
  que, déjà, ils se perdent dans les francs, les anciens francs, 
  les centimes et les nouveaux francs ! Alors, ils me disent : " Et 
  en plus, maintenant, il va y avoir l'Euro ! "
            Si les capitalistes 
  veulent l'Euro, c'est qu'ils ont tout à y gagner ! Mais en quoi ? 
  peut-on se demander.
            Déjà, 
  il faut remarquer que toute fusion entre deux entreprises produit du chomage, 
  la fusion des divers pays d'Europe en un seul pays va donc, de ce point de vue, 
  avoir des conséquences terribles ! En particulier, il n'y aura probablement 
  plus qu'un seul endroit où l'on fabriquera le papier monaie, plus qu'une 
  usine où seront imprimés les Euros ! Que va devenir la Banque 
  de fRANCE ? Enfin, ça je m'en fouts ! Mais les employé(e)s 
  de la banque de fRANCE que deviendront-ils ? Et sur quels critères 
  va-t-on en conserver quelques-uns et mettre les autres à la poubelle, 
  pardon, au chomage ? Je sais bien que la révolution souhaite la 
  disparition totale de toutes les sortes de monaies imaginables, mais on n'en 
  est pas là, pour le moment, on en est à essayer de sauver les 
  meubles !
          Bien 
  avant que Chirac ne dise que " L'Euro est une bonne affaire ", 
  je me suis demandé s'il n'y avait pas une arnaque financière, 
  dans le remplacement des diverses monaies européennes par l'Euro. Je 
  m'étais dit qu'une division arythmétique ne tombe jamais juste 
  (je parle de la conversion des Francs que nous avons sur notre compte en banque, 
  ou que nous touchons tous les mois, en Euros), et que les banques allaient probablement 
  se démerder pour empocher l'infime différence, car une infinité 
  d'infimes différences, ça finit par faire beaucoup. Même 
  si ce n'était peut-être pas faux, un ami m'a fait remarquer que 
  j'étais à côté de la plaque : le Franc a été 
  indexé sur l'Euro il y a environ deux ans, or, depuis, l'Euro a perdu 
  25% de sa valeur par rapport au Dollar, et la Banque Européenne ne fait 
  rien pour l'empêcher ! le truc est là, globalement, lors du 
  passage à l'Euro, les personnes vivant sur le sol de fRANCE perdront 
  environ 25% de leur argent ! Bien sûr, cela touchera surtout les 
  personnes voyageant hors d'Europe, mais pas seulement, puisqu'il y a, en fRANCE, 
  des produits dont le prix est indexé sur le Dollar, par exemple l'essence, 
  ou les transports aériens, etc. De toute façon, les marchandises 
  venant de l'étranger risquent fort d'augmenter même si elles ne 
  sont pas indexées sur le Dollar, car les capitalos ne voudront pas d'une 
  monaie de singe !
            Et si les financiers 
  empochent 25% de notre argent lors d'un éventuel passage à l'Euro, 
  ils auront beau jeu de nous dire que les infimes différences dont il 
  est fait allusion ci-dessus, ils nous en font cadeau !
Euro 2000 : ils se footent de nous !
          Il 
  doit y avoir pas mal de personnes qui, au fond d'elles mêmes, se sont 
  dit que cette Europe et cet Euro étaient louches. Avez-vous remarqué 
  que cette année, la coupe d'Europe de foot s'appelle comme notre événtuelle 
  future monaie : " Euro ". Ah oui, ils ont rajouté 
  " 2 000 ". Le nom complet, c'est : " Euro 2 000 " ! 
  
            Quand je vois tous 
  ces hypnotisés du foot, je me dis que cette publicité pour l'éventuelle 
  monaie unique européenne a dû être sacrément efficace ! 
  En plus, maintenant, même les filles sont contaminées par la religion 
  du sport ! On est footus !
            Foutus ? Non, 
  jamais de la vie, il nous suffit de dénoncer les choses correctement, 
  de bien montrer aux gens vivant en fRANCE comment on essaie de les rouler, en 
  les hypnotisant par le foot pour leur faire admettre l'Euro. En effet, aujourd'hui, 
  comment aimer le foot sans aimer l'Euro (2000) ? C'est comme qui dirait 
  de la publicité subliminale, c'est-à-dire invisible, dont on ne 
  peut par conséquent pas se défendre, la plus efficace des publicités !
