Horreur 2000

JOURNAL

 

"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."

 

N°43,          9 juillet 2000

 


HORREUR  2000
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En même temps qu'avec l'Euro 2000 on nous assomme de foot, sport très masculin, on frappe d'interdit la pilule du lendemain dans les écoles et on nous interdit de voir " Baise-moi ", le film féministe de Virginie Despentes. La fRANCE est-elle définitivement fasciste ? définitivement phallocratique ?
Les habitants de la fRANCE se laisseront-ils baiser par la pub faite par le foot à la monaie (l'Euro) qu'on veut nous imposer ? l'hypnose footesque sera-t-elle suffisante pour qu'on puisse nous imposer de vivre dans une Europe qu'il sera très difficile de mettre en grève ?

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         Si l'Europe devait être plus facile à mettre en grève que la fRANCE, soyons sûrs que les capitalistes, et donc les hommes politiques, n'en voudraient pas ! Mais au lieu de ça, ils nous l'imposent démocratiquement. C'est donc qu'ils y trouvent leur compte.

          Quand on pense à l'Europe, il ne faut jamais oublier que ce sont les américains, c'est-à-dire leurs chefs, qui, à la sortie de la " deuxième guerre mondiale ", en ont imposé la construction avec le plan Marshall, en contre partie de leur " aide " financière. La démocratie n'a donc vraiment rien à voir avec la naissance de l'Europe. D'ailleurs, quand les danois ont voté contre Maastricht, on leur a dit qu'ils s'étaient trompés de bulletin et on les a refait voter six mois plus tard, après leur avoir bourré le mou d'une façon ou d'une autre, et en choisissant au moyen de sondages le bon moment pour les faire revoter.

          Karl Marx disait que la fRANCE est le pays révolutionnaire par excellence, que c'est le pays où les révolutions sont le plus approfondies [Note de do : Si vous avez tendance à porter des jugements parfois un peu trop rapides, vous risquez de croire que ce paragraphe et les deux suivants sont nationalistes, et, par conséquent, de cesser immédiatement la lecture de ce numéro de mon journal. Aussi, je vous demande, si vous êtes un peu trop vif, de jeter un coup d'œil sur cette autre partie du même texte en cliquant ici, puis de revenir immédiatement en appuyant sur la touche retour arrière (Back Space) de votre clavier, celle qui se situe juste au-dessus de la touche entrée. Ce n'est pas la fRANCE (petit " f " et grand " RANCE ") que j'aime, ce sont ses moments révolutionnaires !] Et il est vrai que la révolution française a eu lieu en fRANCE (d'ailleurs, à ce sujet, il serait bon que les défenseurs de la langue française n'oublient pas que c'est le siècle des lumières, celui des théoriciens de la révolution française, qui fit du français une langue internationale. La meilleure façon de défendre cette langue est donc de revenir au XVIII eme siècle, c'est-à-dire de recommencer à donner un sens aux verbes " penser " et " écrire " (en français, faut-il le préciser ?). C'est seulement ainsi que pourra venir une renaissance de cette langue qui est peut-être la langue de la révolution !). Il est vrai, aussi, que c'est en fRANCE qu'il y eut 1831, puis 1848, la commune de Paris... et 1968, la plus belle tentative de révolution. C'est en français, lors de la commune, que fut écrit le chant révolutionnaire le plus connu : " l'internationale ". Il est vrai aussi que nos diverses révolutions ou tentatives de révolution servirent et servent encore de modèles ou d'exemples dans bien des cas. Il est vrai aussi qu'en période révolutionnaire le monde entier est souvent à l'écoute de la fRANCE.
          Bien sûr, je sais bien que, par exemple en 68, il n'y eut pas que la fRANCE à se révolter pour de vrai, mais c'est tout de même en fRANCE, et en français, que fut écrite, en 1967, la plus belle théorie révolutionnaire (" la société du spectacle " de Guy Debord), c'est tout de même la Sorbonne (université parisienne) qui fut le phare de la révolution de mai 68 !
          Une autre façon de voir le danger que représente la fRANCE pour le capital, c'est d'examiner la résistance pendant la dernière " guerre mondiale ". C'est à la demande du Général De Gaulle que les américains vinrent participer à la guerre en fRANCE. Ils arrivèrent juste à temps pour voler la victoire à la résistance, juste à temps pour empêcher la résistance de prendre le pouvoir en fRANCE (comme elle avait su le faire, seule, en Yougoslavie) puis de se retourner massivement contre Franco (n'oublions pas que beaucoup de résistants étaient des réfugiés espagnols), juste à temps pour empêcher la révolution. Comme bien des résistants avaient compris le subterfuge, il fallut instituer la sécurité sociale et la retraite par répartition (que deviendront ces acquis de la résistance si la fRANCE se dissout dans l'Europe ?) pour qu'ils acceptent de déposer les armes. Et encore, même s'ils acceptèrent de déposer les armes, beaucoup d'entre eux préférèrent les enterrer en lieu sûr plutôt que de les livrer aux nouvelles autorités !

          Pourquoi la fRANCE serait-elle le pays de la révolution ? Y aurait-il une race française supérieure ? Bien sûr que non !
          En science-nat, à l'école, on apprend un minimum de fonctionnement de génétique, on apprend que plus le " sang " est pur, plus " la race est pure " comme aurait dit Hitler, et plus les maladies génétiques se concentrent, tandis que les mélanges génétiques, les métissages, ont tendance à faire disparaître les défauts ! Tout le monde a pu constater, avec parfois un étrange étonnement, la beauté des métis(ses). Si les nobles sont surnomés les " Sang-Bleu ", s'ils ont ce sang impur qui abreuva nos sillons, c'est à cause d'une grave maladie génétique, la maladie " bleue ", fort courante chez eux parce que, justement, ils se marient entre eux pour conserver la " pureté " de leur " race ", de leur sang !
          Mais il y a mieux, les scientifiques ont défini une distance génétique. La distance génétique entre un individu A et un individu B est le nombre des gènes qui diffèrent de l'un à l'autre. Il est rigolo et rassurant de constater que la distance génétique moyenne entre deux français bien blancs est la même que celle entre deux vrais Noirs du Sénégal, mais, surtout, est aussi la même qu'entre un français bien blanc et un Noir bien noir ou entre deux individus choisis au hasard sur toute la surface de la planette ! Ainsi, après avoir tué Dieu par inadvertance (Un scientifique expliquant le fonctionnement de l'univers au Roi se vit demander par celui-ci : " Et Dieu, dans tout ça ? ". Ce à quoi le scientifique répondit : " Sire, je n'ai pas besoin de cette hypothèse. "), la science détruisit aussi la notion de race. Puisqu'il n'y a pas de race, il ne peut non plus y avoir ni " race supérieure " ni " peuple élu " : le " peuple français " n'est donc ni la " race supérieure ", ni le " peuple élu " par la révolution !
          De surcroix, Marx disait : " Quand j'entends parler de peuple, je me demande ce qui se trame contre le prolétariat ! " En effet, le peuple c’est la nation entière, l’union sacrée entre les bourgeois et les prolétaires d’un même pays, la collaboration de classe ; le prolétariat, lui, est international et pratique la lutte des classes. Et à propos de " peuple français ", il me faut bien dire aussi que cette expression n'a aucun sens, puisque les gens qui habitent en fRANCE sont le produit d'un gigantesque mélange de divers et nombreux " peuples " qui, à cause de la position géographique de la fRANCE, arrivèrent " chez nous " au cours des siècles et des millénaires passés !
          Bon, mais si ce n'est pas parce que le " peuple français " est le peuple élu que la fRANCE est le pays de la révolution, c'est pour quelle raison ? me demanderez-vous à juste titre. Peut-être justement parce que les gens vivant actuellement en fRANCE sont tous des immigrés très mélangés les uns aux autres, peut-être aussi à cause de la langue qui se parle en ce pays. Car la langue est le soubassement de la Culture qui règne sur un pays. Pour savoir avec précision comment je comprends cette dernière phrase, je vous invite à lire (et peut-être à relire) ma théorie du concept.

