29 mai 2006 11 SEPTEMBRE 2001 La fin de la théorie du complot ? Pour une fois, un journal francophone officiel, Le Journal du Mardi, ose parler de manipulation à propos du 11 septembre. C'est la preuve par la "démolition contrôlée" qui a convaincu la rédaction de ce journal belge : les tours du WTC ont été détruites par le biais de démolitions contrôlées, comme on fait couramment en banlieue pour faire s'effondrer des tours d'habitation dans le but jamais avoué de disperser des habitants devenus trop remuant, d'ailleurs la tour 7 du WTC n'a été touchée par aucun avion et s'est écroulée quand même ! Cette preuve est développée dans cet article. http://mai68.org/ag/1018.htm Attentats
du 11 septembre : la fin de la théorie du complot ?
« Une » théories du complot ? Ce qui nest pas moins étonnant, cest que, même si on avait clairement pu voir un Boeing dAmerican Airlines sur ces images, cela ne signifierait en rien la fin de « la » théorie du complot. Tout dabord, parce que certains crieront toujours au complot, par réflexe, quelles que soient les preuves tangibles et irréfutables quon leur présente. Mais ce nest pas le principal. La fin de « la » théorie du complot signifierait quil ny en a quune seule, celle qui postule que le Pentagone naurait pas été frappé par un avion commercial. Thierry Meyssan, entre autres, avait spéculé quil aurait pu sagir plutôt dun missile, au vu du type dexplosion, des dégâts, et de certaines anomalies de la version officielle. Même sil soulevait certains points intéressants, son argumentaire était faible et maladroit, et certains éléments plaidaient clairement contre sa théorie. Les médias, à lunisson, sen sont donné à cur joie et lont descendu en flammes avec des arguments plus souvent ad hominem que sur le fond. La palme revient sans aucun doute à Philippe Val, le turbulent rédacteur en chef de Charlie Hebdo, qui décréta en substance, lors dun débat sur Arte, que toute concession à une quelconque théorie du complot était une preuve dantidémocratisme, voire de nazisme et dantisémitisme. La messe était dite : toute référence à Thierry Meyssan ou pire le moindre doute émis à légard de la thèse officielle sur le 11 septembre serait désormais reçu avec des sourires condescendants ou des illades réprobatrices. Autant de théories que de zones dombre Seulement voilà, il ny a pas quune seule théorie du complot, loin de là. Il y en a au moins autant quil y a de failles et de zones dombre dans la version officielle des événements, cest-à-dire une série impressionnante. À noter, dailleurs, que la version officielle est elle aussi une théorie du complot, islamiste celui-là. Et sur plusieurs points, elle ne tient pas mieux la route que celles qui la contestent. Au fil des presque cinq années qui se sont écoulées depuis les attentats, beaucoup de recherches ont été entreprises sur les attentats du 11 septembre, pas uniquement par les habituels théoriciens du complot accros à Internet, mais aussi par de très nombreux citoyens américains inquiets de la direction que prend leur pays sur léchiquier international. Parmi eux, des parents de victimes du 11 septembre, des professeurs duniversité, des avocats, quelques politiciens, y compris européens (faire encadré sur le mouvement, les actions en justice, le sondage new-yorkais, les personnalités, la couverture médiatique, etc. ?). Bien entendu, parmi les hypothèses émises, certaines ne tiennent absolument pas la route. À la lecture des sites internet « alternatifs » sur le 11 septembre, on comprend très vite que pour ne pas perdre son temps, il faut faire le tri et laisser de côté tout ce qui fait débat, pour ne garder que les points qui font consensus parmi les sceptiques. À la trappe, donc, toutes les spéculations sur lavion inexistant du Pentagone [Note de do : les rédacteurs de cet article se plantent complètement à ce sujet ! Disons qu'il existe un tabou "Thierry Meyssan" et qu'on n'a pas le droit de dire que son travail à propos du 11 sept est remarquable.], sur les avions des tours jumelles qui auraient été remplacés par des avions militaires « déguisés », et qui auraient tiré de petits missiles juste avant de