          Dans 
  l'extrème-gauche des années 70, on mesurait le fascisme d'un pays 
  à son intérêt pour le sport. A cette époque, on pouvait 
  regarder, par exemple, l'Espagne franquiste, ou le Brésil du Roi Pelé. 
  Mais aujourd'hui, à l'aune de cette mesure, on a l'impression que c'est 
  la fRANCE qui tient le pompon !
            En 68 et pendant 
  les quelques années qui suivirent , pour que les habitants de fRANCE 
  soient contents, il fallait une belle grève, de préférence 
  avec les jours de grèves payés, et une augmentation de salaire. 
  Aujourd'hui, les gens sont contents parce que la fRANCE (comme ils disent, alors 
  que c'est pourtant seulement une équipe de 11 bons-hommes) a gagné 
  un match de foot ! Le sport est une diversion : Il n'y a qu'à 
  regarder, aujourd'hui, combien de gens paient pour voir un match et combien 
  vont, pourtant gratuitement, aux manifs.
           Vous connaissez le slogan 
  pétainiste " Travail, Famille, Patrie  " ? J'avais 
  coutume de dire que Mai 68 avait détruit ces trois piliers du fascisme. 
  Mais que le pouvoir avait pu, en 10-15 ans, reconstituer l'idéologie 
  du Travail et celle de la Famille. Quand on me disait, il y a mettons 10 ans, 
  que le pouvoir avait reconquis tout ce qu'il avait perdu en Mai 68, je répondais, 
  entre autres choses, qu'il n'avait toujours pas réussi à redorer 
  le blason de l'idéologie de la patrie. Eh bien, vous avez vu tous ces 
  cons et toutes ces connes (comme je l'ai déjà dit, même 
  les filles, aujourd'hui !) qui chantaient la Marseillaise, et qui se coloraient 
  en Bleu-Blanc-Rouge (et quand ils oubliaient une couleur, c'était pas 
  le blanc, mais bien le rouge) pour l'Euro 2000 ? Et ne croyez surtout pas 
  que c'est parce qu'elle est révolutionnaire, qu'ils ont chanté 
  La Marseillaise, comme Louise Michel le faisait encore pendant la Commune de 
  Paris : les hypnotisés du foot la chantent sur commande, sans en 
  connaître le sens des paroles, parce qu'elle est totalement récupérée. 
  Bientôt, Le Pen va breveter la Marseillaise ! Lui, il a dû 
  vraiment jouir, pendant ce foutu Euro 2000 ! A part que s'il a vu la propagande 
  subliminale pour l'éventuelle future monaie européenne, ça 
  a dû un peu moins le faire rigoler, mais pas pour les mêmes raisons 
  que moi !
            Oui, il y a quelque 
  part une contradiction. En faisant ainsi cette propagande footesque pour l'Euro, 
  nos dirigeants ont-ils bien mesuré qu'elle était à double 
  tranchant, puisqu'elle avait, comme qui dirait, réveillé, aussi, 
  un patriotisme français qui, jusque là, semblait enterré ? 
  Ou bien n'ont-ils pas eu le choix, et se sont-ils dit que, pour l'instant, c'était 
  l'Euro qu'il fallait faire accepter, et qu'ils trouveraient sûrement, 
  plus tard, le moment voulu, un truc pour détourner le (renouveau du) 
  patriotisme français vers un éventuel patriotisme européen, 
  quand ils en seront non plus à essayer de faire accepter seulement l'Euro, 
  mais carrément l'Europe !
Oui, le sport est fasciste !
          Pour 
  s'en convaincre, il faut se rappeler que dans son " Mein Kampf ", 
  Hitler explique comment l'on doit éduquer les jeunes : on leur fait 
  faire beaucoup de sport, ensuite, s'il reste du temps, on leur forme le caractère, 
  et on s'occupe seulement en dernier de leur intellect ! " Heureux 
  les simples d'esprit " comme disent les curés !
            Pour s'en convaincre, 
  il suffit de se souvenir des Empereurs Romains dont la technique de gouvernement 
  était : " Panem et circences " (" Du 
  pain et des jeux "). Les jeux du cirque, on est en plein dedans. On 
  n'a pas encore les gladiateurs, mais on a déjà le film " Gladiator " ! 
