911 - 5ème anniversaire d'une imposture (28 aout 2006)

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Souvenez-vous …

11 septembre 2001. Souvenez-vous : vous n'aviez peut-être pu réfréner une petite réaction jubilatoire devant les images des tours jumelles en flamme. L'Empire arrogant était touché au cœur par une poignée d'activistes passés miraculeusement entre les mailles d'un système défensif ultra-sophistiqué. J'ai cru à cette version invraisemblable pendant vingt-quatre heures. Puis, rapidement, le scénario m'a semblé très bizarre. Dix-neuf andouilles connues, fichées et traquées par le FBI auraient donc pu embarquer par équipe de 4 ou 5 le même jour aux mêmes heures dans des aéroports truffés de caméras sans susciter de réactions, trois pilotes dont la médiocrité professionnelle fut ensuite avérée - des pilotes entraînés sur Cessna ou sur simulateur - auraient pu faire voler des 747 tranquillement pendant plusieurs dizaines de minutes sans être interceptés par l’US Air Force pour réaliser en état de stress intense une manœuvre d'une extrême complexité ? Décidément, il fallait une sacré dose de crédulité pour gober cette histoire. Notre jubilation initiale fut d'autant plus brève que nous apprîmes par la suite que les impacts ne tuèrent que des gens ordinaires : les huiles civiles et militaires travaillant habituellement au WTC ou au Pentagone échappèrent toutes à la mort, étrangeté qu'aucune statistique ne vint expliquer. La version officielle n'en fut pas moins crue par 95% des gens. Les médias occidentaux firent unanimement donner de la voix à leurs décerveleurs habituels. Plus graves, les intellectuels progressistes⁽¹⁾ suivirent la thèse officielle et même s’ils l’accommodèrent à leur sauce (un « retour de flamme » de la politique impérialiste), ils la cautionnèrent durablement. Les opinions sceptiques ou divergentes furent bâillonnées et se réfugièrent sur Internet où elles furent désignées avec mépris du qualificatif de conspirationnistes pour clore tout débat. Les noms des pirates furent rapidement dévoilés⁽²⁾ comme si l'on avait attendu qu'ils agissent pour le faire. La guerre contre l'Afghanistan préparée depuis des mois fut lancée en un temps record. Celle contre l'Irak fut secrètement programmée dans la foulée. "Ground Zero" gorgé de métal en fusion fuma pendant plus d'un mois sans que personne ne fût capable de donner la moindre explication scientifique. Enfin, Bush fit hâtivement disparaître les pièces à conviction et interdit toute enquête indépendante. Tout comme l’holocauste, l'histoire du 11 septembre devint le texte canonique fondateur d'une nouvelle religion dont toute critique même minime serait désormais taxée de « révisionnisme » et son déni amalgamé au « négationnisme ».

Brève synthèse des arguments démontant la thèse officielle

Nous ne connaissons ni la taille du groupe qui a manipulé le 11 septembre autour de Bush et de Cheney ni l’importance de la diffusion de l’information parmi les chefs d’États étrangers sans doute bien placés pour savoir. L'élaboration préalable et l'usage de l'outil appelé « Al-Qaïda » est une composante importante de la manipulation. Cependant, cet outil d'inspiration purement orwellienne commence à faire long feu. Le verrouillage médiatique généralisé (DDD : Dissimulation, Désinformation, Diversion) ne peut plus empêcher les sceptiques de faire entendre leurs voix.

1. Argumentation portant sur la recherche du bénéficiaire du crime.

En matière criminelle, cette phase est liée à l’indispensable recherche du mobile. À ce titre, il est indéniable que le 11 septembre bénéficie à 100% au complexe militaro-industriel et plus particulièrement au lobby pétrolier Bush/Cheney. Ceci était prévu (Cf. le projet du PNAC). En revanche, le 11 septembre n’a eu que des conséquences dramatiques à court, moyen et long terme pour la communauté arabo-musulmane internationale. N’importe quelle personne pourvue de bon sens aurait pu l’anticiper ; un « coup » si bien monté n’a donc pu être planifié que par un ennemi résolu de la communauté arabo-musulmane.

Sur le plan extérieur, le coup du 11 septembre vise à donner les mains libres à la composante la plus extrémiste du groupe Bush/Cheney dans le cadre d'une politique expansionniste dont les objectifs ultimes sont la Russie et la Chine⁽³⁾. L'Afghanistan, l'Irak, l'Iran ne sont que les étapes intermédiaires d'un encerclement annoncé.

