Le combat contre les réformes Jospin

JOURNAL

 

"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."

 

N°36,          22 mars 2000

 


L'exemple des impots : la lutte paye !     Éducaton nationale    Retraites    Les chiens de gardes

 


 

L'exemple des impôts :

la lutte paye !

 

          Les fonctionnaires des impôts nous l'ont montré : la lutte paye. Après deux mois d'un dur combat, ils ont gagné ! La réforme qui les touchait directement a été purement et simplement supprimée. C'est très bien pour eux, c'est très bien pour tout le monde. On a beau élire des politiciens " de gauche ", ça ne sert à rien. Visiblement, comme ceux de droite, ils servent les patrons et essayent de faire passer les lois que ces derniers souhaitent. Il faut bien s'en rendre compte, seule la lutte paye !


ÉDUCATION NATIONALE

    

          Habituellement, quand un gouvernement veut faire passer des réformes salopes au niveau de l'éducation, la première chose qu'il fait, c'est de rallumer la guerre scolaire. Ainsi, pendant que les profs sont en train de s'entredéchirer, le pouvoir peut faire passer les lois qu'il veut.

          Mais, et il faut bien le noter, pour la première fois dans l'histoire de ce pays, le jeudi 16 mars 2000, les profs du privé et les profs du public manifestèrent ensemble, main dans la main ! C'est essentiel. C'est, en fait, ce qu'il y avait de plus important dans cette manif. Même si les syndicats ont évité de s'en apercevoir. Il faudra recommencer, et cette union, il faudra à tout prix l'entretenir !

          Il y a autre chose qu'il ne faudra jamais oublier, c'est que l'ensemble des journalistes ont tenté de nous hypnotiser, en essayant de nous faire croire que si on descendait dans la rue, ce n'était pas contre des réformes salopes, et pour la diminution du nombre des élèves dans les classes, pour la défense du service public, pour l'augmentation des salaires, pour l'augmentation du nombre de profs... les journalistes dans leur ensemble ont essayé de nous faire croire que nous nous battions contre un ministre, et que nous étions prêt à tout accepter si Jospin virait Allègre ( son beau-frère ).

          N'oublions jamais, non plus, qu'au moment de nous dire combien on était dans les manifs, les syndicats ont eux-mêmes divisé au moins par trois le nombre réel des manifestants. Ce qui, en soi, est déjà une trahison syndicale, et qui montre bien qu'il est important d'apprendre nous-même à compter combien on est dans une manif ; ce qui n'est, en fait, pas bien compliqué : on se met en tête de manif, on compte 100 personnes, on voit le volume qu'elles tiennent dans la rue ; puis on laisse passer 10 "paquets" gros comme le premier "paquet" de 100 personnes, on voit ainsi le volume occupé par mille personnes, on peut alors compter les personnes mille par mille ; bien sûr, il faut tenir compte du fait que les gens ne sont pas toujours espacés de la même façon, mais ça se fait assez facilement. Des trahisons syndicales, il y en eut d'autres. Par exemple, j'ai vu une AG qui vota trois fois la grève générale. Elle dut la voter trois fois par peur que les syndicats n'annulent ces votes. Hé bien, qu'ont-ils fait, les syndicats, ils ont essayé de dire que ces votes n'étaient pas représentatifs. Que nous n'étions qu'une AG de quatre ou cinq cent profs. Que ça ne comptait pas, qu'à si peu nombreux, on ne pouvait pas prendre de décisions. Mais eux, d'habitude, pour décider que la grève ne durera que 24 heures, ils sont combien ? Comme ça n'a pas bien marché, ils ont fait venir un syndicaliste qui a prétendu que le lendemain, les instituteurs reprenaient tous les cours. Ce qui s'est d'ailleurs avéré un énorme mensonge. Comme tout cela ne suffisait pas à nous décourager, ils ont prétendu ensuite qu'ils avaient fait un sondage pendant la manif et que l'immense majorité des profs avaient répondu qu'il était impossible de faire une grève générale. Mais comme ils nous avaient déjà menti sur le nombre des manifestants ( qu'ils avaient divisé au moins par trois ) comment les croire.

