23 mars 2006
RENNES
NOUS
SOMMES TOUS DES CASSEURS !
http://mai68.org/ag/1064.htm
http://cronstadt.org/ag/1064.htm
http://kalachnikov.org/ag/1064.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/1064.htm
Origine : http://paris.indymedia.org/article_propose.php3?id_article=55303
Le mouvement "anti-CPE" réfute la non-violence
Le mouvement anti-CPE se radicalise à Rennes, bastion de la contestation, où étudiants et lycéens commencent à revendiquer ouvertement le recours à la violence comme seul moyen de se faire entendre.
Alors que la manifestation se forme jeudi matin près de la gare de Rennes, des étudiants et lycéens évoquent déjà ouvertement des actions violentes dans l'après-midi. « Il y aura de la violence en fin de manifestation et c'est voulu », confie Benoît, un ex-lycéen au chômage, membre du service d'ordre du Comité d'action lycéen. Selon lui, « le service d'ordre est là pour calmer les choses pendant la manifestation, mais après... »
S'il ne participera pas directement aux incidents, Benoît ne cache pas son soutien tacite aux "casseurs". D'ailleurs, selon lui : « il ne faut pas dire "casseurs", mais plutôt "insoumis" ».
Hugo, étudiant à Rennes 2, revendique le recours à la violence. Il était présent le jeudi 16 mars lors des premiers heurts entre jeunes et CRS dans les rues de la capitale bretonne. À l'issue de la manifestation, il s'apprête à recommencer :
« La radicalisation du mouvement est en cours. On n'a plus peur de parler de ça. La question, désormais, c'est "quel degré de violence on met dans le mouvement ?" », explique ce militant de la LCR et du syndicat SUD Etudiant [Note de do : Si Hugo a poursuivi sur cette voie, nul doute qu'il n'est plus ni à la Ligue ni à SUD ! car ces deux trucs sont des machins bien sages.] Selon Hugo, « un mix est progressivement en train de s'opérer entre la crise des banlieues et le mouvement "antiCPE". Depuis une semaine des jeunes des banlieues viennent défiler avec nous et participent aux violences ».
Pour Hugo, qui n'avait jamais participé à des combats de rue avant jeudi dernier, l'attitude du gouvernement a légitimé le recours à la force. « On a fait de nombreuses manifestations, il y a eu un ultimatum des syndicats de salariés... et rien ne se passe. Alors, que doit-on faire pour se faire entendre ? »
L'assemblée générale des étudiants de Rennes 2, en grève depuis le 7 février, a d'ailleurs revendiqué mercredi la responsabilité des violences dans un communiqué : « Les "exactions" sont majoritairement des actions menées par les manifestants, conformément à ce qui a précédemment été voté en AG par des milliers d'étudiants. Les affrontements pouvant parfois en découler sont liés à notre mouvement », indique le texte.
Depuis quelques jours, des banderoles "Nous sommes tous des casseurs" ont fait leur apparition dans les cortèges.
Thibault Boyer-Baret, élu UNEF à Rennes 2, veut toutefois nuancer. « Depuis 2002 on s'est pris des claques dans tous les mouvements sociaux. Les gens ne savent plus comment être écoutés, analyse-t-il. La question maintenant, c'est comment laisser cette radicalisation s'exprimer, sans en passer par la violence. On essaie au maximum de contenir le phénomène des casseurs ».
En début d'après-midi, à l'issue de la manifestation rassemblant entre 6000 et 12 000 personnes, une occupation des Galeries Lafayette dégénère avec une porte en verre brisée, des projectiles et fumigènes lancés dans le magasin. Une heure plus tard, une manifestation devant le siège de l'UMP tourne à l'affrontement entre jeunes et CRS, comme jeudi dernier.
Signé : AntiCPE
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REMARQUE de do :
En regardant ce Thibault Boyer-Baret, élu UNEF à Rennes 2, On voit déjà les trahisons des syndicats :
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou : http://kalachnikov.org
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net