          Bref, la fRANCE est un danger pour la survie du capital, c'est pourquoi le pouvoir a intérêt à la dissoudre dans une Europe gigantesque et dominée par des allemands bien obéissants [Que les lecteurs un trop peu vifs, qui pourraient croire que je fais du racisme anti-allemand, cliquent ici, et puis reviennent. Merci.]. Si je pense à dire que les allemands sont trop obéissants, c'est parce qu'ARTE, la chaîne " sans pub ", la chaîne qui n'arrête pas de faire de la pub pour l'Europe et pour la domination Allemande (" Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est Allemand ! "), a fait récemment une émission nous expliquant que la supériorité de l'allemand sur le français, c'est justement que l'allemand est obéissant ! Dans cette émission, on nous expliquait qu'un allemand ne gare jamais son véhicule en double-file et que si quelqu'un se garait en double-file en Allemagne, alors aussitôt toutes les personnes présentes venaient lui expliquer qu'il ne fallait pas, que ce n'était pas bien, etc. Et en effet, je me souviens qu'en fRANCE, dans les années 70, aucun piéton bien portant ne tenait compte des passages-cloutés, et encore moins des feux tricolores destinés aux piétons pour traverser une rue ; alors que les allemands, même jeunes et bien portants, attendaient des heures au passage piéton que le feu passe au vert, même s'il n'y avait aucun véhicule à l'horizon ! Là, j'ai précisé dans les années 70, parce qu'il se trouve que plus le temps passe et plus les français ont tendance à passer seulement aux passages piétons, et, même, seulement quand leur feu est vert. Heureusement, quand on leur donne le bon exemple, quand on passe en dehors du passage piéton ou qu'à celui-ci on passe au rouge, les gens qui sont là, au lieu de nous engueuler comme en Allemagne, suivent notre exemple. Aujourd'hui, c'est un devoir révolutionnaire que de traverser en dehors des passages piétons quand c'est possible, et sinon de passer au feu rouge quand on peut ! Il faut à tout prix réapprendre aux gens les vertus de la désobéissance !
          Il y a malheureusement quelques français obéissants, et il y en a trop ! Cela s'est bien vu pendant la dernière invasion Allemande en fRANCE : les policiers acceptèrent massivement, et sans remord de conscience, d'obéir, c'est-à-dire de livrer les " juifs " (et les résistants, etc.) aux allemands. Voilà à quoi ça sert, l'obéissance !
          Je préfère la désobéissance : d'après Marek Alter, que j'ai vu à la télé il y a un ou deux ans à propos de son film " les justes ", dans tous les pays européens il n'y eut que 25% des " juifs " qui échappèrent aux nazis, sauf en fRANCE où il y en eut 75% ; Marek Alter se servait de ces chiffres pour montrer que contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire aujourd'hui, les français n'étaient pas massivement collabos, mais plutôt résistants. C'est seulement la classe dominante qui fut massivement collabo et qui pensait " mieux vaut Hitler que le communisme ! " Comme c'est seulement elle qui s'exprime dans les médias, et qu'elle généralise son cas, on pourrait facilement croire, en regardant la télé que les collabos furent l'immense majorité des habitants de la fRANCE ! Et n'en doutons pas, la classe dominante continue de penser que " mieux vaut Hitler que le communisme ". D'ailleurs, ARTE commence, de temps en temps, à essayer de nous prouver que Staline (qui n'était pas communiste mais que les médias assimilent de plus en plus au communisme) était pire qu'Hitler ! C'est bien sûr un gros mensonge. Je conseille à ceux qui auraient des doutes là-dessus de relire ce qu'en dit Primo Levi.
          Je préfère la désobéissance. La grève est une désobéissance ! comment mettre en grève une Europe dominée par des allemands obéissants ? Et de toute façon, comment imaginer qu'on puisse mettre en grève une Europe si grande ?
          Ne me dites pas que je dis des bêtises : quand j'ai demandé à des employés des télécoms comment il se faisait qu'ils avaient pu accepter si facilement la privatisation, sans même tenter une grève, ils m'ont répondu : " Tu comprends, il aurait fallu mettre toute l'Europe en grève, c'était pas possible ! " En tout cas, les syndicats ont pu le leur faire croire !

          Mais il y a d'autres raisons d'être contre l'Europe. Nous voyons bien que l'Europe se fait par le bas, c'est-à-dire que si les prolos d'un certains pays ont certains avantages qui n'existent pas ailleurs, alors, " à cause des lois de l'Europe " ces avantages doivent non pas se généraliser, mais disparaître ! On voit ça sans arrêt !
          Dans ces conditions, regardons au moins deux choses : la république et la séparation de l'église et de l'état.
          La séparation de l'église et de l'état n'existe, constitutionnellement, que dans deux des nombreux pays qui seront peut-être dissous dans l'éventuelle future Europe : le Portugal (depuis la révolution des œillets) et la fRANCE ! On peut donc parier que dans la constitution de la future Europe cette séparation disparaîtra, et qu'avec elle disparaîtra aussi le droit de critiquer les religions.
          Il y a des rois ou des reines partout autour de nous ! même une monarchie constitutionnelle est inacceptable, même si le roi n'est qu'une vulgaire marionette ! D'ailleurs, méfions-nous bien des mensonges du pouvoir. La reine d'Angleterre est, paraît-il, une simple potiche. Mais est-ce bien vrai ? Elle est la chef de la religion anglicane, même si elle délègue ce pouvoir à l'Archevêque de Canterbury, et quand on sait que les anglais sont très croyants, c'est pas rien. Elle est la chef du commonwealth, c'est-à-dire de l'ensemble des colonies anglaises, c'est pas rien non plus. Elle est, de toutes les femmes, la plus riche du monde, or l'argent est la licence d'acheter du pouvoir. Si la reine d'Angleterre fait croire qu'elle est là juste pour faire beau, c'est pour conserver son pouvoir. Et du pouvoir, si elle en manque au point d'avoir besoin de se cacher, elle en a toutefois assez pour faire croire qu'elle n'est qu'un symbole ! Si elle se fait, l'Europe sera-t-elle républicaine ?

          Parlons maintenant du problème de la langue. Lors de la formation des États Unis d'Amérique, l'anglais s'est imposé partout : il faut bien une langue commune à l'ensemble du pays ! Si l'Europe se fait, quelle sera sa langue officielle ? Les petits français se verront-ils obligés, s'ils se font coincer dans la cours de récréation à parler français plutôt que la langue officielle qui sera probablement l'anglais, de rester pendant une heure à genou sur une règle en fer avec les bras en croix et une brique dans chaque main ? Ne riez pas, par exemple en provence, il y a seulement 40 ans, personne ne parlait français. Tout le monde parlait provençal ! Pour éliminer les langues, et donc les Cultures bretonne, basque, provençale, corse, etc. il fallut que la fRANCE s'y prenne très brutalement, et la punition dont je parlais plus haut, même si elle n'était pas la seule, était couramment pratiquée ! Dans la future Europe, qu'arrivera-t-il à vos enfants ou petits-enfants (les votres, pas les miens, moi, j'aime les gosses alors j'en ai pas fait, je suis pas fou !) ?