percuter les tours, sur le sort des passagers du quatrième vol (écrasé, abattu, escamoté, ?), etc. Ces théories manquent souvent de pertinence et de bon sens, et sont de toute façon invérifiables. Certains, parmi les paranos, vont même jusquà penser que ces théories sont distillées à dessein par les services secrets, dans le but de discréditer au passage les explications alternatives plus sérieuses. Tournons donc le dos à ce panier de crabes pour nous concentrer sur de lévident et du vérifiable, et qui de surcroît met daccord tous ceux qui doutent : leffondrement des tours. Lidée générale des contestataires de la version officielle est que les tours du WTC nauraient jamais pu seffondrer si vite et si complètement si elles navaient pas été piégées de haut en bas pour assurer leur démolition contrôlée. Il tombe sous le sens que des terroristes islamistes nauraient jamais pu bénéficier dun accès préalable suffisant aux immeubles ni de la logistique nécessaire à une telle opération, et que lhypothèse dune démolition contrôlée implique donc des coupables américains (services secrets, gouvernement, armée, ?). À première vue, cette hypothèse paraît totalement farfelue et contre-intuitive : tout le monde a vu, de ses yeux vu, des avions sencastrer dans les tours jumelles, qui se sont ensuite effondrées à partir des points dimpact. Comment contester lévidence ? Pourtant, le doute sinstalle lorsquon se souvient voire quon apprend pour la première fois que le 11 septembre 2001, ce ne sont pas deux tours qui se sont effondrées à Manhattan, mais bel et bien trois. Le maillon faible de la théorie officielle La troisième sappelle WTC 7. Cétait un immeuble de 47 étages qui faisait également partie, avec les tours jumelles (WTC1&2), du complexe World Trade Center. Si les tours jumelles se sont effondrées très vite après les impacts davions (effondrement de la tour sud à 9h59 et de la tour nord à 10h28), la tour 7 ne sest pour sa part écroulée quen fin de journée, à 17h20. Le hic, cest quelle navait essuyé aucun impact davion, et quelle était apparemment presque intacte, à quelques incendies mineurs près, apparemment causés par la chute de la tour nord. De plus, elle sest effondrée dun seul coup, à partir de la base, et dans un mouvement parfaitement vertical jusquau bout. La durée de leffondrement pose elle aussi question. En tout et pour tout, il a duré environ 6,5 secondes, soit à peine plus que la durée théorique (en labsence de résistance dair) de la chute dun objet du haut de limmeuble (environ 6 secondes). Cela signifie que la structure de limmeuble, qui avait pourtant eu la force de le soutenir depuis sa construction, na apparemment opposé aucune résistance. Cest comme si tout ce qui soutenait le bâtiment sétait soudain transformé en poussière. Généralement, lorsque la base dun immeuble cède, comme cest notamment le cas lors de tremblements de terre, la partie supérieure nest pas pulvérisée pour autant. Le bâtiment bascule dun côté ou de lautre, il reste incliné dans un équilibre instable ou tombe latéralement jusquà terre, mais il casse en gros morceaux, voire reste parfois dun seul tenant. On a ainsi pu voir, après des séismes, des immeubles virtuellement intacts, excepté quils se retrouvaient inclinés à 45°. Dans le cas du WTC 7, rien de tout cela. Cest la base qui a cédé en premier, mais la désintégration sest poursuivie en un clin dil jusquaux derniers étages. Pour être précis, en fait de désintégration, il sagissait plutôt dune implosion, puisque le centre de limmeuble sest effondré légèrement avant le reste, entraînant avec lui les parois extérieures. Tous les débris se sont retrouvés en un tas bien net, circonscrit à peu près à lempreinte au sol de limmeuble. Si tous ces éléments font furieusement penser à une démolition volontaire et contrôlée, cette impression est encore renforcée lorsquon regarde les images de limplosion . Même volontairement, une telle implosion nest pas facile à réaliser. Comme lexplique le site spécialisé implosionworld.com, les véritables implosions sont plutôt rares en raison de leur difficulté technique. Les sociétés de démolition suffisamment expérimentées