Sur le plan intérieur, il vise la mise en place d'une techno-dictature⁽⁴⁾ fasciste de type nouveau, exportable partout, afin de maîtriser à terme les situations hautement critiques que la seconde moitié du XXI^ème siècle verra émerger : pénurie d'hydrocarbures, conséquences sociales catastrophiques du réchauffement climatique, effondrement des systèmes sociaux occidentaux (emplois, santé, retraites), fin de la domination du pétrodollar. Face à ces enjeux planétaires, les promoteurs du 11 septembre ont sans doute estimé que 3000 morts parmi le petit peuple du WTC n'étaient pas chers payés⁽⁵⁾.

Par ailleurs, il est clair que le crime profite d’une part à Israël qui, à cette occasion, a abandonné toute idée sérieuse d’un règlement équitable du conflit avec les Palestiniens tout en se débarrassant définitivement de son ennemi iraquien et d’autre part à la Grande Bretagne qui a remis la main sur les riches champs pétrolifères du sud-Irak (la compagnie BP est contrôlée par la couronne britannique). En outre, il est intéressant de noter que l’effondrement des trois tours a été une opération financière particulièrement juteuse pour son dernier propriétaire, le magnat judéo-sioniste Larry Silverstein.

2. Arguments logiques.

L'examen critique de la fable officielle matérialisée par le rapport d'enquête de 2003 a donné lieu à des débats sans fin. La ligne de défense de l'administration Bush étant de n'en plus parler, ce débat se déroule essentiellement sur Internet⁽⁶⁾ entre partisans et adversaires de la "théorie du complot". Il fallait s'attendre à ce qu'il soit perverti par le brouillage actif et intense des services secrets : dissimulation des faits⁽⁷⁾, désinformation et manipulation des éléments de preuve, diversion par mise à jour de faux opposants et de théories fantaisistes⁽⁸⁾, calomnies, intimidations, mises à pied, etc. Ici, le vrai est noyé dans le faux, mais les lois de la logique ne peuvent cependant être abolies : l'absurdité d'un raisonnement ne peut être gommée. La politique sioniste ajoute par ailleurs une composante parasite au débat (Google Israeli Spy Ring)

L’argument le plus fort tombant dans cette catégorie est le suivant : l’administration Bush est contrainte de maintenir une opacité totale sur le 11 septembre. Non seulement refuse-t-elle de répondre aux questions les plus simples des sceptiques, mais elle dénonce même le fait qu’on puisse en poser en dehors de l’exposé de la thèse officielle. L’énoncé de la vérité devrait pourtant clore toute polémique. Faut-il donc que ça pue pour ne pas permettre la moindre ouverture.

3. Arguments techniques.

Ces arguments s'attaquent principalement à l'explication de faits que chacun a pu effectivement constater via les media unanimes : l'impact des 747 et l'effondrement des tours 1, 2 et 7. Le but est ici de démontrer par une analyse scientifique rigoureuse que la percussion asymétrique des tours suivie d'un incendie de kérosène ne peut en aucun cas provoquer l'effondrement strictement vertical de structures d'acier dimensionnées pour un tel accident. L'argument sera encore plus fort pour la petite tour du WT7 qui n'a pas été touchée. L’impact contre le Pentagone est plus difficile à analyser car il y a eu beaucoup moins de témoins directs et les films des 84 caméras vidéo ont presque tous été confisqués ou proclamés détruits. L'intervention de scientifiques dans ce débat purement technique est fondamentale⁽⁹⁾. Il a donné lieu à la naissance du collectif « Scholars for 9/11 Truth » (http://www.st911.org/) et de la publication académique à comité de lecture : « Journal of 911 Studies » (http://www.journalof911studies.com/). Cette intervention n’est pas sans danger pour ceux qui y participent : l’enjeu de la découverte de la vérité est vital pour l’impérialisme.

4. Mensonges et crimes de guerre.

Il ne s'agit pas précisément d'un argument mais d'une simple constatation basée sur l'observation du passé récent et lointain, à savoir

- d'une part que le mensonge éhonté est consubstantiel au discours de l'administration Bush (c’est le moins qu’on puisse dire !) ; l'argumentaire de la justification de la guerre contre l'Irak est ici symptomatique⁽¹⁰⁾,

- et d'autre part que la provocation criminelle est une constante de la politique guerrière des États-Unis depuis le génocide indien⁽¹¹⁾ (Cf. Howard Zinn : Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours. Editions Agone. 2005). Comme si cela n’était pas assez, l’Amérique réclame désormais l’impunité pour ses crimes présents et futurs⁽¹²⁾.