  N'oubliez pas que le salut fasciste, bras et main tendus, vient de l'époque 
  Romaine ! Avez-vous remarqué le slogan principal des supporters 
  de l'équipe d'Italie pendant l'Euro 2000 ? C'était " Forza 
  Italia ", le slogan de Berlusconi, membre éminent de la Loge 
  P2 (pour savoir un peu de quoi il s'agit, lire le cinquième paragraphe 
  du post-scriptum N°1 de cette page), 
  qui fut pendant un an à la tête de l'état italien, et qui 
  avait placé là des fascistes ! Avez-vous remarqué 
  que Zinédine Zidane, l'idôle des jeunes, qui jouait avant dans 
  un club italien, a parcouru pendant une centaine de mètres le stade de 
  foot en faisant le salut fasciste ? Certes, il l'a fait en courant, et 
  au bout de cent mètres, il a tapé dans la main d'un de ses partenaires, 
  mais quand même ! (( Je mets ce qui suit entre double-parenthèse, 
  parce que je m'en fouts un peu, parce que c'est secondaire, et que c'est trop 
  spécialisé pour que je puisse savoir ce qu'il y a de vrai là-dedans, 
  mais un ami sportif (il s'est fait piéger) m'a dit : " De 
  toute façon, aujourd'hui, c'est l'équipe qui a le plus de fric 
  qui gagne, parce que les joueurs sont presque tous achetés, ils passent 
  ainsi d'un club à l'autre, je ne dirais pas qu'ils valent pas cher, mais 
  ce sont tous des vendus ! Et puis regarde, me disait-il aussi, Zidane a 
  bien joué tous ses matchs sauf celui contre l'Italie. C'est très 
  curieux, puisqu'avant, il jouait pour un club italien. Et, continuait-il, le 
  directeur sportif de l'équipe d'Italie a démissioné tout 
  de suite après s'être fait engueuler par Berlusconi, le propriétaire 
  du Milan A.C., qui lui reprochait de ne pas avoir assez marqué Zidane, 
  qui pourtant n'a pas fait de miracle pendant ce match ! C'est Trezeguet 
  et un autre, qui ont marqué les points français, je te parie que 
  le directeur sportif des italiens avait acheté Zizou pour qu'il laisse 
  gagner l'Italie ! Et que le vrai reproche de Berlusconi était qu'il 
  aurait dû acheter aussi d'autres footballeurs-mercenaires momentanément 
  au service de la France ! "))
            Pour s'en convaincre, 
  il faut se souvenir de cette anecdote racontée par les Jésuites : 
  A leur arrivée en Amérique, il y a 500 ans, ils ont appris aux 
  indiens à jouer au foot. Ceux-ci se sont amusés avec plaisir, 
  mais ils ne savaient jamais qui avait gagné parce qu'ils ne comptaient 
  jamais les points, ils disaient que ça ne servait à rien, que 
  ça faisait chier d'avoir à se souvenir des points, mais que ça 
  ne permettait en rien de s'amuser plus ! Une autre façon de voir 
  l'impérialisme du sport, c'est de remarquer que les gens ne se promènent 
  plus, ils ne se baladent plus, ils font " de la marche ", 
  comme ils disent. Croyez-moi, la différence est grande, quand on fait 
  une ballade, on ne s'occupe pas de savoir si on va vite ou lentement, on prend 
  le temps de vivre, d'écouter le chant des oiseaux, de regarder le paysage, 
  de sentir les fleurs, de fumer une cloppe, de boire un canon, de discuter, de 
  se reposer, etc. On fait ça essentiellement pour le plaisir, tandis que 
  faire de la marche, c'est seulement, comme le dit le mot, pour marcher. C'est 
  du sport, on n'attend pas les retardataires, on n'a pas le temps de discuter, 
  on regarde la montre, etc. J'aime bien " me balader ", je 
  déteste " marcher " !
            Pour s'en convaincre, 
  il faut ironiquement se souvenir que " le fascisme ravale l'homme 
  au rang de la bête ", et remarquer ensuite que proportionnellement 
  à sa taille, le sportif ne sautera jamais aussi haut qu'une sauterelle 
  puisqu'il lui faudrait sauter par dessus un immeuble de 10 étages, et 
  qu'il ne sera jamais aussi fort qu'une puce, puisqu'il lui faudrait être 
  capable d'être la locomotive d'un train ! Pourtant, par son entrainement, 
  c'est des animaux, que le sportif cherche à se rapprocher. L'être 
  humain n'est supérieur à l'animal que sur deux points : le 
  sexe et l'intellect. Pour l'intellect, je suppose que je n'ai besoin de faire 
  aucune précision, mais pour le sexe, je devine qu'il me faut dire ce 
  que tout le monde oublie systématiquement : les femmes peuvent baiser 
  quand elles veulent, contrairement aux femelles qui ont besoin d'être 
  en chaleur ! Si l'être humain veut cultiver son humanité, 
  c'est vers ses avantages qu'il doit diriger son attention.