          Il est intéressant, maintenant, de voir comment, malgré les syndicats, cette grève générale a pu être voté ( Trois fois de suite, et chaque fois sans aucun vote contre, et sans abstention ). Tout simplement, profitant de ce qu'un mec sympa proposait une motion de grève générale, un ami, sachant que cette motion allait être bien vite oubliée par les syndicats ( qui ne la proposeraient donc jamais au vote ) s'est mis, dès la fin de la lecture de cette proposition, à lever le doigt bien haut pour faire savoir son approbation à tout le monde. Puis, il se trouve que tout le monde en a fait autant. La persone au micro eut alors la présence d'esprit de demander " Qui est contre ? ", puis " Qui s'abstient ? ", personne dans les deux cas. Mon ami cria alors : " Adoptée ! " Par la suite, c'est parce que les syndicats ont tenté de tergiverser, que deux femmes ( un mec hurla : " Vivent les femmes ! A bas les staliniens ! " Et il faut bien admettre que les staliniens sont souvent des hommes. ), l'une après l'autre, refirent voter la grève générale. Mais cette fois, elles avaient compris toutes les deux, et, à chaque fois, elles firent voter elles-mêmes juste après avoir lu leur proposition, et elles déclarèrent elles-mêmes que " La proposition est adoptée à l'unanimité ! ".

          Mais, bien sûr, la seule façon d'éviter les magouilles et les trahisons syndicales, c'est de monter une coordination.

          ET LA MEILLEURE FAÇON DE GAGNER, C'EST D'INVITER TOUS LES SALARIÉS, ÉLÈVES, ÉTUDIANTS, PAYSANS, ARTISANS ET CHOMEURS A PARTICIPER AU MOUVEMENT, DANS LA MÊME COORDINATION !


 

 

LES RETRAITES

 

          Pour avoir une idée de la façon dont les patrons nous manipulent, il est absolument nécessaire de lire cet article du " monde diplomatique ", et celui-ci.

          Ça y est ? Vous avez fait bonne lecture ? Bon ! Alors voilà, pour résumer ces deux articles : le pouvoir nous ment. Il essaye de nous faire croire qu'avec le système actuel, on court à la catastrophe, et que d'ici quelques dizaines d'années l'état ne pourra plus financer nos retraites. Si je vous ai fait lire les deux articles du " Monde Diplomatique " ci-dessus, c'est pour vous convaincre du contraire ! N'oubliez jamais ceci : s'il est vrai que la proportion du nombre des retraités par rapport au nombre des actifs va effectivement augmenter, il n'en est pas moins vrai que, grâce aux progrès scientifiques, la productivité des actifs, et donc les bénéfices fait sur leur dos par les patrons, va augmenter dans une proportion énormément plus grande.

          Bon ! Me direz-vous, mais alors pourquoi nous ment-on ? parce que les patrons pensent que le système actuel est trop à notre avantage ! ils veulent le détruire ! En effet, le système de retraite actuellement utilisé en fRANCE n'est pas le pire. Il fut, en même temps que la Sécurité Sociale, créé en 1945, à la sortie de la guerre. A cette époque, il fallait avant tout, du point de vue des patrons, faire en sorte que les résistants déposent leurs armes ! Et pour cela, il fallait bien leur donner quelque chose en échange. Mais aujourd'hui, ça fait bien longtemps que les armes ont été rendus. Le pouvoir sait bien qu'une grosse partie d'entre elles a été enterrée. Mais il espère que nous n'oseront pas les déterrer, ou bien qu'elles seront rouillées. Il espère surtout que nous n'auront pas le courage qu'ont eu nos parents et nos grands-parents !

          Néanmoins, il a peur de nous à juste titre : il nous a vu à l'œuvre en Mai 68, où, sans armes, nous avons su faire un minimum de choses pour obtenir quelques petits trucs comme une vulgaire augmentation de 33% du SMIG et les jours de grève payés dans la fonction publique et dans certaines entreprises privées. Ne parlons pas de la révolution Culturelle de MAI 68 qui eut une importance bien plus grande que quelques avantages seulement matériels.