La culpabilité directe de l'administration Bush dans les attentats du 11 septembre est donc rendue possible par la prise en compte de ces données à priori. C’est d’ailleurs le contre argument qui freine les esprits crédules honnêtes : il faudrait, objectent-ils, que Bush soit aussi – sinon plus - monstrueux que l’image qu’on a donné de Ben Laden, et ça disent-ils, ça n’est pas possible car, si c’était le cas, le monde auquel ils croyaient jusque là s’effondrerait⁽¹³⁾. Le verrou psychologique est là.

Cinq ans après où en est-on ?

Actuellement la thèse officielle⁽¹⁴⁾ est clairement dénoncée par un nombre croissant de gens. (« nine eleven was an inside job »). Quelques rares sondages d’opinions⁽¹⁵⁾ mettent en évidence un pourcentage croissant d’américains (plus d’un tiers) persuadés de la complicité de leur gouvernement, mais nous sommes encore loin d’un basculement d’opinion opératoire. Notons toutefois avec satisfaction que les sources internet anglo-saxonnes relayant les opinions critiques sont de plus en plus nombreuses⁽¹⁶⁾.

À défaut de censurer efficacement Internet, la seule solution pour l’administration Bush consiste à polluer massivement le débat en sous-main (désinformation) tout en maintenant sa pression sur les médias officiels (dissimulation et diversion) en amalgamant « conspirationistes » et terroristes et en faisant jouer son croque mitaine "Al-Qaïda" comme il le peut : il n'est pas certain qu'il contrôle sa marionnette à 100%⁽¹⁷⁾. Faute d'éthique et de courage, les Américains sont manifestement paralysés par la peur. Qu’il s’agisse du 11 septembre ou de l’Irak, ils semblent dans leur majorité incapables de saisir ce qui leur arrive réellement et de se révolter contre les crimes de leurs dirigeants bien que les critiques qui commencent à percer dans les médias papiers touchent désormais une population qui n’utilise pas Internet. En France, l’opinion publique, anesthésiée par des médias sous influence, est peu remuée par les débats concernant la nature des attentats du 11 septembre, comme si les français ne se sentaient finalement pas très concernés par cet événement. À la différence du monde anglo-saxon, les sources françaises d’information critique restent rares en dehors du présent forum. Même le « Monde Diplomatique » n’a jamais osé sauter le pas.

En résumé, que peut-on dire actuellement du 11 septembre en cette fin d’année 2006 ?

Le 11 septembre 2001 est un coup d’état de portée internationale visant à remettre le contrôle global de la planète entre les mains du complexe militaro-industriel américain et de ses alliés sous prétexte d’une prétendue « guerre contre le terrorisme » sans limite d’espace ni de durée.

Ce contrôle s’exerce

- par le marquage high-tech des citoyens américains désormais considérés comme des têtes de bétail dépouillées de leurs libertés fondamentales⁽¹⁸⁾

- par la mise sous tutelle rapprochée des autres citoyens occidentaux (Européens, australiens et japonais notamment) grâce à des gouvernements complaisants⁽¹⁹⁾, corrompus et lâches

- par le contrôle militaro-policier brutal du reste du monde avec l’installation de dictatures complaisantes⁽²⁰⁾ ou de gouvernements terrorisés et contraints de jouer le rôle de kapos : ce qui se passe aujourd’hui au Proche-Orient est l’illustration frappante de cette analyse.

Le 11 septembre n’est donc pas un simple événement externe et local que nous pourrions ignorer sous prétexte qu’il s’est déroulé il y a longtemps et loin de chez nous, mais le point incontournable qui modifie désormais irréversiblement la politique intérieure de tous les pays du monde : nos ennemis irréductibles – les ennemis irréductibles du genre humain - sont toutes les forces qui s’alignent sur la politique putschiste et barbare des Bush, Blair et Olmert.

Les implications franco-françaises de cette conclusion pour les prochaines échéances politiques sont claires. Il est nécessaire de dénoncer publiquement à chaque occasion opportune et de boycotter par tous les moyens les partis et hommes politiques qui cautionnent l’imposture du 11 septembre et acceptent ou supportent la politique barbare issue de ce mensonge, qu’ils se disent de droite ou de gauche⁽²¹⁾. La prétendue lutte contre le terrorisme est criminelle car elle est dirigée contre les résistants à la barbarie globale.