          Certains, n'ayant pas compris que l'Amérique veut l'Europe, pourraient croire que l'Europe nous permettra de " lutter " contre les USA. Rappelons qu'en ce moment la DST, police secrète, se plaint de ce que l'Angleterre participe au réseau d'espionage américain couramment nommé Echelon ! Alors je vous dis que l'Angleterre est la mère de l'Amérique et que la mère ne trahira jamais sa fille ! Même si celle-ci a cru bon de couper le cordon ombilical...

          Oui, bien sûr, j'en vois venir certains qui vont me dire qu'avec l'Europe il n'y aura plus de guerre. C'est un leurre. Sinon, on ne nous parlerait pas d'une future armée européenne ! Un ancien résistant F.T.P. me disait que si les allemands (là j'ai pas dit " boches " parce que ça fait pas poli, mais c'est le mot qu'il utilisait. Parfois, il disait aussi : " doryphores ". Ne croyez pas qu'il détestait tous les allemands, il aimait bien Karl Marx et les très rares allemands qui tentèrent de résister au nazisme. Quand à moi, j'aime aussi Nietszche, Margarett von trotta, Karl Liebnecht, Rosa Luxembourg, Stirner, Wilhelm Reich... et plein de modernes alternatifs qui s'appuyaient sur le mur et qui ont disparu avec lui !) ne nous avaient pas refait la guerre, c'était parce que les Russes les tenaient ! Mais les Russes ne tiennent plus grand chose : il n'y a plus de Russie (ni d'Allemagne de l'Est) ! Bien sûr, avec l'Europe, les allemands ne nous referont plus la guerre à nous français, à moins peut-être qu'insatisfaits de l'Europe nous ne décidions de faire sécession ?
          Mais réfléchissons bien ! Que s'est-il passé, à la fin de la dernière guerre ? Pour protéger l'humanité d'un retour à la " barbarie Allemande ", comme on disait à l'époque, l'Allemagne fut privée de presque tous ses " droits militaires " : pas le droit de fabriquer de bombe atomique, bien sûr ; une armée seulement défensive, très limitée et n'ayant aucun droit à intervenir à l'extérieur du territoire Allemand ! Qu'a-t-on vu récemment ? une absence de scandale quasi-totale quand l'armée allemande est sortie d'Allemagne pour aider les américains dans la guerre du Golf, idem quand elle s'est déplacée en Yougoslavie !
          Je n'irais pas jusqu'à dire que la future Europe sera la grande Allemagne telle que la rêvait Hitler, car ce serait certainement faux, mais tout le monde sait bien qu'elle sera dominée par le pays qui a " perdu " la " dernière guerre mondiale ", c'est-à-dire par ses chefs. Si on a fait dire à Le Pen le bon mot comme quoi " Le franc fort se décide à Frankfort ", c'est seulement pour qu'aucun " gauchiste " n'ose plus jamais le redire ! Mais je parlerai d'argent un peu plus tard. Revenons à la guerre. Les chefs des allemands seront les chefs de l'Europe. Ils auront la plus puissante armée qu'ils n'auront jamais eu, avec toutes les bombes atomiques qu'ils veulent. Qu'en feront-ils ?
          Ne croyez pas que les chefs de l'Allemagne d'aujourd'hui soient très différents de ceux d'hier, car les chefs d'hier ont éduqué ceux d'aujourd'hui, et de toute façon, on sait bien que les vrais chefs sont vieux. Hiro Hito, le Hitler d'Extrème-Orient que les américains ont laissé en place pour éviter une révolution au Japon, est mort il n'y a pas si longtemps que ça, et c'est lui qui a éduqué son fils. Je ne parle pas de la population allemande à laquelle le pouvoir ne demande que l'obéissance, mais les anciens chefs allemands ont éduqué les nouveaux ! Et il y a une dixaine d'année, on a vu en Allemagne, le chef du parlement, nomé Vogel, représentant des verts, se faire dénoncer comme ayant commis des atrocités pendant la " dernière guerre ". Vogel n'est que la pointe de l'iceberg ! Et tous les Vogels d'Allemagne ont éduqué leurs enfants à leur façon (je vous laisse deviner laquelle). Vous croyez vraiment que quand la fRANCE sera dissoute dans la future Europe Allemande il n'y aura plus de guerre ? êtes-vous bien certain(e)s, si l'Europe se fait, que vos enfants et petits enfants ne seront pas de bons petits soldats tuant et torturant tout ce qu'ils trouveront devant eux, au service de chefs allemands qui les auront rééduqués, qui auront fini par réussir à leur apprendre à obéir ? N'oubliez pas cette émission d'ARTE qui m'a fait tant peur, et où l'on vantait les mérites de l'obéissance allemande !

          Vous aurez raison de me parler, par exemple, de la guerre d'Algérie où la fRANCE s'est comportée comme l'Allemagne en fRANCE ! Mais il ne faut jamais oublier, quand on parle de ça, les réseaux Jeanson et Curiel. En effet, près de 100 000 français participèrent à ces réseaux qui fabriquaient des armes, ou s'en procuraient de diverses façons, et les livraient ensuite au FLN ! Il ne faut jamais oublier, non plus, tous ces régiments français qui, en Algérie, mirent crosse en l'air, refusant de se battre, ou même, parfois, appliquaient à la lettre ces paroles de l'internationale qui disent que " s'ils s'obstinent à vouloir nous faire faire la guerre, nos balles seront pour nos propres généraux ! "
          Pendant ce qu'il faut bien appeler la révolution algérienne, il y eut seulement 30 000 soldats français morts, contre 2 000 000 d'algériens ! Si la fRANCE a perdu cette guerre, ce n'est pas seulement à cause de la puissante motivation des algériens, c'est aussi parce que beaucoup de français ont voulu la victoire des exploités algériens contre leurs exploiteurs français !