et suffisamment assurées pour réaliser de telles démolitions sont fort peu nombreuses dans le monde. Il serait donc très étonnant quun événement aussi irrégulier et chaotique quun incendie ait pu causer une implosion aussi parfaitement droite, presque artistique. Ce serait dautant plus étonnant que le WTC 7 ne serait que le troisième immeuble à structure dacier dans lhistoire de la construction à seffondrer supposément suite à un incendie. Les deux premiers étaient les tours jumelles, qui avaient tout de même reçu de plein fouet limpact dun avion de ligne. Même si la face sud de limmeuble 7, qui reste invisible sur les vidéos, était très gravement endommagée par les débris de leffondrement de la tour nord, comme laffirment certains, et que ces dégâts étaient de nature à causer un effondrement, on ne comprend pas comment celui-ci aurait pu être parfaitement vertical et implosif. Enfin, à lexamen de certaines des vidéos, on voit sur le haut du coin sud-ouest de la tour, au moment où limmeuble saffaisse visiblement et est sur le point dentamer sa chute, une série de petits nuages de poussière ou de fumée apparaissant en une rafale très rapide et à intervalles réguliers, de bas en haut. Ces petits nuages font évidemment penser aux nombreuses petites détonations que lon peut voir sur les images de démolitions contrôlées. Létrange aveu du maître des lieux Ces éléments, déjà très troublants, sont encore corroborés par les déclarations dune personne bien placée pour savoir de quoi elle parle : il sagit du propriétaire des lieux, le magnat de limmobilier Larry Silverstein. Sept semaines avant les attentats, Silverstein avait pris un bail emphytéotique de 99 ans sur les tours jumelles (la tour 7, quil avait construite dans les années 80, lui appartenait déjà). Il avait heureusement pris soin de sassurer convenablement, y compris contre le terrorisme. Dans un documentaire de la chaîne publique américaine PBS intitulé « Rebuilding America », il tente une explication de la chute de la tour 7 : « Je me souviens avoir reçu un coup de fil du commandant des pompiers, qui me disait quils nétaient pas sûrs de pouvoir contenir lincendie. Je lui ai dit : Il y a déjà eu tellement de vies perdues, la meilleure chose à faire est peut-être de le tirer (pull it). Et ils ont pris la décision de le tirer, puis nous avons regardé limmeuble seffondrer. » La traduction littérale est bien entendu peu adéquate. Quest-ce que Larry Silverstein pouvait bien entendre par le terme « pull it » ? Un examen attentif du reste du documentaire laisse peu de doute : le même terme est utilisé pour la démolition par explosifs du WTC 6, un immeuble plus petit, irrécupérablement endommagé, et abattu dans les semaines après les attentats. Donc, selon Silverstein, le WTC 7 était irrécupérable, et il aurait décidé de le faire démolir immédiatement, dans le feu de laction. Dune part, cette version des faits correspond évidemment à tous les éléments matériels qui indiquent une démolition contrôlée par explosifs. Par contre, elle est totalement invraisemblable, dans le sens où une telle démolition ne peut se faire sans dimportants préparatifs assez délicats et qui prennent un certain temps [Note de do : pour préparer la démolition contrôlée d'une tour, il faut entre deux semaines et deux mois selon la taille et la structure de l'immeuble]. Non seulement, il était donc impossible de préparer une telle démolition le jour même, vu les circonstances et le manque de temps, mais en plus, on saisit mal où était lurgence. Si vraiment lincendie était impossible à contenir (ce que les photos sont loin de suggérer), il suffisait dévacuer la zone, ce qui était fait depuis longtemps au moment de leffondrement. Il semblerait donc quen tentant dexpliquer leffondrement trop parfait dune tour trop intacte pour sécrouler spontanément, Silverstein ait commis une gaffe majeure. Des commissions denquête peu curieuses Enfin, il est évidemment intéressant de noter ce que pensent les différentes commissions denquête sur le 11 septembre de cet effondrement décidément suspect. Le premier rapport denquête publié après les attentats fut celui de la FEMA, lAgence