Jean-Paul

[i] Par exemple, Noam Chomsky ou Howard Zinn aux Etats-Unis. Jacques Derrida, Michel Onfray ou BHL en France.

[ii] Bien que leurs noms n'apparussent sur aucune liste de passagers.

[iii] Cet expansionnisme se mesure directement par le nombre de bases militaires américaines dans le monde (il y en a plus de 700 !). On examinera avec attention la situation des pays frontaliers du bloc sino-russe : ces bases y ont poussé comme des champignons depuis le 11/9. Il est évident que la transition prétendument « démocratique » de certains de ces États est une vaste fumisterie : l’essentiel était de les doter de gouvernement proaméricain ; le reste importait peu.

[iv] Ainsi, la surveillance et la répression d'Internet, la déclaration d'un état de guerre illimité, le "Patriot Act", les camps de détention arbitraires, l'installation de machines à voter électroniques incontrôlables pour truquer les élections, les diktats présidentiels (signing statements) court-circuitant les élus et justifiant notamment l'usage de la torture et l'exécution sommaire d'opposants, les écoutes téléphoniques massives et incontrôlées, l'instrumentalisation de la CIA, la cyber surveillance et la vidéosurveillance généralisée, la restriction géographique de la liberté de manifestation aux "free-speech zones", l'hyper-développement de la politique sociale répressive et du secteur pénitentiaire (les USA ont la palme d’or mondiale de l’emprisonnement), le contrôle individuel rapproché (fichage biométrique, analyse généralisée d’ADN, usage généralisé des RFID) et le stockage massif de données personnelles, la création d'une véritable police politique (sous l’égide du FEMA). La mise en place de cette infrastructure est l’une des conséquences directes du 11 septembre. Peu touchée par le terrorisme "islamique" (moins de 500 morts en vingt ans), l’Europe bascule à son tour dans la paranoïa sécuritaire… grâce à Bush. La ridicule mise en scène du 10 août dernier par le MI5 et l’ISI à Londres pour détourner l’attention du public du blitzkrieg israélo-nazi au Liban est symptomatique du climat de peur qu’on veut nous imposer.

[v] Les effectifs moyens du WTC sont faramineux : plusieurs dizaines de milliers de personnes y travaillent en permanence. L’attaque a donc minimisé les risques de pertes humaines. Le choix de l’impact sur le Pentagone est encore plus significatif : le présumé pirate se serait efforcé de toucher une aile en réfection donc très sous-occupée au prix d’une manœuvre acrobatique après un aller-retour inutile de plus d’une heure de vol. Ahurissant !

[vi] La plupart de ces blogs et forums sont anglo-saxons. Voir par exemple :

http://www.whatreallyhappened.com/archives/cat_911.html

mais aussi http://www.indymedia.org/en/index.shtml http://www.prisonplanet.com/ ,

http://www.conspiracyplanet.com/ , etc. Là dedans, on a le meilleur et le douteux.

[vii] Même le film critique de Michael Moore « Fahrenheit 911 » escamote la question centrale.

[viii] Le fameux article « Debunking 9/11 Lies » paru dans Popular Mechanics en 2005 est un bon exemple. Cet article prétendument critique s’est révélé avoir été rédigé par Benjamin Chertoff cousin de Michael Chertoff, secrétaire du « Department of Homeland Security » (DHS). La grosse ficelle ne fait pas honneur au journal.

[ix] Plusieurs animateurs de ce mouvement ont fait l’objet de pressions et de menaces à leur encontre ou à l’encontre de leurs enfants. Certains d’entre eux ont perdu leur chaire à l’université.

[x] Souvenons-nous de la piteuse prestation de Colin Powels à l’ONU en février 2003. On essaye de nous servir les mêmes âneries à propos de l’Iran et il se trouve des imbéciles (fussent-ils journalistes ou hommes d’État) pour y croire. Imbéciles ou cyniques ? En fait, Bush a fini par reconnaître publiquement que l’Irak n’avait rien à voir avec ni avec le 11 septembre ni avec les armes de destruction massives... mais les abrutis plongés dans leur torpeur n’ont pas prèté attention à ces propos mal diffusés et demeurés quasiment confidentiels.

