30 septembre 2005
IRAK
Reuters accuse les soldats américains de gêner le travail des médias en Irak.
http://mai68.org/ag/894.htm
http://kalachnikov.org/ag/894.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/894.htm
Lien originel : http://www.iraqresistance.net/article.php3?id_article=445
La conduite des militaires américains en Irak, notamment le nombre croissant de détentions et de tirs accidentels sur des journalistes, gêne la couverture de la guerre, a déploré mercredi l’agence de presse Reuters, dans une lettre à un sénateur américain.
Reuters évoque « une longue succession d’incidents inquiétants, où des journalistes professionnels ont été tués, détenus injustement ou illégalement maltraités par les forces américaines en Irak. »
Les forces américaines limitent la marge de manœuvre des journalistes indépendants, indique la lettre adressée au sénateur républicain John Warner, chef de la commission sur les forces armées et communiquée à l’AFP. L’agence appelle le sénateur à demander au secrétaire à la Défense Donal Rumsfeld de résoudre ces problèmes « d’une manière qui permette de contrebalancer les soucis légitimes de sécurité des forces américaines en Irak et les droits tout aussi légitimes des journalistes dans les zones de conflit en vertu du droit international. » Au moins 66 journalistes et collaborateurs des médias, pour la plupart irakiens, ont été tués depuis le déclenchement du conflit en mars 2003, selon un décompte de Reuters.
L’armée américaine a admis avoir tué trois journalistes de Reuters, a indiqué l’agence internationale. Début septembre, elle avait reconnu avoir ouvert le feu sur une équipe de Reuters, tuant un preneur de son irakien, et avait estimé que les soldats avaient « agi de manière appropriée. »
cac/at/pk
LONDRES, 28 Sept 2005 (AFP) – AFP 282024 SEP 05
S’il y a des « tirs accidentels » visant les journalistes, Reuters parle aussi de « détentions et de maltraitances injustes », ce qui montre bien qu’on ne peut plus cacher que l’on a affaire en Irak à un système répressif organisé par les occupants. Et si le sort des journalistes « occidentaux » et de leurs employés irakiens soulève l’attention, on peut supposer que la situation est bien pire pour les journalistes des médias irakiens, dont personne ne semble s’occuper à l’étranger. L’exemple du journaliste Abdul Jabar Al Kubaysi arrêté par les occupants le 4 septembre 2004 et dont nous sommes toujours sans informations directes constitue l’exemple le plus claire de l’existence en Irak d’une « nébuleuse de la répression silencieuse » créée par les occupants.
Note de do : Lire aussi le texte "Agir contre l'occupation et pour libérer le journaliste Al Koubaisy" :
Vive la révolution : http://www.mai68.org
ou : http://kalachnikov.org
ou :
http://vlr.da.ru
ou :
http://hlv.cjb.net