Vendredi 17 mai 2002, 19h20
Voici une dépêche d'Associated Press :
11 septembre
Bush se défend de n'avoir rien vu venir
WASHINGTON (AP) - Pressé de s'expliquer sur ce qu'il savait avant le 11 septembre concernant d'éventuels attentats en préparation, le président américain George W. Bush est monté vendredi au créneau pour rejeter en bloc les accusations du camp démocrate selon lesquelles il n'aurait pas tenu compte de signes avant-coureurs.
"J'aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour protéger le peuple américain" si le complot terroriste du réseau d'Oussama ben Laden avait pu être mis à jour à temps, s'est-il défendu lors d'une cérémonie dans la roseraie de la Maison Blanche en l'honneur de cadets et d'officiers de l'US Air Force.
Les propos inhabituellement défensifs du président sont le reflet de l'inquiétude qui règne dans son entourage depuis que la Maison Blanche a dû confirmer qu'elle avait été informée dès le 6 août que des hommes d'Al-Qaïda projetaient de détourner des avions de ligne américains. Les élus démocrates et quelques républicains reprochent aujourd'hui à M. Bush de n'avoir pas rendu alors l'information publique. Reste à savoir s'il aurait pu faire davantage pour prévenir les attentats de New York et Washington.
"Washington est malheureusement le genre d'endroit où anticiper ce qu'on va dire est devenu une seconde nature", a observé le président Bush en tentant de faire passer les critiques démocrates pour de basses manipulations électoralistes.
Selon un haut responsable de l'administration américaine s'exprimant sous couvert de l'anonymat, une note de service précisant les différentes options avait été préparée par l'équipe de politique étrangère de la Maison Blanche alors que des menaces terroristes se faisaient jour. La note, datée du 10 septembre, se trouvait sur le bureau de Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale, dans l'attente de l'aval présidentiel lorsque le World Trade Center et le Pentagone ont été frappés.
Ce plan d'action, déjà rendu public l'an dernier dans ses grandes lignes, est devenu ces derniers jours un document incontournable au regard de la polémique sur ce que savait -ou ne savait pas- le président Bush avant le 11 septembre.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a expliqué vendredi que le "mémo" en question recommandait le démantèlement du réseau de Ben Laden "par le biais des opérations qui ont été menées, franchement assez rapidement, en Afghanistan et du travail accompli avec l'Alliance du Nord pour venir à bout d'Al-Qaïda et des talibans".
M. Fleischer n'a pas précisé si le document prévoyait le recours à des frappes aériennes et l'envoi de forces terrestres, comme cela a été le cas en Afghanistan. D'après le haut responsable américain, les troupes au sol ne constituaient pas une priorité dans la note, qui n'a été approuvée qu'après le 11 septembre, et à la suite d'un long débat.
Ce "mémo", dont l'existence avait été révélée en décembre par le "New York Times", prévoyait un vaste programme de la CIA destiné à armer l'Alliance du Nord et les autres forces anti-talibans en Afghanistan, ajoute-t-on de même source. Une enveloppe de 200 millions de dollars avaient pour cela été débloquée.
Le plan, approuvé par l'équipe présidentielle le 4 septembre, devait être examiné par M. Bush à son retour d'un déplacement en Floride, entamé le 10 septembre.
Les démocrates réclament à présent une enquête sur cette note de synthèse du 6 août, qui mentionnait la possibilité de détournement d'avions par Al-Qaïda, ainsi que sur un autre document antérieur au 11 septembre, un "mémo" du bureau du FBI de Phoenix (Arizona) avertissant les services compétents que des hommes originaires du Moyen-Orient prenaient des cours de pilotage dans des écoles américaines.
"Pourquoi a-t-il fallu huit mois pour que cette information nous parvienne? Et quelles actions précises ont été prises par la Maison Blanche pour y répondre?", s'est interrogé Tom Dashle, chef de la majorité démocrate au Sénat. "Sans vouloir céder à des conclusions hâtives, je trouve difficile à comprendre pourquoi l'information n'a pas été rendue publique".