          Il ne serait cependant pas juste envers les allemands, d'oublier quelques faits extrèmements importants. Une vieille dame me raconta qu'un jour, pendant la " dernière guerre ", deux allemands, un tout jeune bien éduqué par Hitler et un vieux qui avait déjà participé à la guerre de 14-18, vinrent chez elle pour une perquisition. Après une altercation, le jeune nazi voulu tuer le mari de la dame. Mais il n'en eut pas le temps : il fut poignardé par le vieil allemand qui ne pouvait supporter un tel comportement et qui refusait d'être, à ses propres yeux, co-responsable d'un assassinat !
          En effet, dans nos raisonnements, il ne faut pas oublier la guerre de 14-18, et surtout son année 1917 ! Cette année là, la guerre fut des plus horribles. Et l'influence de ceux qui se sentaient trahi par la deuxième internationale était extrèmement importante chez les russes, mais aussi, quoique bien moins, chez les allemands et chez les français.
          Je me vois obligé de rappeler un peu d'histoire. La première internationale, fondée par Marx et Bakounine, vit ces deux personnes s'engueuler parce qu'elles voulaient toutes deux être chefs, chacune trouvant de bonnes raisons à cela. Ce conflit, qui tua la tentative révolutionnaire de cette époque (et, aujourd'hui encore, je vois bien que, par exemple en fRANCE, les prétendus révolutionnaires préfèrent se battre entre eux pour savoir qui est le " meilleur révolutionnaire " plutôt que d'appliquer le vieux principe " l'union fait la force " afin de se battre ensemble contre le capital !) fut résolu de la façon suivante : le gateau, l'internationale, fut partagé en deux et, chacun de son côté, chacun put jouer au chef ! mais, pour être poli (et aveugle alors que Marx disait que " celui qui oublie sa propre histoire ou ne la comprend pas se condamne à la revivre ! "), il ne faut pas parler comme je fais, il faut parler de scission etc. Et puis prendre parti entre les deux camps et toutes ces conneries qui ne se termineront donc jamais ? En tout cas, ça montre bien que si " le pouvoir divise pour mieux régner ", il n'a pas forcément besoin de nous manipuler pour ça : l'orgueil et le goût du pouvoir y pourvoient largement !
          La partie de l'internationale commandée par Bakounine conserva l'ancien nom : A.I.T. (Association Internationale des Travailleurs) et la partie commandée par Karl Marx prit le nom de " deuxième internationale ", mais on l'appelle aussi : " internationale socialiste ", c'est celle où étaient Mitterrand et Golda Meir, celle où fut, pendant quelques temps, Mussolini !. Cette deuxième internationale, qui avait prévu la " première guerre mondiale ", avait les moyens de l'empêcher et avait décidé de l'empêcher. Elle avait beaucoup de députés dans les parlements allemands et français, et ils devaient refuser de voter les crédits de guerre. Elle était représentée en fRANCE par Jean Jaurès, celui qui disait : " On se bat pour la patrie, mais on meurt pour le capital ". Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? pour que les " socialistes " puissent voter tranquillement les crédits de guerre ! Et en effet, La deuxième internationale (c'est-à-dire les socialistes) a trahi : dans tous les pays concernés, ou presque, elle vota les crédits de guerre. Et aussi, elle sabota la grève internationale qui avait été prévue pour empêcher cette guerre !
          C'est pourquoi une nouvelle scission, très justifiée cette fois, fut fondée tout d'abord par Lénine à Moscou en 1919, puis Le PCF fut fondé au congrès de Tours en 1920. Cette nouvelle scission s'appela " troisième internationale ", ou " internationale communiste ", ou " komintern ". Vous l'avez compris, elle s'est constituée contre la trahison de la deuxième internationale qui s'était ralliée à " l'Union Sacrée " (C'est ainsi qu'en fRANCE en aout 1914, les capitalistes appelèrent le fait, pour les ouvriers, de cesser de considérer que la contradiction principale est la contradiction entre les classes bourgeoise et prolétarienne, et de considérer désormais que la contradiction principale est celle entre le peuple Allemand et le peuple Français, et donc d'oublier qu'en entendant parler de  " peuple ", il faut toujours se demander ce qui se trame contre le prolétariat (international) ! l' " Union Sacrée ", c'était donc l'union, contre le " peuple Allemand ", entre le patronat et le prolétariat français.), c'est-à-dire à la guerre !
          Nous pouvons maintenant parler de 1917. Cette année là, la guerre devint plus horrible que je ne puis l'imaginer. Les soldats russes, allemands et français ne le supportèrent pas. Ils en profitèrent pour se souvenir de la révolution, pour se souvenir que le prolétariat est international, se souvenir que " l'on se bat pour la patrie, mais qu'on meurt pour le capital ". C'est chez les russes que cette prise de conscience fut la plus massive. C'est chez eux qu'il y eut le plus de désertions. Les soldats russes retournèrent en Russie où se fit, justement cette année là, la " révolution d'Octobre ".
          Mais le 1917 dont je veux parler, c'est celui qui se déroula sur la ligne de front entre allemands et français. Les soldats allemands et français se mirent à oublier qu'ils étaient allemands dans un cas et français dans l'autre, ils préférèrent se souvenir qu'ils étaient tous des membres du même prolétariat international ! Ils fraternisèrent extrèmement souvent et firent la fête ensemble sur la ligne de front, les allemands donnant la bierre et les français le chocolat ou le tabac. Une telle fraternisation n'était bien sûr pas supportable pour les officiers, qu'ils soient allemands ou français. Ils s'allièrent pour faire tirer ensemble les artilleries allemande et française sur ces fêtes communes entre soldats français et allemands dont il fallait à tout prix se débarrasser, il ne s'agissait plus de savoir si l'on tuait des allemands ou des français : ce qu'il fallait tuer, c'était la révolution. Cette année-là, l'idée révolutionnaire fut tellement forte, en fRANCE, qu'il y eut trois régiments français qui s'entendirent pour monter prendre Paris. Mais comme vous l'aurez souvent entendu dire par les pétainistes : " Cette année-là, Pétain fut le sauveur de la France ! " Il prit des décisions extrèmement dures juste avant qu'il ne soit trop tard, juste avant que la révolution ne gagne tous les soldats français : il se mit à faire fusiller les déserteurs et décima les régiments révoltés. Une décimation, ça veut dire que dans un régiment révolté, pétain ou ses sbires prenait au hasard un soldat sur dix pour le fusiller : 10% du régiment mourait fusillé sur ordre de Pétain. Dans les années 1970, on parlait d'environ 1500 fusillés. Mais, même sans tenir compte de la quantité bien plus massive de soldats des deux camps qui furent massacrés par l'artillerie pour cause de fraternisation sur le front et de fête commune, ce chiffre est certainement très inférieur à la réalité. En effet, tous les régiments révoltés furent décimés, ça fait combien de morts ? Cependant, quand le 10 mai 1981 le pétainisme de la " Force Tranquille " (c'est Ségala, le publicitaire qui s'occupa de la campagne électorale de Mitterrand, qui " inventa " ce slogan. Plus tard, il avoua qu'il venait de Pétain !) revint au pouvoir, il trouva que ce chiffre officiel était bien trop gros : " on " le fit redescendre à 56, puis à 45, et je ne sais plus où ça en est, on avait parlé de refaire monter ce chiffre, mais l'idée semble avoir été abandonnée...
          Et du côté des allemands ? là, je suis un peu moins au courant, mais je sais que chez eux, la révolte contre la guerre eut plus de succès que chez nous, puisqu'ils perdirent la guerre ! D'ailleurs, dans son " Mein Kampf  ", Hitler attribue la défaite aux " mauvais allemands ", aux " communistes " ! Et en effet, les idées de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg avaient tellement d'influence qu'avec la défaite Allemande, la dynastie Hohenzollern s'effondra pour faire place à la république " socialiste " dite " République de Weimar ". Mais celle-ci dû assassiner Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, pourtant membres de l'internationale " socialiste ", pour éviter que la révolution ne continue son chemin et devienne une vraie révolution digne de ce nom ! Le mouvement de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht était le spartakisme, il était très lié au mouvement artistique " Dadaïste " d'où descendirent les surréalistes (leur journal s'appelait " Révolution Surréaliste "), puis les lettristes (avec Tristan Tzara), dont la scission " de gauche " s'allia, sous l'impulsion de Guy Debord, avec COBRA (artistes de COpenhague, BRuxelles et Amsterdam, et dont Asjer Jorn fut peut-être le plus connu), et avec le Bauhaus Imaginiste (allemand) et d'autres artistes encore, dont des italiens, si je me souviens bien, pour fonder l'Internationale Situationniste en Juillet 1957 à Cosio d'Arroscia. Les situationnistes furent les seuls à prévoir les événements de Mai 68, mais il faut dire qu'ils avaient tout fait pour les faire arriver, et que l'âme des situationnistes, Guy Debord, en avait écrit la théorie dans un livre, intitulé " La société du spectacle ", dont certains passages furent recopiés sur les murs de Paris en 68 !
          Bon ! nous voyons donc que les allemands sont capables du meilleur comme du pire, comme partout, me direz-vous, mais tout de même, je trouve que leur pire à eux est bien pire que le pire des autres. C'est pourquoi je ne veux pas que soit fondée cette fameuse Europe dont on nous rabat tant les oreilles, car je sais bien que si elle se fait elle sera Allemande, et je crains qu'un jour, quand on aura oublié l'histoire, ce soit ce pire allemand qui finisse par nous gouverner, et nous mener à la pire des guerres !