fédérale des catastrophes. Manifestement, lexplication de leffondrement de limmeuble 7 a posé problème aux enquêteurs de la FEMA. Bien entendu, comme il ne pouvait être dû quau feu, ils concluent quil est dû au feu. Mais ils sont bien forcés davouer que « les spécificités des incendies dans le WTC 7, et la façon dont ils ont entraîné leffondrement de limmeuble, restent inconnues à ce jour. Même si la quantité totale de diesel présente sur les lieux [pour alimenter des générateurs] contenait une énorme énergie potentielle, lhypothèse la plus plausible ne présente quune faible probabilité. » En dautres termes : cest certainement lincendie qui a causé leffondrement, mais ça reste inexplicable. Pour la fameuse Commission nationale sur le 11 septembre, les choses sont nettement plus simples : on ne parle pas de ce qui dépasse du cadre. Le rapport de la commission ignore jusquà lexistence de la tour n°7, suivant en cela les médias du monde entier, qui ont rediffusé lécroulement des tours jumelles jusquà la nausée, mais rarement, voire jamais, celui du WTC 7. Cela évite bien des explications, mais pour une commission denquête, cest un peu léger. Le National Institute of Standards and Technology (NIST), lui, a beaucoup travaillé. Après une enquête de trois ans sur les causes de leffondrement des tours du WTC, il a remis un rapport détaillé qui tire les leçons du 11 septembre et formule des recommandations de sécurité et de prévention. Pour ce qui est de la tour 7, le rapport du NIST examine de façon très détaillée la suite des événements de leffondrement, et tente dexpliquer ce qui a pu se passer à lintérieur de limmeuble, dans la structure portante. Malheureusement, on déplore labsence de détails qui ne cadrent pas dans la théorie officielle : alors que presque chaque bris de vitre sur la façade, juste avant leffondrement, est mentionné en détail, on cherche en vain une mention des petites « détonations » du coin sud-ouest, par exemple. Mais surtout, il manque une explication du problème majeur : comment un incendie relativement limité a-t-il pu causer leffondrement de cet immeuble à structure dacier, alors que pareille chose nétait jamais arrivée auparavant, même dans des cas beaucoup plus graves ? Début 2005, lun des plus hauts gratte-ciels de Madrid a été la proie de flammes de plusieurs dizaines de mètres pendant près de 24 heures. Certaines petites parties de la structure se sont écroulées ça et là, mais une fois lincendie éteint, limmeuble dacier, noirci et déformé, était toujours debout. Il en va dailleurs toujours ainsi, sauf le 11 septembre 2001. Bizarrement, le rapport du NIST ne mentionne pas cette anomalie. Les tours jumelles En admettant la possibilité que la tour n°7 ait été détruite de façon contrôlée par des explosifs, on se demande logiquement si cette même possibilité existe pour les tours jumelles. Sans entrer dans des détails trop techniques, on peut relever un certain nombre de point intéressants à ce sujet. Tout dabord, en revoyant les reportages en direct diffusés sur les chaînes américaines dès limpact des avions, on se rend compte que beaucoup déléments nont jamais été rediffusés ni répétés. Sur le moment, tous les journalistes présents et les témoins oculaires parlent de très nombreuses et parfois très violentes explosions, entre le moment de limpact des avions et leffondrement des tours. Ces explosions ont eu lieu un peu partout dans les immeubles, y compris à des endroits où il ny avait pas le feu (sous les points dimpact), et notamment dans les caves, où une violente explosion a eu lieu quelques secondes avant limpact du premier avion, selon le témoignage de plusieurs membres du personnel dentretien qui ont survécu aux attentats. Plusieurs témoins rapportent également avoir entendu un crépitement et des flashes lumineux juste avant leffondrement de la première tour. Sur les vidéos des effondrements, en particulier celui de la tour nord, la seconde à seffondrer, on voit apparaître à des intervalles réguliers des panaches de fumée qui précèdent nettement la progression vers le bas de leffondrement. Comme dans le cas du WTC 7, on peut se poser des