            Pour s'en convaincre, 
  il faut se souvenir des Hommes-Sandwichs du début du siècle. L'homme-Sandwich 
  était un pauvre qui, pour gagner un peu d'argent, était obligé 
  de faire de la réclame pour diverses marchandises. Il promenait en ville, 
  le long d'un parcours défini par son employeur, deux planches attachées 
  l'une à l'autre par deux liens reposant chacun sur l'une de ses épaules, 
  comme s'il portait un drôle de poncho, les deux planches lui pendant l'une 
  sur le ventre et l'autre dans le dos, tombant toutes deux presque jusqu'aux 
  pieds. Vous aurez deviné que sur chacune des planches était écrite 
  et dessinée la publicité de la marchandise qui faisait ainsi marcher 
  l'homme qu'on appelait justement sandwich parce qu'il semblait n'être 
  qu'une tranche de jambon entre deux bout de pain. Certes, il y a eu un certain 
  progrès : la publicité est maintenant directement inscrite 
  sur les vêtements de gens qui désormais sont appelés sportifs 
  afin qu'ils n'aient pas l'impression permanente qu'ils sont en train de se faire 
  bouffer !
            Pour s'en convaincre, 
  il faut voir comment le judo est mort en devenant un sport. Initialement, le 
  judo était un art : deux personnes ne faisaient pas du judo l'une 
  contre l'autre, mais ensemble ; on ne parlait pas d'adversaires mais de 
  partenaires ; quand un judoka s'entendait traiter de sportif, il se sentait 
  gravement injurié ! en effet, pour lui, il ne s'agissait pas, comme 
  dans le sport, de vaincre avec effort, mais de réussir avec aisance. 
  Ce qu'il fallait réussir, ce n'était pas à vaincre l'adversaire, 
  mais soi-même. On disait que " Le vainqueur, c'est le vaincu ! " 
  Quand le judo était le judo, les deux partenaires qui allaient se rencontrer 
  commençaient d'abord par saluer la salle, l'arbitre, et le partenaire, 
  ensuite seulement le " combat " commençait, et quand 
  il était fini, les partenaires se saluaient mutuellement, saluaient l'arbitre, 
  la salle et partaient s'asseoir chacun à sa place, sans perdre à 
  aucun moment leur concentration ; depuis que le judo est un sport, il n'y 
  a plus de partenaires mais des adversaires, toutes ces salutations sont donc 
  oubliées, et, à la fin, il y a un vainqueur qui n'est pas le vaincu 
  et qui saute partout comme un débile pour bien montrer qu'il n'a en rien 
  compris que le judo est la voie de la souplesse. Quand le judo était 
  le judo, quand l'important n'était pas de vaincre l'autre mais soi-même, 
  il n'y avait pas la division en catégorie de poids. Quand le judo était 
  encore le judo, et qu'il s'agissait " d'utiliser la force du partenaire ", 
  les judokas ne faisaient pas de musculation, et on pouvait voir le petit japonais 
  Matsuda de 60 Kg faire chuter au bout de 10 secondes (par un Tomoe Nage 
  ou " planchette japonaise ") un russe de 120 Kg, russe 
  dont j'ai oublié le nom mais qui avait fort bonne réputation ! 
  Quand le judo était encore le judo, il était très agréable 
  de regarder des judokas, c'était beau à voir. Quand il est devenu 
  un sport, ça a perdu tout intérêt : le pseudo-judoka 
  a seulement peur de tomber le premier, et la seule chose à laquelle il 
  pense est de ne pas tomber. C'est très laid à regarder. Quand 
  les vrais judokas japonais virent ça, en 1972 (je suis pas sûr 
  de la date, c'est peut-être deux ans plus tôt) ils ne se déplacèrent 
  pas aux championats du monde, seuls vinrent du japon les " judokas " 
  sportifs, et ils perdirent lamentablement. Toutes les télés du 
  monde dirent alors que pour le judo, les japonais s'étaient laissé 
  rattraper et même largement dépassés. Mais, pour laver l'insulte, 
  pour bien montrer qu'aux championnats du monde, il n'avait envoyé aucun 
  judoka, mais seulement des sportifs, deux ans après, aux Jeux Olympiques 
  (j'ai peut-être inversé Jeux Olympiques et championnats du monde, 
  mais quelle importance), le Japon envoya 12 vrais judokas, pas des sportifs. 