          Mais vous vous demandez peut-être ce qu'est devenu, pendant tout ce temps, l'internationale de Bakounine, celle qu'on appelle encore aujourd'hui AIT, et qu'on dit " anarchiste ". Elle joua le rôle le plus important en 1936 en Espagne. En effet, son syndicat, la CNT (Confédération Nationale du Travail) avait, selon les chiffres, entre un et deux millions de membres ! Et c'est eux qui, lors du coup d'état de Franco contre la République Espagnole, menèrent l'insurrection, et tentèrent une très belle révolution dont je ne raconterai pas tout de suite l'histoire bien qu'elle soit superbement intéressante (ce sera pour une autre fois, j'espère !). Je me contenterai seulement ici de l'essentiel : Tous les états du monde se liguèrent contre cette belle et puissante révolution, mais l'état qui a vaincu les anarchistes espagnols, ce fut celui de Hitler, l'état Allemand, qui installa Franco au pouvoir ! D'ailleurs, je pense profondément que la " deuxième guerre mondiale " commence en Espagne en 1936, et qu'en fait elle n'a lieue que pour vaincre la révolution (" mieux vaut Hitler que les communistes " disaient les capitalistes du monde entier, et, bien sûr, ils ne voyaient aucune différence entre communistes et anarchistes... les capitalistes financèrent Hitler !) mais je parlerai une autre fois, peut-être en même temps que de l'histoire de la révolution espagnole, de cette histoire de la tentative révolutionnaire européenne de 36 vaincue par la guerre. L'important ici est de bien voir que c'est au " peuple " Allemand que le capitalisme a confié la mission de vaincre, et de quelle façon, cette révolution !
          Aussi, permettez-moi de prendre peur quand je vois, à la sortie de la " dernière guerre mondiale ", les américains, c'est-à-dire leurs chefs, les maîtres du capitalisme mondial, imposer (ou, si vous préferez, acheter avec le  " Plan Marshall "), une Europe dont on voit bien, aujourd'hui, qu'elle sera à domination Allemande !

          Il faut tout faire pour empêcher ça ! 

          Et pour commencer, si presque tous nos dirigeants s'entendent pour que le président de la fRANCE soit dorénavant élu tous les cinq ans, au lieu de tous les sept ans comme jusqu'à présent, c'est, bien sûr, parce que cela facilitera la dissolution de la fRANCE dans l'Europe. Lors du référendum sur Maastricht, j'ai pas été voter, par idéologie anti-électorale. En effet, je souhaitais qu'il y ait au moins 60% d'abstentions pour bien montrer qu'on sait que notre " démocratie " n'est qu'une pseu-démocratie, mais je souhaitais aussi que le non l'emporte au moins à 60%, parce que je savais bien que l'Europe était un piège à cons ! Je me suis dit : " Si je m'abstiens pas, moi qui ne vote jamais, qui va s'abstenir ? " Et j'ai pas voté. Mais aujourd'hui, je vois mon erreur : le refus de l'Europe était bien plus important que le nombre d'abstentionnistes !
          Remarquez bien que de toute façon, je n'ai pas trop de regrets, car je sais bien que si le non était sorti, on nous aurait refait voter à un " meilleur moment ", comme au Danemark ! Mais tout de même...
          Et puis, au Danemark, quand le pouvoir a refait voter les gens, il y eut de belles émeutes. Et persone ne peut savoir à l'avance ce que va devenir une émeute. Louis XVI : — Encore une révolte ? — Non Sire c'est la révolution ! Tout était parti, en 1789, d'une simple émeute déclenchée par le Marquis de Sade, émeute qu'on appelle aujourd'hui " La prise de la Bastille ".

          Puisque nous avons la chance qu'il y ait un référendum, pour ce quinquenat dont on nous dit tant qu'on doit s'en foutre mais voter oui quand même, et bien, pour la première fois depuis plus de vingt ans, j'irais voter, pour dire NON ! Car le non au quinquenat sera avant tout un non à l'enculage Européen !

 


          Pour cette fois je ne vous parlerai pas beaucoup de l'Autriche, ce pays plus hitlerien (Hitler est né en Autriche) que les anciens allemands, et qui, en toute connaissance de cause, élisit sans grand scandale Kurt Valdeim, ancien SS (et ancien chef de l'ONU), comme chef de son état ! Ni de sa capitale où, il y a 15 ans, un bistrot faisait fureur (fortune) parce qu'on pouvait y admirer l'une des dernières lampes fonctionnant parfaitement et dont l'abas-jour était en peau de " juif " : une pièce de collection ! J'irai jamais dans ce pays, même si je suis sûr qu'il y a des gens sympas comme partout !

          Au risque d'être hors sujet, ce dont je me fouts complètement, puisque je ne suis pas en train de passer un examen, je vous ferais aussi remarquer que le symbole de l'OTAN est une croix celtique à peine déguisée, alors ne croyez surtout pas que ma peur des vieux démons soit une simple parano, et relisez l'article sur Mitterrand, le collabo qui manipula les français afin qu'ils votent pour Maastricht et qui commandita, en 1994, le génocide du Rwanda (financé par nos impots) sans même que ça se sache !

 

          Bien sûr l'Europe devra avoir une monaie inique unique : l'Euro !

          Nos dirigeants n'ont vraiment aucune espèce de considération pour les vieux : pour mes parents, le drame du passage à l'Euro, c'est que, déjà, ils se perdent dans les francs, les anciens francs, les centimes et les nouveaux francs ! Alors, ils me disent : " Et en plus, maintenant, il va y avoir l'Euro ! "
          Si les capitalistes veulent l'Euro, c'est qu'ils ont tout à y gagner ! Mais en quoi ? peut-on se demander.
          Déjà, il faut remarquer que toute fusion entre deux entreprises produit du chomage, la fusion des divers pays d'Europe en un seul pays va donc, de ce point de vue, avoir des conséquences terribles ! En particulier, il n'y aura probablement plus qu'un seul endroit où l'on fabriquera le papier monaie, plus qu'une usine où seront imprimés les Euros ! Que va devenir la Banque de fRANCE ? Enfin, ça je m'en fouts ! Mais les employé(e)s de la banque de fRANCE que deviendront-ils ? Et sur quels critères va-t-on en conserver quelques-uns et mettre les autres à la poubelle, pardon, au chomage ? Je sais bien que la révolution souhaite la disparition totale de toutes les sortes de monaies imaginables, mais on n'en est pas là, pour le moment, on en est à essayer de sauver les meubles !