[xi] Rappelons : le naufrage du cuirassé « Maine » dans le port de Cuba en 1898, prétexte à la guerre contre l’Espagne ; les conditions douteuses du torpillage du Lusitania qui jetèrent l’Amérique dans la guerre en 1916 ; La provocation de Pearl Habor en 1941, prétexte à la guerre contre le Japon et l’Allemagne ; l’opération Northwood prétexte à l’invasion de Cuba en 1962 (opération abandonnée par JFK mais information déclassifiée) ; l’attaque simulée contre le destroyer américain Maddox en 1964 dans le Golf du Tonkin, prétexte de LB Johnson pour justifier la guerre contre le Vietnam du Nord. La liste réelle de ces provocations est certainement beaucoup plus longue que celle-ci. Israël et l’Allemagne nazie ont utilisé les mêmes ficelles pour déclencher leurs guerres d’agression. Utilisez Google avec ces mots clés pour vous faire préciser l’information.

[Note de do sur le Maine : En 1898, le navire de guerre américain "Maine" avait été "envoyé par le fond par une mine espagnole" dans le port de La Havane. Le cri de ralliement, « Souvenez-vous du Maine » fut utilisé pour exciter l'hystérie anti-espagnole qui s'était emparée de la population américaine, après quoi on déclara la guerre à l'Espagne. Bien des années plus tard, lorsque le "Maine" fut dégagé du fond de l'océan, on put constater avec certitude que le blindage du navire de guerre avait été détruit suite à une explosion provoquée depuis l'intérieur du navire.]

[xii] Aujourd’hui l’administration américaine a mis en application sa menace de couper une aide militaire qui s’élève à plus de 82 millions de dollars US à 32 pays ayant résisté aux pressions visant à garantir que les nationaux américains ne seront jamais poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI).

[xiii] L’idéologie sioniste joue un rôle important dans ce verrouillage : il serait en effet scandaleux de poser l’équivalence « Bush=Hitler » car « Hitler » serait un mot réservé à l’usage des juifs. Selon cette vision, il n’y a qu’un seul génocide digne de ce nom dans l’histoire, c’est l’Holocauste car il a été commis contre le Peuple Élu. Il ne peut donc y avoir qu’un seul génocideur : Hitler et tout le reste n’est que de la « petite bière » ou de la « roupie de sansonnet » car commis contre des peuples inférieurs. Ceci n’empêchera pas certains de poser à d’autres moments et dans d’autres circonstances « Ben Laden = Hitler » s’il faut démontrer que la politique arabe est la continuation de la politique nazie contre les juifs. De la même façon, les néo-cons n’hésitent pas à traiter leurs adversaires d’ « islamo-fascistes ». La propagande impériale n’est plus à une contradiction près. Ne nous laissons plus intimider par ce terrorisme intellectuel. Qu’ils nous traitent d’antisémites s’ils veulent : nous n’avons aucune difficulté à démontrer qu’ils se comportent effectivement comme des nazis.

[xiv] Matérialisée par le rapport de la commission d’enquête publiée en 2003. Je rappelle que celui-ci a fait l’objet d’une édition française récente. Il n’apprend rien car il n’est que la souris dérisoire accouchée d’une montagne de contradictions.

[xv] Par exemple, sondage Zogby, 22 mai 2006 : environ 40% des américains suspecteraient qu’il y a anguille sous roche. Ce sondage est parfaitement confirmé par celui de Scripps Howard News Service en août. ..

[xvi] Sur les derniers mois, les références web suivantes ont été relevées : 911 Response , 911review.org , AmericanFreePress.net , Antiwar.com , Daily Mail (uk) , Democratic Underground/ 911 Citizen Watch , George Washington's Blog , GlobalSearch (ca) , The Guardian (uk) , Information Clearing House , Infowar (ca) , Jones Report , Journal Sentinel Online , Liberty Forum , My Way News , National Post (ca) , Nomoregames.net , Online Journal Associate , Prison Planet , Rense , RumorMillNews , Seatlepi.nwsource , Seattle Times , Stop Lying (ca) , Team Liberty , teambio.org/ Bring it on ! , The Capital Times , The Sierra Times , TV News Lies , UN Observer , Wake up from your Slumber/ The Truth will set you free , What Really Happened

[xvii] Si les américains sont bien à l'origine de l'islamisme intégriste moderne qu'ils ont créé, nourri et utilisé pour gagner la guerre froide, ils n'en contrôlent et n'en manipulent manifestement qu'une petite partie. Ces intégristes incontrôlés comptent d'ailleurs parmi les opposants actuels les plus déterminés à l’impérialisme. De deux maux, l'intégrisme musulman et le fascisme américain, le second me semble infiniment plus dangereux que le premier. Lorsque l'empire barbare implosera, l'abcès sioniste crèvera et l'activisme islamique se dégonflera comme une baudruche percée. C'est une opinion qui repose plus sur une intuition que sur une démonstration. Des accords tactiques prudents entre tous les anti-impérialistes sans aucune exclusive me semblent possibles et souhaitables.