  Ça faisait donc deux japonais par catégorie. Hé bien, ils 
  remportèrent toutes les medailles d'or, et toutes les médailles 
  d'argent sauf une parce que l'un d'eux s'était blessé ! Après 
  cette leçon, les vrais judokas ne se sont plus jamais montré : 
  le judo qu'on vous montre désormais à la télé, ce 
  n'est pas du judo, c'est du sport, de la merde ! 
            Pour s'en convaincre, 
  il faut avoir vu deux jongleurs faire du " passing ", comme 
  ils disent. Ils jouent avec ce qu'ils appellent des massues et que j'appelle 
  des quilles. Celui qui reçoit les quilles dans sa main les renvoie à 
  l'autre en faisant tout pour qu'il les rattrape le plus facilement possible, 
  l'autre essaie ensuite de les lui renvoyer en faisant attention qu'il puisse, 
  lui aussi, les rattaper le plus facilement possible. Etc. Ils essaient de faire 
  en sorte de ne jamais tomber les quilles. Ça demande aux jongleurs de 
  bien s'entendre, d'être solidaires l'un de l'autre... Aucune compétition 
  là-dedans ! Ce printemps, j'ai bien rigolé, j'ai vu un spectacle 
  de jonglage, où, au bout d'un moment, apparamment sans le faire exprès, 
  l'un des deux jongleurs tomba une quille. L'autre se mit à sauter de 
  joie et à crier : " j'ai gagné ! " 
  La première réaction du spectateur que j'étais, c'était 
  la surprise, puisque si chaque jongleur qui fait du passing cherche à 
  ce que l'autre ne puisse pas rattraper les quilles, le passing ne risque pas 
  de durer très longtemps, mais ensuite, on rigole dès qu'on comprend 
  (très vite) qu'il s'agit d'une allusion critique à certains sports 
  comme le tennis, ou le ping-pong, où justement, il y a un gagnant, et 
  où il faut faire en sorte que l'autre ne puisse pas rattraper la balle ! 
  La différence d'état d'esprit entre le jonglage et le sport est 
  naturelle et naturellement gigantesque : dans un cas la solidarité, 
  dans l'autre la compétition !
            Pour s'en convaincre, 
  il suffit de remarquer que le sport, c'est le culte de l'effort pour l'effort. 
  A tel point que, parfois, quand je vois une andouille souffrir en faisant du 
  cross (maintenant ils n'appellent plus ça comme ça, mais vous 
  savez bien, il semble qu'ils fassent de la course à pieds, parfois dans 
  les gaz d'échappement, souvent en solitaires, mais ils ne vont pas si 
  vite que ça, et ils font une grimace facilement reconnaissable puisque 
  due à la souffrance) quand j'en vois un, je ne peux m'empêcher 
  d'imaginer que je lui demande pourquoi il se fait du mal, comme ça, et 
  j'imagine qu'il me répond, grimaçant et soufflant fort : 
  " C'est pour le plaisir ". Puis je sais pas si je dois rire 
  ou pleurer !
            Pour s'en convaincre, 
  il faut se souvenir qu'Hitler considérait aussi le sport comme une préparation 
  à la guerre. En tout cas, du coup, ça ne m'étonne vraiment 
  pas qu'il y ait eu des Hooligans anglais pour se battre contre des hooligans 
  allemands ! Ceci n'arriverait jamais, si au moment de faire une partie 
  de foot entre anglais et allemands, par exemple, les équipes étaient 
  constituées, chacune, d'une moitié d'anglais et d'une moitié 
  d'allemands. Mais, bien sûr, on ne pourrait pas savoir si ce sont les 
  anglais ou les allemands qui ont gagné. Ça montre bien qu'à 
  ce niveau, le sport est avant tout là pour exalter les sentiments nationalistes !