          Bien avant que Chirac ne dise que " L'Euro est une bonne affaire ", je me suis demandé s'il n'y avait pas une arnaque financière, dans le remplacement des diverses monaies européennes par l'Euro. Je m'étais dit qu'une division arythmétique ne tombe jamais juste (je parle de la conversion des Francs que nous avons sur notre compte en banque, ou que nous touchons tous les mois, en Euros), et que les banques allaient probablement se démerder pour empocher l'infime différence, car une infinité d'infimes différences, ça finit par faire beaucoup. Même si ce n'était peut-être pas faux, un ami m'a fait remarquer que j'étais à côté de la plaque : le Franc a été indexé sur l'Euro il y a environ deux ans, or, depuis, l'Euro a perdu 25% de sa valeur par rapport au Dollar, et la Banque Européenne ne fait rien pour l'empêcher ! le truc est là, globalement, lors du passage à l'Euro, les personnes vivant sur le sol de fRANCE perdront environ 25% de leur argent ! Bien sûr, cela touchera surtout les personnes voyageant hors d'Europe, mais pas seulement, puisqu'il y a, en fRANCE, des produits dont le prix est indexé sur le Dollar, par exemple l'essence, ou les transports aériens, etc. De toute façon, les marchandises venant de l'étranger risquent fort d'augmenter même si elles ne sont pas indexées sur le Dollar, car les capitalos ne voudront pas d'une monaie de singe !
          Et si les financiers empochent 25% de notre argent lors d'un éventuel passage à l'Euro, ils auront beau jeu de nous dire que les infimes différences dont il est fait allusion ci-dessus, ils nous en font cadeau !

 

          Euro 2000 : ils se footent de nous !

          Il doit y avoir pas mal de personnes qui, au fond d'elles mêmes, se sont dit que cette Europe et cet Euro étaient louches. Avez-vous remarqué que cette année, la coupe d'Europe de foot s'appelle comme notre événtuelle future monaie : " Euro ". Ah oui, ils ont rajouté " 2 000 ". Le nom complet, c'est : " Euro 2 000 " !
          Quand je vois tous ces hypnotisés du foot, je me dis que cette publicité pour l'éventuelle monaie unique européenne a dû être sacrément efficace ! En plus, maintenant, même les filles sont contaminées par la religion du sport ! On est footus !
          Foutus ? Non, jamais de la vie, il nous suffit de dénoncer les choses correctement, de bien montrer aux gens vivant en fRANCE comment on essaie de les rouler, en les hypnotisant par le foot pour leur faire admettre l'Euro. En effet, aujourd'hui, comment aimer le foot sans aimer l'Euro (2000) ? C'est comme qui dirait de la publicité subliminale, c'est-à-dire invisible, dont on ne peut par conséquent pas se défendre, la plus efficace des publicités !

          Dans l'extrème-gauche des années 70, on mesurait le fascisme d'un pays à son intérêt pour le sport. A cette époque, on pouvait regarder, par exemple, l'Espagne franquiste, ou le Brésil du Roi Pelé. Mais aujourd'hui, à l'aune de cette mesure, on a l'impression que c'est la fRANCE qui tient le pompon !
          En 68 et pendant les quelques années qui suivirent , pour que les habitants de fRANCE soient contents, il fallait une belle grève, de préférence avec les jours de grèves payés, et une augmentation de salaire. Aujourd'hui, les gens sont contents parce que la fRANCE (comme ils disent, alors que c'est pourtant seulement une équipe de 11 bons-hommes) a gagné un match de foot ! Le sport est une diversion : Il n'y a qu'à regarder, aujourd'hui, combien de gens paient pour voir un match et combien vont, pourtant gratuitement, aux manifs.


         Vous connaissez le slogan pétainiste " Travail, Famille, Patrie  " ? J'avais coutume de dire que Mai 68 avait détruit ces trois piliers du fascisme. Mais que le pouvoir avait pu, en 10-15 ans, reconstituer l'idéologie du Travail et celle de la Famille. Quand on me disait, il y a mettons 10 ans, que le pouvoir avait reconquis tout ce qu'il avait perdu en Mai 68, je répondais, entre autres choses, qu'il n'avait toujours pas réussi à redorer le blason de l'idéologie de la patrie. Eh bien, vous avez vu tous ces cons et toutes ces connes (comme je l'ai déjà dit, même les filles, aujourd'hui !) qui chantaient la Marseillaise, et qui se coloraient en Bleu-Blanc-Rouge (et quand ils oubliaient une couleur, c'était pas le blanc, mais bien le rouge) pour l'Euro 2000 ? Et ne croyez surtout pas que c'est parce qu'elle est révolutionnaire, qu'ils ont chanté La Marseillaise, comme Louise Michel le faisait encore pendant la Commune de Paris : les hypnotisés du foot la chantent sur commande, sans en connaître le sens des paroles, parce qu'elle est totalement récupérée. Bientôt, Le Pen va breveter la Marseillaise ! Lui, il a dû vraiment jouir, pendant ce foutu Euro 2000 ! A part que s'il a vu la propagande subliminale pour l'éventuelle future monaie européenne, ça a dû un peu moins le faire rigoler, mais pas pour les mêmes raisons que moi !
          Oui, il y a quelque part une contradiction. En faisant ainsi cette propagande footesque pour l'Euro, nos dirigeants ont-ils bien mesuré qu'elle était à double tranchant, puisqu'elle avait, comme qui dirait, réveillé, aussi, un patriotisme français qui, jusque là, semblait enterré ? Ou bien n'ont-ils pas eu le choix, et se sont-ils dit que, pour l'instant, c'était l'Euro qu'il fallait faire accepter, et qu'ils trouveraient sûrement, plus tard, le moment voulu, un truc pour détourner le (renouveau du) patriotisme français vers un éventuel patriotisme européen, quand ils en seront non plus à essayer de faire accepter seulement l'Euro, mais carrément l'Europe !

 

          Oui, le sport est fasciste !