         Comme le pouvoir a peur de nous, il nous ment. C'est pourquoi il était important de rétablir la vérité. Mais, imaginons maintenant qu'il soit vrai que dans l'avenir il y ait un problème et que les cotisations salariales finissent par devenir insuffisantes pour subvenir aux besoins des retraités. He bien ! C'est pas compliqué : on n'aura qu'à augmenter les cotisations patronales ! Car ne l'oublions jamais : non seulement les riches sont riches, mais c'est sur notre dos qu'ils batissent leur richesse !

          A propos de cotisations patronales, il est important de signaler que c'est justement cela que les patrons veulent faire disparaître. Car s'ils se contentent de payer un impôt sur le revenu, ou sur les bénéfices de leurs entreprises, ils pourront tricher comme ils veulent. Ils ont fabriqué des paradis fiscaux pour s'en servir ! Les patrons peuvent facilement tricher sur leurs revenus ou sur les bénéfices dégagés par leurs usines ( ha oui ! c'est vrai, aujourd'hui, il n'y a plus d'usines, mais des entreprises. Il n'y a plus de patrons non plus, d'ailleurs... ) Mais les patrons ne peuvent pas tricher aussi facilement sur le nombre de leurs employés. Et ils cotisent pour chacun de leurs salariés.

         Si les patrons veulent remplacer progressivement notre Sécurité Sociale par un système d'assurances privées et par la CSG ou le RDS, s'ils veulent remplacer tout aussi progressivement la retraite par répartition par la retraite par capitalisation, c'est pour supprimer progressivement les cotisations patronales !

LES PATRONS VEULENT SUPPRIMER LES COTISATIONS PATRONALES !

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE. ET PUISQUE LA MEILLEURE DÉFENSE, C'EST L'ATTAQUE, DEMANDONS L'AUGMENTATION DES COTISATIONS PATRONALES !


 

LES CHIENS DE GARDE DU CAPITALISME

 

          Raisonnons en scientifique, émettons l'hypothèse suivante et voyons où ça nous mène. Il sera toujours temps, ensuite, de dire si elle décrit ou non la réalité telle qu'elle est. Ha ! oui, j'ai oublié de dire l'hypothèse ; la voici : " tous les politicien(e)s, presque tous les journalistes et tous les chefs des syndicats sont au service des patrons ! "

         Un chercheur scientifique juge la validité d'une hypothèse d'après ce qu'elle permet d'expliquer. Si, par exemple, elle explique tout ou presque et permet même de prévoir le résultat d'expériences convenablement choisies, il considèrera son hypothèse comme valable, c'est-à-dire comme décrivant correctement la réalité.

          La droite fait des réformes salopes. Bon ! je sais, tout le monde le savait déjà, qu'elle est au service des patrons. Ça n'empêche que ça va dans le sens de notre hypothèse et qu'il fallait bien le dire à un moment ou à un autre. Autant le faire au début. Il n'y aura plus besoin d'y revenir.

          Ce qui est rigolo, c'est de constater que la gauche nous ment sans arrêts, par exemple quand elle nous disait que la marée noire n'était pas encore là, et que ce n'était pas une catastrophe, qu'une fois coulé, le pétrolier Erika ne fuirait pas, puis qu'il ne fuirait plus une fois les fissures " colmatées " par des super-robots sous-marins dont l'un s'est noyé. Dès le départ, Jospin, pour les élections législatives précédentes nous a dit qu'il allait interdire à Renault de fermer le site de Wilvorde, qu'il n'y aurait pas de licenciés. Bien avant, Mitterrand, pour se faire élire, nous avait dit qu'il allait supprimer toutes les centrales nucléaires. On n'en finirait pas d'énumérer les mensonges de la " gauche ". Il faut toutefois noter que ce n'est jamais aux patrons qu'elle ment, la " gauche ", c'est toujours à nous !