Heureusement, j'ai l'impression de n'être pas tout seul à ressentir les choses ainsi. En effet, à Paris, pendant que 400 000 hypnotisés étaient en train de fêter la victoire (seulement momentanée, j'espère) de l'Euro, (officiellement) 400 jeunes tentèrent de briser l'hypnose en attaquant la police, pas les supporters d'une quelconque équipe ennemie, mais bien la police, qui assassine régulièrement les banlieusards. Ils pillèrent quelques magasins pour attaquer la marchandise, et, pour bien montrer qu'ils n'avaient rien à voir avec les hooligans anglais ou allemands, pour bien montrer ce qu'ils détestaient, ils ont saccagé le local d'un club de foot de Paris (celui qui s'appelle le PSG et qui est, je crois, le plus fasciste de fRANCE)
La fRANCE est-elle définitivement fasciste ? Définitivement phallocratique ?
En regardant ce supprème intérêt pour les sports très masculins comme le foot, en remarquant qu'aujourd'hui, même les filles sont footues, en remarquant que ce conseil de " vieux sages " ou de vieux cons, comme vous préférez, qu'on appelle " conseil d'état ", qui, comme Louis XVI, a un droit de véto sur les lois et décrets, et qui est uniquement constitué, je crois, de mecs vieux et phallocrates, vient d'interdire simultanément la pilule du lendemain dans les écoles et le film féministe de Virginie Despentes, en remarquant tout ça, on pourrait penser que oui, on est foutu, on est définitivement sous la botte du fascisme et de la phallocratie.
          Mais 
  ce serait oublier que c'est à l'entrée de l'été 
  qu'ils ont frappé d'interdit la pilule du lendemain dans les écoles 
  et le film féministe de Virginie Despentes appelant au plaisir plutôt 
  qu'à l'effort ou à la guerre (" Baise-moi " 
  est le titre de ce film. Vous vous souvenez de ce vieux slogan hippie : 
  " Ne faites pas la guerre, faites l'amour ! " En tout cas, 
  le seul " sport " que j'aime, c'est ce qu'on peut appeller, 
  par dérision pour le sport, le " sport en chambre ", 
  où les partenaires ne sont pas des adversaires et où seul compte 
  le plaisir et parfois l'affection (quand amour et sexe s'engendrent l'un l'autre) 
  qu'on donne à l'autre. Bien sûr, tout ça n'est pas très 
  bien vu par la civilisation sado-masochiste chrétienne qui n'autorise 
  " l'acte d'amour " que quand il s'agit de procréer, 
  et qui, par conséquent, interdit le plaisir, la masturbation, l'homosexualité, 
  et la sodomie, contraception naturelle utilisée de tout temps. Par contre, 
  la " Bible " des chrétiens nous donne en exemple 
  des fils qui font des enfants avec leur mères !)
            Oui, c'est au début 
  de l'été qu'on frappe ainsi le plaisir d'interdit ! comme 
  à chaque fois que les gens du pouvoir veulent nous faire une saloperie 
  et qu'ils ont peurs de nos réactions. Tiens, mais cela voudrait donc 
  dire qu'eux, qui sont au courant de tout, ont encore peur de nous ? 
            Bien sûr, 
  qu'ils ont encore peur de nous ! Et à ceux qui croiraient que c'est 
  un hasard si le Conseil d'Etat nous a fait ça au début de l'été, 
  à ceux qui croiraient que ça ne signifie pas qu'on est encore 
  capable de réagir, de renverser la vapeur, je dirai la chose suivante : 
  peu avant mai 68, personne en fRANCE n'aurait imaginé que du jour 
  au lendemain la population se prenne ainsi de désir pour la révolution, 
  ensuite tout est retombé. Les choses ont changé dans le bon sens 
  puis dans le mauvais, elles peuvent à nouveau changer dans le bon sens. 
  C'est comme la marée qui s'en va et qui revient, et parfois, il y a des 
  grandes marées. C'est à nous, alors, d'en profiter. 
La marée n'est qu'une image, et nous sommes des êtres humains, capables, parfois, de prendre des décisions, par conséquent, il n'est pas vain d'essayer de rapprocher le moment où viendra la prochaine marée. Et pour que la prochaine marée soit une grande marée, il faut une théorie révolutionnaire nouvelle et digne de ce nom, et il faut qu'elle soit connue. Peut-être pourriez-vous jeter un coup d'il à la théorie du concept.
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