          Pour s'en convaincre, il faut se rappeler que dans son " Mein Kampf ", Hitler explique comment l'on doit éduquer les jeunes : on leur fait faire beaucoup de sport, ensuite, s'il reste du temps, on leur forme le caractère, et on s'occupe seulement en dernier de leur intellect ! " Heureux les simples d'esprit " comme disent les curés !
          Pour s'en convaincre, il suffit de se souvenir des Empereurs Romains dont la technique de gouvernement était : " Panem et circences " (" Du pain et des jeux "). Les jeux du cirque, on est en plein dedans. On n'a pas encore les gladiateurs, mais on a déjà le film " Gladiator " ! N'oubliez pas que le salut fasciste, bras et main tendus, vient de l'époque Romaine ! Avez-vous remarqué le slogan principal des supporters de l'équipe d'Italie pendant l'Euro 2000 ? C'était " Forza Italia ", le slogan de Berlusconi, membre éminent de la Loge P2 (pour savoir un peu de quoi il s'agit, lire le cinquième paragraphe du post-scriptum N°1 de cette page), qui fut pendant un an à la tête de l'état italien, et qui avait placé là des fascistes ! Avez-vous remarqué que Zinédine Zidane, l'idôle des jeunes, qui jouait avant dans un club italien, a parcouru pendant une centaine de mètres le stade de foot en faisant le salut fasciste ? Certes, il l'a fait en courant, et au bout de cent mètres, il a tapé dans la main d'un de ses partenaires, mais quand même ! (( Je mets ce qui suit entre double-parenthèse, parce que je m'en fouts un peu, parce que c'est secondaire, et que c'est trop spécialisé pour que je puisse savoir ce qu'il y a de vrai là-dedans, mais un ami sportif (il s'est fait piéger) m'a dit : " De toute façon, aujourd'hui, c'est l'équipe qui a le plus de fric qui gagne, parce que les joueurs sont presque tous achetés, ils passent ainsi d'un club à l'autre, je ne dirais pas qu'ils valent pas cher, mais ce sont tous des vendus ! Et puis regarde, me disait-il aussi, Zidane a bien joué tous ses matchs sauf celui contre l'Italie. C'est très curieux, puisqu'avant, il jouait pour un club italien. Et, continuait-il, le directeur sportif de l'équipe d'Italie a démissioné tout de suite après s'être fait engueuler par Berlusconi, le propriétaire du Milan A.C., qui lui reprochait de ne pas avoir assez marqué Zidane, qui pourtant n'a pas fait de miracle pendant ce match ! C'est Trezeguet et un autre, qui ont marqué les points français, je te parie que le directeur sportif des italiens avait acheté Zizou pour qu'il laisse gagner l'Italie ! Et que le vrai reproche de Berlusconi était qu'il aurait dû acheter aussi d'autres footballeurs-mercenaires momentanément au service de la France ! "))
          Pour s'en convaincre, il faut se souvenir de cette anecdote racontée par les Jésuites : A leur arrivée en Amérique, il y a 500 ans, ils ont appris aux indiens à jouer au foot. Ceux-ci se sont amusés avec plaisir, mais ils ne savaient jamais qui avait gagné parce qu'ils ne comptaient jamais les points, ils disaient que ça ne servait à rien, que ça faisait chier d'avoir à se souvenir des points, mais que ça ne permettait en rien de s'amuser plus ! Une autre façon de voir l'impérialisme du sport, c'est de remarquer que les gens ne se promènent plus, ils ne se baladent plus, ils font " de la marche ", comme ils disent. Croyez-moi, la différence est grande, quand on fait une ballade, on ne s'occupe pas de savoir si on va vite ou lentement, on prend le temps de vivre, d'écouter le chant des oiseaux, de regarder le paysage, de sentir les fleurs, de fumer une cloppe, de boire un canon, de discuter, de se reposer, etc. On fait ça essentiellement pour le plaisir, tandis que faire de la marche, c'est seulement, comme le dit le mot, pour marcher. C'est du sport, on n'attend pas les retardataires, on n'a pas le temps de discuter, on regarde la montre, etc. J'aime bien " me balader ", je déteste " marcher " !
          Pour s'en convaincre, il faut ironiquement se souvenir que " le fascisme ravale l'homme au rang de la bête ", et remarquer ensuite que proportionnellement à sa taille, le sportif ne sautera jamais aussi haut qu'une sauterelle puisqu'il lui faudrait sauter par dessus un immeuble de 10 étages, et qu'il ne sera jamais aussi fort qu'une puce, puisqu'il lui faudrait être capable d'être la locomotive d'un train ! Pourtant, par son entrainement, c'est des animaux, que le sportif cherche à se rapprocher. L'être humain n'est supérieur à l'animal que sur deux points : le sexe et l'intellect. Pour l'intellect, je suppose que je n'ai besoin de faire aucune précision, mais pour le sexe, je devine qu'il me faut dire ce que tout le monde oublie systématiquement : les femmes peuvent baiser quand elles veulent, contrairement aux femelles qui ont besoin d'être en chaleur ! Si l'être humain veut cultiver son humanité, c'est vers ses avantages qu'il doit diriger son attention.
          Pour s'en convaincre, il faut se souvenir des Hommes-Sandwichs du début du siècle. L'homme-Sandwich était un pauvre qui, pour gagner un peu d'argent, était obligé de faire de la réclame pour diverses marchandises. Il promenait en ville, le long d'un parcours défini par son employeur, deux planches attachées l'une à l'autre par deux liens reposant chacun sur l'une de ses épaules, comme s'il portait un drôle de poncho, les deux planches lui pendant l'une sur le ventre et l'autre dans le dos, tombant toutes deux presque jusqu'aux pieds. Vous aurez deviné que sur chacune des planches était écrite et dessinée la publicité de la marchandise qui faisait ainsi marcher l'homme qu'on appelait justement sandwich parce qu'il semblait n'être qu'une tranche de jambon entre deux bout de pain. Certes, il y a eu un certain progrès : la publicité est maintenant directement inscrite sur les vêtements de gens qui désormais sont appelés sportifs afin qu'ils n'aient pas l'impression permanente qu'ils sont en train de se faire bouffer !
          Pour s'en convaincre, il faut voir comment le judo est mort en devenant un sport. Initialement, le judo était un art : deux personnes ne faisaient pas du judo l'une contre l'autre, mais ensemble ; on ne parlait pas d'adversaires mais de partenaires ; quand un judoka s'entendait traiter de sportif, il se sentait gravement injurié ! en effet, pour lui, il ne s'agissait pas, comme dans le sport, de vaincre avec effort, mais de réussir avec aisance. Ce qu'il fallait réussir, ce n'était pas à vaincre l'adversaire, mais soi-même. On disait que " Le vainqueur, c'est le vaincu ! " Quand le judo était le judo, les deux partenaires qui allaient se rencontrer commençaient d'abord par saluer la salle, l'arbitre, et le partenaire, ensuite seulement le " combat " commençait, et quand il était fini, les partenaires se saluaient mutuellement, saluaient l'arbitre, la salle et partaient s'asseoir chacun à sa place, sans perdre à aucun moment leur concentration ; depuis que le judo est un sport, il n'y a plus de partenaires mais des adversaires, toutes ces salutations sont donc oubliées, et, à la fin, il y a un vainqueur qui n'est pas le vaincu et qui saute partout comme un débile pour bien montrer qu'il n'a en rien compris que le judo est la voie de la souplesse. Quand le judo était le judo, quand l'important n'était pas de vaincre l'autre mais soi-même, il n'y avait pas la division en catégorie de poids. Quand le judo était encore le judo, et qu'il s'agissait " d'utiliser la force du partenaire ", les judokas ne faisaient pas de musculation, et on pouvait voir le petit japonais Matsuda de 60 Kg faire chuter au bout de 10 secondes (par un Tomoe Nage ou " planchette japonaise ") un russe de 120 Kg, russe dont j'ai oublié le nom mais qui avait fort bonne réputation ! Quand le judo était encore le judo, il était très agréable de regarder des judokas, c'était beau à voir. Quand il est devenu un sport, ça a perdu tout intérêt : le pseudo-judoka a seulement peur de tomber le premier, et la seule chose à laquelle il pense est de ne pas tomber. C'est très laid à regarder. Quand les vrais judokas japonais virent ça, en 1972 (je suis pas sûr de la date, c'est peut-être deux ans plus tôt) ils ne se déplacèrent pas aux championats du monde, seuls vinrent du japon les " judokas " sportifs, et ils perdirent lamentablement. Toutes les télés du monde dirent alors que pour le judo, les japonais s'étaient laissé rattraper et même largement dépassés. Mais, pour laver l'insulte, pour bien montrer qu'aux championnats du monde, il n'avait envoyé aucun judoka, mais seulement des sportifs, deux ans après, aux Jeux Olympiques (j'ai peut-être inversé Jeux Olympiques et championnats du monde, mais quelle importance), le Japon envoya 12 vrais judokas, pas des sportifs. Ça faisait donc deux japonais par catégorie. Hé bien, ils remportèrent toutes les medailles d'or, et toutes les médailles d'argent sauf une parce que l'un d'eux s'était blessé ! Après cette leçon, les vrais judokas ne se sont plus jamais montré : le judo qu'on vous montre désormais à la télé, ce n'est pas du judo, c'est du sport, de la merde !
          Pour s'en convaincre, il faut avoir vu deux jongleurs faire du " passing ", comme ils disent. Ils jouent avec ce qu'ils appellent des massues et que j'appelle des quilles. Celui qui reçoit les quilles dans sa main les renvoie à l'autre en faisant tout pour qu'il les rattrape le plus facilement possible, l'autre essaie ensuite de les lui renvoyer en faisant attention qu'il puisse, lui aussi, les rattaper le plus facilement possible. Etc. Ils essaient de faire en sorte de ne jamais tomber les quilles. Ça demande aux jongleurs de bien s'entendre, d'être solidaires l'un de l'autre... Aucune compétition là-dedans ! Ce printemps, j'ai bien rigolé, j'ai vu un spectacle de jonglage, où, au bout d'un moment, apparamment sans le faire exprès, l'un des deux jongleurs tomba une quille. L'autre se mit à sauter de joie et à crier : " j'ai gagné ! " La première réaction du spectateur que j'étais, c'était la surprise, puisque si chaque jongleur qui fait du passing cherche à ce que l'autre ne puisse pas rattraper les quilles, le passing ne risque pas de durer très longtemps, mais ensuite, on rigole dès qu'on comprend (très vite) qu'il s'agit d'une allusion critique à certains sports comme le tennis, ou le ping-pong, où justement, il y a un gagnant, et où il faut faire en sorte que l'autre ne puisse pas rattraper la balle ! La différence d'état d'esprit entre le jonglage et le sport est naturelle et naturellement gigantesque : dans un cas la solidarité, dans l'autre la compétition !
          Pour s'en convaincre, il suffit de remarquer que le sport, c'est le culte de l'effort pour l'effort. A tel point que, parfois, quand je vois une andouille souffrir en faisant du cross (maintenant ils n'appellent plus ça comme ça, mais vous savez bien, il semble qu'ils fassent de la course à pieds, parfois dans les gaz d'échappement, souvent en solitaires, mais ils ne vont pas si vite que ça, et ils font une grimace facilement reconnaissable puisque due à la souffrance) quand j'en vois un, je ne peux m'empêcher d'imaginer que je lui demande pourquoi il se fait du mal, comme ça, et j'imagine qu'il me répond, grimaçant et soufflant fort : " C'est pour le plaisir ". Puis je sais pas si je dois rire ou pleurer !
          Pour s'en convaincre, il faut se souvenir qu'Hitler considérait aussi le sport comme une préparation à la guerre. En tout cas, du coup, ça ne m'étonne vraiment pas qu'il y ait eu des Hooligans anglais pour se battre contre des hooligans allemands ! Ceci n'arriverait jamais, si au moment de faire une partie de foot entre anglais et allemands, par exemple, les équipes étaient constituées, chacune, d'une moitié d'anglais et d'une moitié d'allemands. Mais, bien sûr, on ne pourrait pas savoir si ce sont les anglais ou les allemands qui ont gagné. Ça montre bien qu'à ce niveau, le sport est avant tout là pour exalter les sentiments nationalistes !