questions sur labsence dintégrité structurelle des tours jumelles. Ici aussi, les tours se sont effondrées à peu près à la vitesse de la chute libre, en dépit de la théorie officielle qui avance que le sommet des immeubles a fait sécrouler successivement chacun des étages sur celui den dessous. On voit mal comment un tel effondrement aurait pu être aussi rapide et vertical jusquau bout. De plus, comment se fait-il que les tours jumelles aient elles aussi été pulvérisées en morceaux infimes par leur effondrement, alors quelles étaient prévues pour être dune solidité à toute épreuve ? Dans des reportages qui ont suivi le 11 septembre, plusieurs séquences frappent. Notamment celle de CNN dans laquelle le gouverneur de lEtat de New York, Greg Pataki, revient à Ground Zero dix jours après les attentats. Il décrit ce qui est arrivé aux tonnes de béton qui étaient dans les tours : « Le béton a été pulvérisé. Jétais ici mardi [le 11/9], et cétait comme si on était sur une autre planète. Tout le bas de Manhattan, pas seulement cet endroit-ci, mais dun côté à lautre de lîle, il y avait de la poussière, une couche de 2 à 3 pouces. Le béton a tout simplement été pulvérisé. » Dans un autre reportage, un pompier déclare que le plus gros morceau de débris (hors acier) quil a retrouvé sur les lieux était la moitié dun clavier de téléphone. Tout le contenu des tours était réduit en miettes. Toujours par analogie avec le WTC 7, comment se fait-il que les deux tours se soient effondrées de façon quasi verticale, plutôt que de basculer dun côté ou de lautre ? Comment se fait-il, aussi, que des débris aient été projetés au loin dans les quatre directions ? Et les similitudes ne sarrêtent pas là. Sous les décombres des trois tours effondrées, on a trouvé de grandes flaques de métal en fusion jusque plusieurs semaines après le 11 septembre ! Si la chaleur dégagée par les incendies de kérosène a pu entamer la solidité de lacier des tours (quoique celui-ci était dune qualité supérieure censément résistante à des températures très élevées), il est tout à fait impossible que ces incendies aient atteint la température de fusion de lacier, perchée à plus de 1500°C. [Note de do : La température maximale atteinte par du kérozène qui brûle dans les meilleures conditions est de 980 degrés Celsius, température qui n'était même pas atteinte au WTC puisque les fumées des incendies étaient noires, ce qui prouve que le feu manquait d'oxygène. Par contre, une démolition contrôlée se fait avec des explosifs. Par exemple, l'explosion du C4 provoque une température de 1650°C] Lavis dun spécialiste Enfin, les trois effondrements ont suscité des commentaires révélateurs. À plusieurs reprises, dans les commentaires en direct de journalistes, ceux-ci ont spontanément évoqué la ressemblance de ce quils voyaient avec des démolitions contrôlées. Dans leurs récits des événements, des pompiers ont également tracé un parallèle avec la destruction par explosifs. Mais, comme ni les journalistes ni même les pompiers ne sont vraiment des experts en la matière, il est plus intéressant de se pencher sur le commentaire à chaud de Van Romero, un spécialiste qui étudie les explosifs et leurs effets sur les immeubles et les avions notamment. Le New Mexico Insitute of Mining and Technology, pour lequel il travaille, participe à des enquêtes judiciaires, notamment en matière de terrorisme. Dans une interview accordée à lAlbuquerque Journal, le 14 septembre 2001, Romero estimait que leffondrement des tours semblait « trop méthodique » pour être le résultat des impacts davions et des incendies consécutifs. Pour lui, cela « ressemblait aux implosions contrôlées quon utilise pour abattre de vieilles structures. [ ] Il peut sagir dune quantité relativement faible dexplosifs placés à des endroits stratégiques. » Lidée que ce scénario implique à tout le moins une complicité interne ne lavait même pas effleuré. Pour lui, il sagit là dune tactique classique des terroristes : un premier événement de diversion attire les secours, puis un second événement augmente le bilan. Une semaine plus tard, dans le même journal, Romero se rétractait. Après des entretiens