          La gauche fait ce que la droite rêve de faire. En effet, c'est sous Mitterrand qu'ont eu lieu les premières attaques contre la sécurité sociale ( Mitterrand commença tout doucement, en disant que, désormais, il faudrait mettre un timbre poste pour écrire à la sécu. Rappelons qu'avant, il n'y en avait jamais besoin, ni pour envoyer ses feuilles de maladies, ni pour quoi que ce soit ), Mitterrand fit aussi les premières privatisations. Et Jospin a continué. A ce sujet, il ne faudra jamais oublier que le parti " communiste " n'a pas démissionné quand Jospin a commencé à privatiser les Télécoms ! Notez, que de toutes façons, il n'avait déjà pas démissioné pour le coup deWilvorde. Quant à Dominique Voynet, elle restera dans l'histoire comme la ministre du maïs transgénique. Vous aurez sûrement noté, aussi, qu'elle n'a pas démissioné non plus quand le gouvernement s'est mis à tester les gens pour savoir s'il y en avait qui accepteraient près de chez eux une poubelle nucléaire ! Le pouvoir est toujours de droite !

          Bon ! Ça avance, et pour le moment, notre hypothèse ne semble pas mauvaise. Mais, les syndicats, qu'en est-il ? Les anciens de MAI 68 n'ont peut-être pas oublié que si on n'a pas pu faire la révolution, cette année là, ce n'est ni à cause de De Gaule, ni à cause de la police ( impuissante ) ou de l'armée ( seuls les légionaires de Massu, à Baden Baden, auraient accepté de tirer sur la foule ! Les autres militaires auraient refusé de donner les ordres de tirer, et auraient refusé de tirer. Remercions-les ! Et n'oublions pas, la prochaine fois, de rechercher leur alliance. ) Si, cette année là, on n'a pas pu supprimer l'exploitation de l'individu par l'individu, c'est surtout à cause du Parti " communiste " et de la CGT. Qui, par exemple, bloqua les trains qui devaient amener à Sochaux les renforts Parisiens voulant aider les ouvriers de Peugeot dans leur lutte contre les CRS. Qui, aussi, empêcha soigneusement tout contacts entre étudiants et ouvriers, etc. Pour ceux qui ont oublié ça, et donc, ne savent pas non plus que, déjà en 1947, Maurice Thorez, chef du P"C" de l'époque, disait qu'il fallait " savoir arrêter une grève ", il est bon de rappeler quelques événements récents :
          Dans les années 1980, il y eut une grève dure à Renault-Cléon. Au bout de quelques jours, la coordination des paysans, en lutte elle-aussi, amena gratuitement aux ouvriers toute la bouffe dont ils avaient besoin pour nourrir leur famille et continuer leur grève autant de temps que nécessaire pour gagner. Malheureusement, la CGT fit reprendre le travail de force ! alors même que l'Assemblée Générale avait voté la continuation de la grève !
          Mais, voyons des choses plus récentes. Considérons maintenant les grèves de Décembre 1995. Je me souviens d'une manif où la chef de la CFDT, Nicole Notat, avait été prise à parti, et s'était carrément fait casser la gueule par ses propres militants ! Et si l'on a pu entendre dire à cette époque  : " Les putes sont pas des putes, mais Nicole Notat est une pute ", il nous faut reconnaître qu'elle a été bien payée pour son travail de briseuse de grève puisqu'elle est devenue l'une des chefs de la sécu ! Nicole Notat avait pris plus ou moins parti pour la réforme de la sécu ! Quant aux autre syndicats, ni la CGT, ni FO n'ont appelé à la grève générale. Ils ne voulaient pas d'un MAI 68 ! Il nous faut noter que si les ouvriers de la SNCF firent un mois de vraie grève, ils ne purent construire une coordination pour s'autodiriger. En décembre 1986, ils avaient pu le faire malgrè la CGT qui avait pourtant tout fait pour les en empêcher. Mais en décembre 1995, à cause de la démagogie de Bernard Thibaud, ils ne le purent point. Et c'est pour le récompenser qu'on le mit à la tête de la CGT ! Et, s'il est vrai qu'à l'époque il fit semblant d'être ennemi de Nicole Notat, il a largement eu le temps, depuis, de se réconcilier avec elle, montrant bien, ainsi, dans quel camp il était, pour ceux qui auraient eu un doute.