          Heureusement, j'ai l'impression de n'être pas tout seul à ressentir les choses ainsi. En effet, à Paris, pendant que 400 000 hypnotisés étaient en train de fêter la victoire (seulement momentanée, j'espère) de l'Euro, (officiellement) 400 jeunes tentèrent de briser l'hypnose en attaquant la police, pas les supporters d'une quelconque équipe ennemie, mais bien la police, qui assassine régulièrement les banlieusards. Ils pillèrent quelques magasins pour attaquer la marchandise, et, pour bien montrer qu'ils n'avaient rien à voir avec les hooligans anglais ou allemands, pour bien montrer ce qu'ils détestaient, ils ont saccagé le local d'un club de foot de Paris (celui qui s'appelle le PSG et qui est, je crois, le plus fasciste de fRANCE)

 

          La fRANCE est-elle définitivement fasciste ? Définitivement phallocratique ?

          En regardant ce supprème intérêt pour les sports très masculins comme le foot, en remarquant qu'aujourd'hui, même les filles sont footues, en remarquant que ce conseil de " vieux sages " ou de vieux cons, comme vous préférez, qu'on appelle " conseil d'état ", qui, comme Louis XVI, a un droit de véto sur les lois et décrets, et qui est uniquement constitué, je crois, de mecs vieux et phallocrates, vient d'interdire simultanément la pilule du lendemain dans les écoles et le film féministe de Virginie Despentes, en remarquant tout ça, on pourrait penser que oui, on est foutu, on est définitivement sous la botte du fascisme et de la phallocratie.

          Mais ce serait oublier que c'est à l'entrée de l'été qu'ils ont frappé d'interdit la pilule du lendemain dans les écoles et le film féministe de Virginie Despentes appelant au plaisir plutôt qu'à l'effort ou à la guerre (" Baise-moi " est le titre de ce film. Vous vous souvenez de ce vieux slogan hippie : " Ne faites pas la guerre, faites l'amour ! " En tout cas, le seul " sport " que j'aime, c'est ce qu'on peut appeller, par dérision pour le sport, le " sport en chambre ", où les partenaires ne sont pas des adversaires et où seul compte le plaisir et parfois l'affection (quand amour et sexe s'engendrent l'un l'autre) qu'on donne à l'autre. Bien sûr, tout ça n'est pas très bien vu par la civilisation sado-masochiste chrétienne qui n'autorise " l'acte d'amour " que quand il s'agit de procréer, et qui, par conséquent, interdit le plaisir, la masturbation, l'homosexualité, et la sodomie, contraception naturelle utilisée de tout temps. Par contre, la " Bible " des chrétiens nous donne en exemple des fils qui font des enfants avec leur mères !)
          Oui, c'est au début de l'été qu'on frappe ainsi le plaisir d'interdit ! comme à chaque fois que les gens du pouvoir veulent nous faire une saloperie et qu'ils ont peurs de nos réactions. Tiens, mais cela voudrait donc dire qu'eux, qui sont au courant de tout, ont encore peur de nous ?
          Bien sûr, qu'ils ont encore peur de nous ! Et à ceux qui croiraient que c'est un hasard si le Conseil d'Etat nous a fait ça au début de l'été, à ceux qui croiraient que ça ne signifie pas qu'on est encore capable de réagir, de renverser la vapeur, je dirai la chose suivante : peu avant mai 68, personne en fRANCE n'aurait imaginé que du jour au lendemain la population se prenne ainsi de désir pour la révolution, ensuite tout est retombé. Les choses ont changé dans le bon sens puis dans le mauvais, elles peuvent à nouveau changer dans le bon sens. C'est comme la marée qui s'en va et qui revient, et parfois, il y a des grandes marées. C'est à nous, alors, d'en profiter.

          La marée n'est qu'une image, et nous sommes des êtres humains, capables, parfois, de prendre des décisions, par conséquent, il n'est pas vain d'essayer de rapprocher le moment où viendra la prochaine marée. Et pour que la prochaine marée soit une grande marée, il faut une théorie révolutionnaire nouvelle et digne de ce nom, et il faut qu'elle soit connue. Peut-être pourriez-vous jeter un coup d'œil à la théorie du concept.

          J'aime les tempêtes et les révolutions. Si vous êtes comme moi, si ce que je fais vous plait, faites-lui de la publicité, et faites le aussi :

Je sème le vent, pour récolter la tempête !         

 


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