avec dautres ingénieurs, il ne pensait plus quil y avait des explosifs en jeu, et il soutenait entièrement lexplication officielle de leffondrement des tours. Les mauvaises langues nont évidemment pas manqué de noter que le 11 septembre, Romero était en route pour le Pentagone pour discuter de programmes de recherche à développer par son Institut, avec des financements de la Défense. De là à penser quon lui aurait vivement conseillé de réviser son jugement, il ny a quun pas que certains franchissent allègrement. Quoi quil en soit, sa première réaction dexpert, spontanée, a été de pencher pour lhypothèse des explosifs, ce qui prouve au moins que lidée nest pas totalement farfelue, bien au contraire. Conflits dintérêts À partir de cette foule déléments qui pointent dans la direction dune explication incompatible avec la version officielle, il serait évidemment prématuré et téméraire de tirer des conclusions détaillées quant à ce qui a véritablement pu arriver ce jour-là. La plupart des sceptiques déclarés, dailleurs, sen gardent bien, préférant militer pour louverture dune enquête plus sérieuse et indépendante que ce qui a déjà été fait. En effet, si le gouvernement Bush déplore lapparition de « théories du complot », on peut dire quil ne la doit quà lui-même et à la façon dont il a géré laprès-11 septembre. Après avoir désigné des coupables « évidents » sans quil y ait eu dinvestigation digne de ce nom, la première mesure a été dexpédier lacier des tours jumelles en Asie pour recyclage, avant que de vraies expertises aient pu être effectuées. Dans le cadre dune enquête criminelle, on peut considérer cela comme une destruction de preuves matérielles. Des éditoriaux enflammés dans des magazines spécialisés dans la lutte contre les incendies ny ont rien fait. Par la suite, tout ce qui touchait à lenquête sur les attentats sest trouvé entouré dune aura de secret, au nom de la sacro-sainte sécurité. Les déclarations des officiels américains sur divers aspects du 11 septembre nont cessé dêtre contradictoires, voire mensongères. Au lendemain des attentats, Condoleezza Rice, alors conseillère pour la sécurité nationale, déclara que toutes les preuves de la culpabilité dal-Qaïda détenues par le gouvernement américain seraient présentées au public « en temps utile ». On attend toujours Lorsque la pression pour constituer une commission denquête parlementaire sur le 11 septembre devint irrésistible, Bush finit par céder, mais les membres désignés étaient loin dêtre aussi indépendants quon le disait. Pour ne citer que lexemple le plus flagrant de conflit dintérêt, intéressons-nous au directeur exécutif de la commission, Philip D. Zelikow. Même si cet avocat texan navait pas le droit de vote au sein de la commission, son influence était déterminante. Cest lui qui était chargé de sélectionner les sujets sur lesquels devait porter lenquête de la commission, de préparer les briefings des membres, de choisir les sujets des auditions et les témoins entendus. Il était donc en quelque sorte la tête pensante en amont de la commission, le filtre préalable. Ce que lon connaît moins, cest la vieille amitié qui lie Zelikow et Condoleezza Rice, ainsi que dautres proches de George W. Bush. Ainsi, Rice et Zelikow ont étroitement collaboré dans ladministration de Bush père, au cabinet de Brent Scowcroft, qui était alors conseiller pour la sécurité nationale. Zelikow a ensuite été le président de lAspen Strategy Group, un think tank qui comptait à lépoque parmi ses membres Condoleezza Rice, Dick Cheney et Paul Wolfowitz. Rice et Zelikow ont également écrit ensemble un livre sur lEurope après la réunification de lAllemagne, avant de retravailler ensemble au début de la présidence de George Bush junior pour réorganiser le Conseil de sécurité nationale. Le moins quon puisse dire, cest quune telle « indépendance » nest pas de nature à couper court aux rumeurs et aux spéculations. Pas plus dailleurs que le fait que le président et le vice-président aient exigé de déposer ensemble devant la commission, et ce sans prêter serment. Le 11 septembre 2001 à New York et Washington, plus de 3000 personnes ont trouvé