          Il est une chose importante à noter, c'est qu'actuellement, le capitalisme aime bien la " gauche ". Ce sont les patrons qui, après décembre 1995 ont imposé à Chirac de dissoudre " prématurément " l'assemblée. En effet, les patrons l'ont constaté de multiples fois, les syndicats ont beaucoup de mal à controler puis à arrêter un mouvement de contestation qui a lieu sous la droite. Par contre, en temps de gauche, la CGT, FO et la CFDT peuvent facilement dire aux salariés que le gouvernement est de gauche, qu'il fait ce qu'il peut, qu'il faut pas trop faire grève, etc. De plus, en temps de gauche, les syndicats de gauche minimisent eux-mêmes le nombre des manifestants. Pour les récentes manifs de profs, ils l'ont facilement divisé par trois !

          Pour le moment, rien ne vient contredire notre hypothèse de départ. Elle semble toujours très bien expliquer ce qui ce passe. Il nous faut toutefois noter que si le gouvernement de gauche, avec des " socialistes ", des " écologistes " et des " communistes " fait la politique des patrons, il est naturel de s'attendre au pire, pour notre actuel mouvement de contestation, de la part des syndicats ( la FEN, c'est le PS ; et le SNES, le PC ) qui, pour le moment , le dominent encore ! N'oublions pas non plus qu'après décembre 1986, le " Canard Enchaîné " a dénoncé que les syndicats sont financés à 88% par l'état. Les syndicats sont au service de qui les finance. Et l'état, c'est l'arme du capital ! On a pu le constater maintes fois dans le passé et nous n'allons pas tarder à le constater une fois de plus : Les syndicats sont des bordels et les partis les meilleurs proxénètes des masses.

          Passons maintenant aux journalistes, ou du moins à la plupart d'entre eux. Quand une grève éclate, ils n'ont de cesse de tout faire pour la décourager le plus rapidement possible. Ils disent que les gens reprennent le travail même si c'est pas vrai, ils ne passent que les interviewes des " usagers " ( comme si on n'était pas tous des usagers, même les grévistes ! ) les plus cons, ceux qui veulent que s'arrête la grève. Les journalistes de droite ont expliqué avec des arguments de droite qu'il fallait voter pour l'Europe, les journalistes de gauche l'ont expliqué avec des arguments de gauche, les journalistes s'adressant aux intellos l'ont fait avec des arguments intellos, etc. Mais aucun n'a rappelé que nos votes étaient seulement impuissants à empêcher que s'accomplissent les vieux accords du plan Marshall : En échange de " l'aide " Américaine à la sortie de la guerre, les pays Européens promettaient de constituer une Europe. C'est les américains qui ont décidé, pas nous. Et les journalistes nous ont manipulés pour qu'on vote comme il faut. Les Danois qui avaient voté contre, on les a fait revoter ! Regardez les, aujourd'hui, tous ces journalistes, nous mentir à l'unisson pour justifier des réformes salopes touchant notre sécu et nos retraites : les journalistes sont eux aussi au service de ceux qui les paient.

          Décidément, tout vient confirmer notre hypothèse de départ : " tous les politicien(e)s, presque tous les journalistes et tous les chefs des syndicats sont au service des patrons ! "
           Nous devons en tirer deux conclusions : premièrement, notre mouvement doit, s'il veut réussir pleinement, s'auto-organiser en une coordination où les AG de base ont tout le pouvoir. Et deuxièmement, ne pouvant faire confiance aux journalistes, nous devront faire l'information nous même avec nos propres journaux, nos propres radios, nos propres sites internets, tous controlés par nos AG, et seulement par elles !
           Il existe aussi une conclusion subsidiaire, c'est que ceux qui ont une sensibilité de gauche, c'est-à-dire qui sont dans le camp des salariés contre les patrons, doivent savoir désormais que les politicien(e)s " de gauche " sont leurs pires ennemis ! Car, au moins, avec la droite tout est clair, on sait où on en est. C'est pourquoi les patrons n'en veulent plus !
                     

LES JOURNALISTES SONT LES VALETS DU PATRONAT, LES SYNDICATS SONT DES BORDELS ET LES PARTIS LES MEILLEURS PROXÉNÈTES DES MASSES.


Cet article en quatre parties a été ecrit par un enseignant qui voulu bien jouer au journalite-analyste : Pierre Roulin.


 

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