[Note de do : De plus, certains groupes, comme le Hezbollah, sont certainement bien moins intégristes que les médias occidentaux le prétendent et sont même très proches du socialisme]

[xviii] J’imagine les détracteurs qui m’objecteront : mais non voyons ! les Etats-Unis sont toujours la grande démocratie qu’on a toujours connue. La belle affaire ! Voyez donc ces deux partis hégémoniques dont les politiques guerrières sont indiscernables. Voyez ces médias rongés par le lobby sioniste qui désinforment tout un peuple pour lui faire avaler l’engagement dans des guerres criminelles appuyées sur des mensonges éhontés. Ne réalisez-vous pas que toutes les composantes de l’État policier sont actuellement en place ? (Voir note IV). Seul la peur vous empêche de regarder attentivement la réalité. Vous préférez tourner la tête et supposer que rien ne change. Vous paniquez car votre petite tranquillité touche à sa fin et il n’y a plus d’endroit sûr pour fuir la barbarie.

Sur le lobby sioniste aux USA voir le fameux et excellent article de John Mearsheimer et Stephen Walt : Le lobby israélien :

(http://www.ism-france.org/news/article.php?id=4470&type=analyse&lesujet=Sionisme)

[xix] En France, la politique chiraquienne va au-delà de la complaisance : elle est pratiquement alignée sur la ligne américano-sioniste.

[xx] Le monde arabo-musulman est à ce titre exemplaire : ses gouvernements, tous composés d’autocrates lâches, corrompus et vendus aux USA sont en place pour mater les luttes de leurs peuples contre l’impérialisme. L’Irak de Saddam Hussein et de ses successeurs et la Syrie d’El Assad ne font pas exception [Note de do : je ne suis pas d'accord sur ce point, je pense que la Syrie n'est pas actuellement vendu aux USA. D'ailleurs, elle est alliée au Hezbollah. Ça m'étonnerait bien aussi que Kadhafi soit vendu aux Américains !] Bien entendu, l’Iran, dictature théocratique, est à part : ses dirigeants ne sont à la solde de personne et ne se sont jamais compromis avec les Etats-Unis [Note de do : actuellement peut-être, mais je ne pense pas de même pour l'époque de Khomeyni. N'oublions pas l'affaire des otages américains qui, à la demande des conservateurs américains, avaient été relâchés en retard pour faire élire Reagan. Lire aussi certains paragraphes de ceci.] L’Amérique du sud fournit d’autres exemples : la « guerre contre le terrorisme » déclenchée avec le 11 septembre y a remplacé dans la foulée la guerre contre le communisme, preuve que le problème là-bas n’a jamais été ni le communisme ni le terrorisme mais bien la politique hégémonique américaine.

[xxi] Très concrètement, il est nécessaire d’exiger des principaux dirigeants de tous les partis « de gauche » une déclaration officielle de leur position personnelle concernant la nature du 11 septembre et le caractère colonialiste, raciste, expansionniste et terroriste de l’État d’Israël. Tous ceux qui n’acceptent ni l’hypothèse de la responsabilité directe de Bush sur les attentats du 11 septembre, ni la rupture de toute relation avec Israël et le démantèlement de l’état sioniste doivent être systématiquement dénoncés et boycottés. La position du PCF sur le 11 septembre (http://www.pcf.fr/?iddoc=281&iddos=82 ou http://www.lariposte.com/article.php3?id_article=33) est à ce titre typique de ce qu’il faut dénoncer. Comment peut-on combattre la barbarie à partir de positions aussi fausses ? Quel aveuglement ! D’une façon générale, il ne nous est pas acceptable de manifester dans la rue avec des gens dont les convictions intimes ignorent ou favorisent les projets des fauteurs de la IIIème guerre mondiale : il faut choisir son camp, camarades !.

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REMARQUE de do :

Ma page spéciale sur le 11 septembre 2001 est ici :

http://mai68.org/pages-speciales/911/911.htm