la mort. Cette atrocité ne faisait quen annoncer dautres, en Afghanistan, en Irak et ailleurs, qui ont coûté bien plus de vies encore. Elle annonçait aussi le recul insidieux mais persistant de toute une panoplie de libertés jugées fondamentales dans les démocraties occidentales. Lenquête sur cet événement, qui a eu et a toujours des répercussions dans le monde entier, aurait dû être parmi les plus importantes et les plus colossales de lhistoire. Cependant, elle a été bâclée, tronquée et entourée de mystère par une administration dont les principaux membres appelaient de leurs vux, peu avant leur accession au pouvoir, « un événement catastrophique catalyseur, comme un nouveau Pearl Harbor » . Dans un pays qui se veut la plus grande démocratie au monde, il est étonnant que quelques questions bien légitimes à ce sujet soient perçues comme un scandale.
Qui sont les « obsédés du complot » ? Bien entendu, il y a les abonnés de la conspiration, ceux pour qui chaque événement de portée mondiale cache un complot, quil soit américain, judéo-maçonnique ou autre. Ceux-là ne sinterrogent généralement pas : ils connaissent les réponses davance. Par contre, ceux qui se contentent de poser des questions, aussi brûlantes que légitimes, commencent à être trop nombreux pour être ignorés. Parmi eux, Scholars for 9/11 truth, un mouvement qui rassemble un grand nombre dacteurs de la vie académique qui ne peuvent plus taire leurs doutes. Il y a également des familles de victimes des attentats du 11 septembre qui ont refusé le dédommagement que leur proposait le gouvernement américain à condition quelles renoncent à agir en justice. Plusieurs procès sont lancés, justement, contre le gouvernement Bush. Même les médias commencent tout doucement à aborder le sujet. La chaîne Fox News, très pro-Bush, a diffusé un sujet sur Dylan Avery, qui a réalisé Loose Change, lun des films les plus regardés sur internet. MSNBC, pour sa part, a interviewé Steven Jones, professeur de physique et membre fondateur de Scholars for 9/11 truth. Quelques jours plus tard, son université la enjoint à se taire. Lorsque lacteur Charlie Sheen a publiquement déclaré quil ne croyait pas un mot de la version officielle, les médias ont largement répercuté ses propos Hollywood oblige tout en cherchant à les réfuter. Enfin, il y a une foule danonymes qui réclament, eux aussi, une enquête sérieuse. Un peu partout aux États-Unis, un véritable « mouvement pour la vérité sur le 11/9 » sest constitué en comités locaux. Apparemment, ils ne mènent pas un combat isolé, puisque fin août 2004, un sondage révélait quun New-Yorkais sur deux estime que le gouvernement était au courant à lavance des attentats, et quil les a sciemment laissé se produire. On est loin dune poignée de paranoïques dextrême droite. [Note de do : un sondage plus récent, daté du 22 Mai 2006, montre que plus de 70 millions dAméricains en âge de voter sont favorables à une nouvelle enquête sur le 11 Septembre. Ce sondage est la première étude scientifique à propos de la croyance des Américains en une dissimulation à propos du 11 Septembre ou de la nécessité denquêter sur une possible complicité du gouvernement US. Ma page spéciale sur le 11 sept. 2001 est ici : http://mai68.org/pages-speciales/911/911.htm] ___________________ La guerre se justifie par le racisme Pour justifier une guerre auprès d'une population, il faut lui inculquer le racisme contre la population qui va être attaquée. Quoi de mieux pour inculquer le racisme anti-arabe que de faire croire à tout le monde que les "Arabes" ont fait les attentats aveugles du 11 sept, de Madrid et de Londres ? Quoi de mieux pour empêcher la guerre que de détruire le racisme, par exemple en dénonçant la vérité sur le crime d'État du 11 septembre 2001 ? ___________________ Il existe un film qui démontre très bien toute cette histoire de démolition contrôlée avec de bonnes vidéos. Ce film est irréfutable. Il s'appelle "Painful Deceptions". On peut le télécharger en anglais sous-titré en Français ici : http://video.google.fr/videoplay?docid=9114190988980929653&q=Painful+Deceptions
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