Dick Gephardt, chef du groupe démocrate à la Chambre des représentants, s'est pour sa part inspiré du scandale du Watergate pour se demander ce que savait le président, et quand...
Selon un sondage de l'institut Gallup réalisé pour CNN et "USA Today", 68% des Américains estiment que l'administration Bush aurait dû diffuser plus tôt les informations dont elle disposait sur de possibles détournements d'avions avant le 11 septembre. Les trois quarts des personnes interrogées affirment néanmoins maintenir leur confiance dans le président face au terrorisme. AP
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COMMENTAIRES de do datés du 19 mai 2002 :
1°) Pour plus d'informations, vous pouvez lire l'excellent texte de Steve Grey
2°) Récemment, l'État US a été obligé de reconnaître qu'il savait à l'avance bien des choses sur ce qui allait se passer le 11 septembre ! Et il a dû reconnaître que la "guerre contre Al-Qaïda", c'est-à-dire contre l'Afghanistan, avait été préparée avant le 11 septembre, et qu'elle était totalement prête dès le 10 septembre ! Nous pouvons voir que le 11 septembre arriva juste au bon moment pour JUSTIFIER une guerre contre l'Afghanistan déjà complètement préparée. Ces événements confirment exactement ce que disait Steve Grey dans son texte. En particulier, quand il démontrait par divers biais que la guerre contre l'Afghanistan avait été préparée avant le 11 septembre. [Note de do : dans le plan de l'État US, la guerre contre l'Afghanistan n'est pas seulement pour le pétrole. C'est avant tout la première étape d'un coup d'État global au niveau de la planète toute entière !]
3°) De plus :
— Steve Grey disait, à propos du fait que l'État US avait commandité le 11 septembre : « La principale raison pour laquelle tout ça n'a pas encore sauté aux yeux d'une majorité de personnes, c'est, en dehors de l'influence évidente des médias, que tout le monde a été tellement choqué par la rapidité et la brutalité des événements qu'il était bien difficile d'y voir très clair. En ce qui me concerne, il a fallu une quinzaine de jours pour que le choc s'efface suffisamment, pour que des choses qui auraient dû me paraître évidentes alors, le deviennent effectivement »
— Et Steve Grey disait aussi à propos du 11 septembre, de ce que les médias en disaient et des conséquences : « Les mensonges et incohérences de cette campagne sont si manifestes que je soupçonne que les personnes qui sont derrière vont avoir besoin d'une stratégie sophistiquée visant à garder les gens dans un constant état de choc, de crainte et de confusion, sans quoi l'évidente vérité va éclater. La campagne de l'anthrax saute aux yeux [Note de do : voir en AG l'intervention 436]. Et les fausses alertes permanentes à propos de nouveaux attentats venant de Ben Laden (rappelez-vous la fausse alerte du pont du Golden Gate), et la perpétuelle rumeur totalement infondée sur des attaques biologiques ou nucléaires. Bientôt, il y aura des attentats dans d'autres pays, accompagnés d'un torrent de propagande à propos des menaces terroristes de n'importe quel scélérat identifié comme étant le dernier criminel en vue et qui doit être pourchassé à tout prix. »
— Et maintenant, pile au moment où, grâce à toutes ces révélations et aveux, beaucoup de gens commencent à se réveiller et à comprendre ce qui s'est vraiment passé ce jour-là, comme prévu, l'État US vient annoncer que de nouveaux attentats terroristes viendront bientôt !
CONLUSION : Sans même une déclaration de guerre, avec le 11 septembre l'État US a commencé une guerre contre la population des USA et du monde entier. Ainsi, nous devons considérer le 11 septembre comme une déclaration de guerre. Et maintenant, quand l'État US nous dit que de nouveaux attentats terroristes viendront bientôt, l'État US nous dit en fait : « je suis prêt à continuer la guerre contre vous ! »
CETTE
DÉCLARATION DE L'ÉTAT US N'EST RIEN DE PLUS QU'UNE
DÉCLARATION DE GUERRE CONTRE LA POPULATION
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou :
http://www.cs3i.fr/abonnes/do
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net